mercredi 28 février 2007

plus de 2 millions de clients ont résilié France Télécom

La France comptait 12,7 millions d'abonnés à l'internet haut débit fin 2006, dont 2,11 millions de personnes qui ont résilié leur abonnement à France Télécom pour opter pour le dégroupage total, selon les chiffres publiés mercredi par l'Arcep.

Une grande majorité de ces abonnés le sont par l'ADSL (haut débit par le téléphone): 12 millions fin décembre, selon l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes.

Sur un an, le nombre d'abonnements internet haut débit a augmenté de plus de 3,2 millions, soit une croissance de 34,4%. En quatre ans, il a été multiplié par plus de six, puisque moins de 2 millions de personnes avaient le haut débit fin 2002.

Le nombre de clients au dégroupage total a presque quadruplé en un an, tandis que ceux optant pour le dégroupage partiel sont moins nombreux qu'avant: 1,81 million, contre 2,23 millions un an plus tôt.

Ce phénomène s'explique notamment par la migration de nombreux clients du dégroupage partiel vers le dégroupage total.

Ce dernier est également stimulé par les nouvelles offres "ADSL nu", lancées ces derniers mois, qui permettent de s'abonner directement en ADSL, sans abonnement téléphonique, dans les zones non-dégroupées: Orange, Neuf, Free et Club internet notamment ont lancé ce type d'offre.

Fin décembre, 190.000 abonnements avaient ainsi été enregistrés pour ces offres, selon l'Autorité.

Selon une étude européenne citée par l'Arcep, la France est l'un des premiers pays en Europe, avec les Pays-Bas, pour la pénétration du dégroupage, avec 13% des foyers raccordés.

Source AFP 28-02-07

mardi 27 février 2007

Windows VISTA : tous les drivers sur une page web

Si vous recherchez un driver pour le système d'exploitation Windows Vista, le site américain RadarSync.com regroupe tous les pilotes actuellement disponibles.

Bien que Vista soit livré d'origine avec environ 19 500 pilotes, soit près de deux fois plus que windows XP, vous trouverez certainement sur ce site la solution à vos migrations vers le nouveau système Vista.

lundi 26 février 2007

Google veut concurrencer Microsoft

Google Apps Edition Premium est une solution intégrée destinée aux entreprises qui souhaitent remplacer leurs services de messagerie ou compléter leur infrastructure par des fonctionnalités de collaboration plus perfectionnées.

A la différence de Microsoft Office Live, La suite applicative Google s'exécute directement depuis un navigateur web sans nécessiter aucune installation sur son ordinateur.

Google Apps Premium Edition contient :

  • Gmail : une messagerie mail
  • Google Talk : une messagerie instantanée de type chat ou même VoIp
  • Google Agenda : un calendrier et agenda partagé
  • Google Document et Tableur : partage et collaboration temps réel sur vos documents
  • Page Creator : votre site internet

Google contient de plus une API d'extensibilité permettant d'intégrer ces outils avec votre système d'information d'entreprise.

La suite coûte $50 par an et par employé. Le NewYork Times rapporte une étude effectuée par le Gartner, "Par comparaison, une société paie en moyenne environ $225 par an et par personne pour Microsoft Office et Exchange,..."

Procter & Gamble et SalesForce;com vont compter parmi les premiers utilisateurs de cette nouvelle suite. “We are in the process of phasing out Microsoft Office and Exchange from our company,” a déclaré Marc Benioff, CEO de SalesForce.com.

“Nous avons de nombreux services hébergés à offrir à nos clients,” indique Chris Capossela, vice président de la suite Office chez Microsoft. “Nous pensons que le futur du numérique est une combinaison entre le logiciel et les services.”
Mr. Capossela a précisé qu'il accueillait la compétition. Il pense que la plupart des utilisateurs vont continuer à vouloir avoir leurs données stockées chez eux ou dans leur société à cause de problématiques de sécurité, d'aspects légaux, ou de compatibilité avec leur système d'information existant.

Pour l'heure Google indique que 100,000 PME ont utilisé la version gratuite de Google Apps pour votre Domaine. Documents et Tableurs avaient 432,000 utilisateurs en décembre, selon Nielsen/NetRatings. Microsoft annonce entre 450 millions et 500 millions d'utilisateurs d'Office.

Pour l'heure, la nouvelle suite de Google n'est pas encore une menace directe, mais donne des arguments de négociations aux entreprises utilisant les solutions Microsoft. Celles-ci sont beaucoup plus matures et riches en fonctionnalités, surtout dans leurs évolutions Windows Server 2007, Vista, Office Live Communication..

A noter qu'après Cisco/Apple, un nouveau feuilleton juridique oppose Microsoft et une société américaine nommée OfficeLive, du nom de la suite web de Microsoft...

Enfin, pour élargir ce sujet, voici une réponse du Directeur de la Stratégie de Microsoft à la nouvelle suite Google, dans un article de Silicon.fr :
"Nous n'avons pas la vision du 'software as a service', nous ne cédons pas à la mode Google de tout porter en ligne, et d'ailleurs être connecté en ligne en permanence n'est pas à l'ordre du jour. Nous avons une vision du logiciel et du service, afin d'arriver à mélanger le meilleur des deux mondes."
"Microsoft prône l'utilisation du logiciel et des services, de continuer de travailler 'off line' pour la richesse fonctionnelle et de basculer 'on line' seulement lorsque c'est possible. Une partie de l'activité s'exerce obligatoirement en 'desktop' (poste de travai) avec les fonctionnalités d'Office 2007 enrichies avec le 'on line'. Rappelons que seules les ressources en local permettent de disposer d'applications riches."
"Et puis, le mode 'on line' impose en corollaire l'hébergement des données au seuil du pare feu et à l'extérieur de l'entreprise, ce qui pose la question de la confidentialité et de la sécurité des données critiques, de leur sauvegarde, des mails et de l'audit. Face à l'apport de la richesse des applications et des fonctionnalités d'Office, les offres en ligne sont 'good enough', tout juste suffisantes !"

dimanche 25 février 2007

Papiel : Le papier électronique continue à faire parler de lui

La saga continue.

Dans une édition du 20 février 2007 de SwissInfo le mot "papiel" fait son apparition pour désigner le e-paper : "Une seule feuille de plastique souple sur laquelle s'écrivent tour à tour les pages d'un quotidien, c'est pour demain. Les éditeurs suisses sont prêts à relever le défi."

Dans Le Figaro, l'article du 24 février intitulé "Le livre numérique à la page" précise que "Après plus de deux mille ans de bons et loyaux services, le papier se trouve un successeur numérique capable d'emmagasiner des centaines d'ouvrages." Permettant notamment d'envisager de sérieuses économies, "les coûts d'approvisionnement en papier d'impression et de distribution comptent pour 45 à 75% des dépenses".
"[…] Trois phénomènes devraient accélérer l'essor du papier électronique : les projets éditoriaux avec un lecteur spécifiquement adapté (Les Echos, ou Amazon qui prévoit également de sortir un lecteur dédié), des appareils génériques capables de lire différents contenus (sur le modèle de l'iPod, avec les mêmes problèmes de droits d'auteur que l'on connaît pour la musique). Enfin, Xerox et Epson travaillent sur un papier électronique que l'on charge dans une imprimante et que l'on peut réutiliser à volonté. Il permettra aux entreprises de réduire leur consommation de papier..."

L’AFP revient sur le programme Livre 2010, organisé par le ministère de la Culture et de la communication et qui s’achevait hier 22 février par un colloque. "Livre 2010 a montré que si la plupart des professionnels sont convaincus que le support numérique supplantera bientôt le livre pour la "lecture besoin" (recherche, documentation...), le livre papier résistera pour la "lecture choisie" (loisirs, confort...).[…] "Les adolescents désertent en masse les bibliothèques, l'emprunt des livres et la lecture sur place. En revanche, ils se précipitent si on ouvre un espace multimédia", a souligné Patrick Bazin. […] Les éditeurs s'attendent eux mêmes à une évolution profonde de leur métier avec la généralisation du numérique. Livre 2010 fera l'objet d'un rapport final de la Direction du livre, qui doit être remis fin avril au gouvernement."

Source Nouvolivractu

samedi 24 février 2007

Apple et Cisco : accord sur la marque iPhone

Cisco et Apple ont annoncé avoir mis fin à leurs procédures judiciaires et ont conclu un accord amiable. Les deux sociétés pourront librement utiliser mondialement la marque iPhone pour leurs produits. Le communiqué de presse précise que "Cisco et Apple vont explorer des possibilités d’interopérabilité dans les secteurs de la sécurité, et des communication pour les particuliers et les entreprises". L'éventuelle transaction financière est sans surprise placée sous un caractère "confidentiel" du protocole d'accord.

samedi 17 février 2007

Internautes, exprimez-vous sur vos "préoccupations"

Le Forum des droits sur l'internet, organisme créé avec le soutien des pouvoirs publics, lance une consultation auprès des internautes afin de connaître leurs "préoccupations", selon un communiqué publié jeudi par le Forum.

Cette consultation, qui se tiendra du 15 février au 1er avril, a "pour objectif d'identifier les thèmes au coeur des préoccupations des utilisateurs de l'internet", a indiqué le Forum.
Les internautes sont invités à s'exprimer sur une plateforme de forums de discussion à l'adresse http://forums.foruminternet.org/.

Le forum ne souhaite pas fixer des thèmes de discussions, mais "faire remonter les commentaires" des internautes, a indiqué le Forum.

Les résultats de cette consultation seront publiés le 22 mars.

Pronétaires, unissez-vous !

Source AFP 16-02-07

vendredi 16 février 2007

Transformer des déchets en énergie

Ce projet, financé par l'armée américaine, pourrait un jour envahir nos immeubles ou nos zones d'activités industrielles. La "tactical hybrid refinery" permet de transformer des déchets en combustible permettant de remplacer 90% du contenu du réservoir de diesel d'un générateur électrique délivrant 150 ampères.


Les déchets sont triés en deux types de composants. Les éléments organiques sont décomposés en éthanol par des enzymes, mélangés à des antibiotiques pour l'hygiène. Les éléments solides, de type plastique, sont brûlés à 600°C et transformés en gaz. On démarre le système avec un réservoir de diesel. On commence à obtenir du gaz en une heure, et de l'éthanol en 6 heures. Au bout de 12 heures, on peut remplacer 90% du diesel par les produits obtenus. La raffinerie en elle-même est alimentée par le mécanisme, ne consommant que 13 ampères, et est capable de traiter 1,5 tonnes de déchets par 24h. Après traitement 30% de la masse initiale ressort sous forme de cendres. Le prototype, construit à l'université de Purdue, a coûté 730 000 euros. Les recherches permettent d'espérer un futur système ne fonctionnant plus qu'avec 1 ou 2% de diesel. Au-delà de l'usage en groupe électrogène sur le champ de bataille, remplacez le générateur par une colonne d'eau et vous pourriez alimenter en eau chaude une habitation...

jeudi 15 février 2007

Les chercheurs de Caltech et UCLA développent une mémoire de la taille d'un globule blanc !

Jim Heath, chercheur a Caltech, et Fraser Stoddart du California NanoSystems Institute (CNSI) a l'Université de Los Angeles (UCLA), viennent de présenter dans la revue Nature du 25 janvier une avancée importante pour le développement de l'électronique moléculaire.

Ils ont mis au point un prototype de mémoire d'une capacité de 160 Kb et de la taille d'un globule blanc, ce qui correspond a la première mémoire d'une telle densité encore jamais fabriquée. Le dispositif se compose d'une matrice de 400 fils de silicium et de 400 fils de titane inter croises perpendiculairement. Une couche de molécule organique est intercalée entre chaque croisement de fils.

La jonction qui définit un bit de donnée ne dépasse pas 15 nm en largeur. En comparaison les mémoires les plus denses actuelles possèdent des motifs de base de 140 nm de large. Les molécules utilisées pour le stockage de l'information ((2)rotaxanes) sont composées de 2 parties complémentaires : un anneau moléculaire encercle une molécule en forme d'haltère. Lorsque la
molécule reçoit un signal électronique, la partie en forme d'anneau se déplace d'une position à une autre le long de la partie en forme d'haltère ce qui engendre une différence de conductivité. Ces molécules forment ainsi un interrupteur moléculaire.

En appliquant la loi de Moore, les mémoires actuelles atteindraient une telle densité dans 13 ans. Néanmoins beaucoup de chercheurs s'accordent à dire que cette loi ne sera plus valable au-delà de 2013 en raison des limites physiques induites par la miniaturisation des circuits électroniques. Ce nouveau type de mémoire pourrait donc s'avérer très prometteur pour l'industrie du semi-conducteur puisqu'il permettrait de repousser les limites de la miniaturisation ! Plusieurs années de R&D seront nécessaires avant que cette technologie puisse être utilisée pour les futurs circuits. Une des difficultés que les chercheurs s'attachent à surmonter est la faible durée de vie des interrupteurs moléculaires qui ne dépassent pas actuellement la dizaine de commutations.

Pour en savoir plus, contacts :
"High-Density Memory: A Switch in Time", Nature 24/01/07
http://www.nature.com/news/2007/070122/full/445362a.html
Sources : http://pr.caltech.edu/media/Press_Releases/PR12942.html
Redacteur : Raphael Allegre, vi.me@consulfrance-sanfrancisco.org
BE Etats-Unis numero 65 (9/01/2007) - Ambassade de France aux Etats-Unis /
ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com

mercredi 14 février 2007

'Optics on a Chip' : la révolution à venir pour les télécoms et les ordinateurs

Une avancée considérable vient d'être annoncée par le MIT, qui permet d'envisager de fabriquer en grandes séries, avec les outils actuels de production de composants électroniques, des systèmes de calcul utilisant directement la lumière et ses 300 000 km/s...

Des composants de calcul optiques extrêmement rapides, permettant de dépasser les limites des fils et circuits électroniques actuels, vont permettre la production de circuits à très hautes performances, indispensables pour les systèmes télécoms ou pour les hyper calculateurs.

Jusqu'ici, les circuits optiques étaient confrontés à un problème majeur : les composants de calcul sont très sensibles à la polarisation de la lumière, et l'enchaînement de ces unités de calculs entraîne des changements de cette polarisation. Mettre au point un circuit optique relevait alors de réglages savants, quasi manuels. Ces circuits ne pouvaient en plus que très difficilement être couplés les uns avec les autres, limitant les calculs optiques au seul coeur de processeur.

L'invention du MIT consiste 'simplement' à diviser le flux de lumière entrant dans le circuit en un rayon polarisé verticalement, et un autre polarisé horizontalement. Un peu à la manière des lunettes de soleil polarisantes ou des filtres polarisants si vous faites de la photographie.

Chaque flux polarisé suit un chemin parallèle dans les circuits de calcul. Ceux-ci sont simples et peu coûteux à fabriquer. A la sortie du composant, les deux flux sont de nouveau rassemblés pour reformer un rayon de lumière 'normal'.

mardi 13 février 2007

RuBee : une nouvelle alternative a la technologie RFID ?

La technologie de radio identification (RFID) se répand a une vitesse accélérée ces dernières années.

Selon les estimations d'un cabinet IDTechEx, le marche mondial des étiquettes RFID représentait 2,77 milliards de dollars en 2006 et pourrait atteindre 12,35 milliards de dollars en 2010.

Cependant cette technologie ne satisfait pas encore tous les besoins et présente une fiabilité insuffisante (entre 70% et 80%) dans certaines conditions d'usage difficile. En effet, les hautes fréquences utilisées pour les échanges de données sont réfléchies par les objets
liquides et métalliques. La lecture des étiquettes RFID est également sensible aux variations d'angle et de position.

Afin de remédier a ce type de problèmes, l'organisation internationale, IEEE, développe actuellement une nouvelle norme (IEEE P1902.1) connue sous le nom de RuBee. Il s'agit d'un protocole de communication bidirectionnel opérant a des fréquences inférieures a 450 KHz et avec une portée comprise entre 3 et 15 mètres.
Ce nouveau protocole devient idéal dans un environnement comprenant des objets liquides ou métalliques. Il peut supporter un réseau constitue de milliers d'étiquettes. Les applications visées touchent donc par exemples les secteurs de la santé, de la logistique, de la gestion des stocks, etc.

La technologie RFID reste avantageuse dans certains domaines.
L'utilisation de hautes fréquences (900MHz), permet de lire des centaines d'étiquettes en moins de quelques secondes. La norme RuBee est beaucoup plus lente et ne permet pas ce type d'application. De nombreux poids lourds de l'industrie comme Best Buy, Carrefour, Tesco, Metro du cote des clients et HP, Intel, IBM, Sony, Panasonic, Motorola et NCR du cote des fabricants, soutiennent cette nouvelle norme. L'IEEE prévoit un délais compris entre 12 et 18 mois avant de voir apparaître sur le marche les premiers produits bases sur le protocole RuBee.

Pour en savoir plus, contacts :
-
http://redirectix.bulletins-electroniques.com/25pGE
- http://www.idtechex.com/products/en/articles/00000409.asp
- http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/031/31714.htm
Sources : http://ebiquity.umbc.edu/blogger/2006/06/15/rubee-as-rfid-20/
Redacteur : Raphael Allegre, vi.me@consulfrance-sanfrancisco.org
BE Etats-Unis numero 65 (9/01/2007) - Ambassade de France aux Etats-Unis /
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lundi 12 février 2007

Puces RFID pour la surveillance des emballages plastiques des medicaments

Les sociétés Pliant et IBM ont annoncé le développement d'une puce radiofrequence permettant de détecter toute modification ou altération dans l'emballage plastique d'un produit. Le leader de l'emballage plastique aux Etats-Unis offre une fonctionnalité supplémentaire aux puces qui suivent déjà les colis tout au long de la chaîne d'approvisionnement. Même si le coût de la technologie empêche une commercialisation de masse, le marché se développe dans le secteur pharmaceutique.

Cette technologie est notamment proposée aux entreprises qui souhaitent surveiller et sécuriser le transport de leurs médicaments et déterminer à quel endroit de la chaîne d'approvisionnement un colis a été endommagé ou fouillé. La technologie permet aussi aux entreprises de se rendre conforme aux nouvelles exigences de fiabilité des données collectées pendant les essais cliniques. La puce aide à s'assurer que le protocole établi est respecté en permettant de déterminer si les patients prennent leur traitement en temps prévu.

Le système combine un emballage plastique élastique -imprimé d'un circuit conducteur- avec la technologie RFID (Radio Frequency IdentificationTag). L'endommagement de l'emballage plastique altère le bon fonctionnement de la puce RFID et permet à l'utilisateur de retrouver le moment de l'interférence grâce à un détecteur portable.

Pour en savoir plus, contacts :
-
http://redirectix.bulletins-electroniques.com/U35Es
- IBM Helps Pliant Design and Implement RFID System to Track Shipments and
Detect Tampering
http://redirectix.bulletins-electroniques.com/sFbbF
- BE Etats-Unis 65 - " RuBee : une nouvelle alternative a la technologie
RFID ? " dans ce meme bulletin
- BE Etats-Unis 39 - Un rapport pour la FDA recommande l'adoption de RFID
pour lutter contre les medicaments contrefaits

Source http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/034/34178.htm
Sources : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/C9hUo
Redacteur : Mireille Guyader, attache-sdv.mst@consulfrance-losangeles.org -
Peggy Rematier,
deputy-sdv.mst@consulfrance-sanfrancisco.org
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dimanche 11 février 2007

Le Vishing, après le Spam et le Phishing

Après le courrier indésirable ou Spam, le faux site internet ou Phishing, voici l'appel téléphonique non sollicité ou Vishing, pour VoIP Phishing...

Un logiciel génère plusieurs milliers d'appels simultanés gratuitement grâce à la Téléphonie sur IP ou VoIP. L'objectif est le même que pour les autres procédés, la récupération d'informations personnelles pour les revendre ou pour des escroqueries.

L'appel reçu est un message indiquant un problème urgent à vérifier, cela pourrait être un message simulant un appel de votre fournisseur d'électricité, de gaz... ou que votre carte de crédit a été utilisée frauduleusement... Ceux qui se font prendre, suivent les consignes qui indiquent de rappeler un numéro 'clientèle' où un message pré enregistré leur demande de saisir sur le clavier de leur téléphone différents renseignements, comme de confirmer leur numéro de carte de crédit et code... enregistrés automatiquement par un logiciel.

Une autre technique est le spam vocal ou Spit (Spam over IpTelephony).
Une autre encore est le Spim (Spam over Instant Messaging).

« Ce problème va sûrement s'intensifier en suivant le "modèle" du spam, indique Hervé Schauer, du cabinet de consultants en sécurité informatique HSC.

RSA présente les résultats de son enquête annuelle sur l’état des fraudes financières en ligne

Vers la fin du quotidien papier ?

Le e-paper, papier électronique, dont nous avons déjà parlé à plusieurs reprises, fait l'objet d'un article de l'édition de lundi du journal Le Monde sous le titre "Vers la fin du quotidien papier ?".

Plusieurs journaux testent des journaux lisibles sur une simple feuille électronique, dont Le Yantai Daily en Chine et Les Echos en France.

L'accès à l'information se fait de plus en plus via internet, les quotidiens gratuits envahissent les métros, les citoyens font entendre leur voix positive en parallèle des journaux. Cela ne remettra nullement en cause les quotidiens papier traditionnels, si ce n'est qu'ils devront continuer à s'adapter à la demande de leurs lecteurs, ce qu'ils ont déjà commencé à faire au travers de leurs sites internet.

Rappelons également qu'au sein de vos entreprises, une autre révolution est en route avec le papier communiquant.

44 MILLIONS D'ADULTES AMÉRICAINS, soit environ un tiers des internautes, s'informaient chaque jour sur le Web, fin 2005, contre 27 millions en mars 2002, selon le Pew Internet Project.

CHEZ LES MOINS DE 36 ANS, 46 % des personnes connectées en haut débit s'informent quotidiennement sur la Toile, contre 21 % des jeunes sans connection rapide. Cet effet se retrouve chez les 36-50 ans (40 % contre 30 %) et les plus de 50 ans (43 % contre 26 %).

SUR INTERNET
Site de l'institut d'enquêtes américain
Site de l'association mondiale des imprimeurs et éditeurs

samedi 10 février 2007

Encourager les filles a s'engager dans les sciences de l'information

Beaucoup de responsables dans l'industrie de l'informatique et de l'électronique se rendent compte qu'il faut encourager les jeunes filles a s'engager en sciences et technologie pour remédier a terme au déséquilibre des sexes dans leur secteur.

En 1999, IBM a lancé des programmes et des colonies de vacances pour des jeunes filles de 12 et 13 ans, pour les encourager a s'intéresser aux maths et sciences a l'École, en espérant d'éventuellement ces jeunes filles s'orientent une vie professionnelle dans le secteur. Leur programme EXITE (EXploring Interests in Technology and Engineering) permet de participer a des projets tels que creer un site web, assembler des PC ou faire de la glace avec du nitrogène liquide. En 2006, il y a eu ainsi 50 programmes d'une semaine offerts par IBM.

Cisco a a son tour récemment lance une initiative, The Girls/Women in Technology Initiative, qui, en complément avec le National Center for Women and Information Technology, offre des sites web et des programmes depuis le CP jusqu'au lycée. Par ailleurs Cisco étend cette entreprise aux pays en voie de développement.

Pour en savoir plus, contacts :
- IBM EXITE Camps
http://www.ibm.com/ibm/ibmgives/grant/education/camp.shtml
- Cisco Women's Initiatives
http://redirectix.bulletins-electroniques.com/C55aB
- National Center for Women and Information Technology
http://www.ncwit.org/
Sources : http://www.infoworld.com/article/07/01/29/05FEwomentechteen_1.html
Redacteur : Elodie Sutton assistant-stic.mst@ambafrance-us.org
BE Etats-Unis numero 65 (9/01/2007) - Ambassade de France aux Etats-Unis /
ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com

vendredi 9 février 2007

Management : de l'apprentissage et du leadership

Positionnez une échelle au milieu d'une pièce, et accrochez une banane au plafond, sous l'échelle. Le plafond est équipé d'un système d'arrosage diffusant de l'eau glacée lorsque l'échelle est utilisée...

Mettez cinq chimpanzés dans la pièce. L'un d'eux, voyant la banane, grimpe et pour tenter d'attraper le fruit pour le déguster... De l'eau glacée arrose tous les singes.
Un autre singe tente l'expérience, et ils se font encore tous tremper par cette eau glaciale.

En très peu de temps, dès qu'un singe tente de monter, les autres se jettent sur lui pour le frapper et l'empêcher de grimper. Plus aucun des singes n'essaie alors de reproduire l'expérience...

Remplacez l'un des singes par un singe n'ayant pas vécu cette expérience.
Naturellement, celui-ci va être attiré par la banane... et se faire agresser par les quatre autres singes.
Continuez à remplacer les singes un par un. Arrive un moment où plus aucun des singes présents dans la pièce n'a été arrosé d'eau glacée. Pourtant à chaque fois qu'un nouveau singe est remplacé et se dirige vers l'échelle, les autres se jettent sur lui.

Pourquoi ? Si les singes pouvaient s'expliquer, ils diraient sans doute "Parce que c'est ainsi que cela a toujours été..."

Le lien entre l'apprentissage et le leadership est extrêmement fort.

Afin de développer une dynamique d'entreprise, il convient de prendre du recul, de noter les 'normes, 'habitudes', 'choses que l'on a toujours fait ainsi', puis de se poser, ensemble, la question "Comment pourrait-on faire autrement ? Cela pourrait-il être mieux ?"

You see things; and you say, 'Why?'
But I dream things that never were; and I say, "Why not?"
George Bernard Shaw, "Back to Methuselah" (1921), part 1, act 1

jeudi 8 février 2007

Réduire drastiquement les émissions de CO2 dans la fabrication du béton

Voici une nouvelle avancée des nano sciences, qui pourrait permettre à elle seule d'atteindre 1/5ème des objectifs du Protocole de Kyoto !


Des chercheurs du MIT, dans un projet financé par le groupe Lafarge, ont analysé la nano structure de différents ciments entrant dans la fabrication du béton. Ils ont découvert que tous les ciments possèdent une nano structure identique, à l'échelle d'un composant calcium-silicate-hydrate (C-S-H), source des caractéristiques physiques qui font l'intérêt du béton dans la construction.

La production de ciment, à un taux actuel de 2,35 milliards de tonnes par an, est fortement génératrice de rejets de Co2.

Les chercheurs sont confiants dans le fait de pouvoir réduire d'au moins 10% ces rejets, ce qui permettrait d'atteindre 1/5ème du protocole de Kyoto.

"If everything depends on the organizational structure of the nanoparticles that make up concrete, rather than on the material itself, we can conceivably replace it with a material that has concrete's other characteristics--strength, durability, mass availability and low cost--but does not release so much CO2 into the atmosphere during manufacture," a précisé le Professeur Franz-Josef Ulm.

mercredi 7 février 2007

Boostez VISTA grâce à une simple clef USB

A l'occasion de la Professional Developer Conference organisée à Los Angeles, Microsoft a indiqué qu'il était possible de booster Windows Vista grâce à l'utilisation d'une clef mémoire USB.

Vista intègre un mécanisme appelé Superfetch qui permet de précharger en mémoire les programmes les plus employés par l'utilisateur pour accélérer leur lancement.


"Superfetch fonctionne très bien si vous avez une mémoire d'une capacité raisonnable, et merveilleusement bien si vous avez des extensions de mémoire", a indiqué à Los Angeles, Jim Alchin, le vice-président du groupe Microsoft chargé des plates-formes Windows.

Superfetch ajoute la mémoire de la clé USB à la mémoire virtuelle du système Vista. L'utilisateur peut retirer la clé USB à tout moment sans affecter la stabilité du système. L'information sur la clef USB est chiffrée afin de sécuriser les données utilisées pour l'accélération.

Vista intègre également d'autres technologies d'accélération comme la défragmentation automatique du disque dur, ainsi que la gestion de disques dur hybrides.

Un disque dur hybride est un nouveau type de disque dur, qui possède une mémoire flash tampon non volatile intégrée. Si votre ordinateur est équipé d'un disque dur hybride, Windows Vista l'utilise pour démarrer, passer en mode veille prolongée et redémarrer plus rapidement. Il est notamment utilisé avec le mode Veille Avancée de Vista, et particulièrement intéressant pour prolonger la durée de vie des batteries de portables.

Vista fournit également des outils permettant à l'utilisateur de détecter d'éventuels goulots d'étranglement dans les performances du système.

Messieurs les fabricants, produisez-nous des barrettes mémoires flash directement insérables dans nos ordinateurs !

Rappelez-vous également des fabuleux disques SSD dont nous avions parlé récemment !

mardi 6 février 2007

La résurrection de la bactérie Deinococcus radiodurans enfin élucidée

En 1956, en étudiant la stérilisation de conserves de viande par application d'un rayonnement gamma, on découvrit Deinococcus radiodurans, capable de survivre à une irradiation d’une dose 5 000 fois la dose mortelle chez l’homme. Depuis, son endurance n'a cessé de surprendre les chercheurs qui l'ont étudiée. Recemment, son 'secret' a été percé.


Lors de ces conditions extrêmes, l'ADN de la bactérie est éclatée en plusieurs centaines de fragments, les chromosomes sont pulvérisés. Pourtant, en seulement quelques heures, Deinococcus radiodurans reconstitue entièrement son patrimoine génétique et revient à la vie.

Les mécanismes de ce 'miracle' ont été mis à jour par l'équipe dirigée par Miroslav Radman de l’unité Inserm 571 à la faculté de Médecine Necker-Enfants Malades et de l’Université René Descartes. La première phase rassemble dans l’ordre correct tous les fragments. La deuxième phase reconstitue les chromosomes par recombinaison génétique.

Selon Miroslav Radman, « la bactérie Deinococcus radiodurans serait peut-être le meilleur candidat pour ensemencer la vie sur les planète stériles. » Cette découverte fondamentale pourrait être la base d'une nouvelle médecine régénérative.

Transposons ce mécanisme au traitement de l'information dans vos systèmes de communication... Cela pourrait conduire à de nouveaux développements de codes détecteurs et correcteurs d'erreurs, recréant les chaînes d'information pratiquement détruites par une mauvaise transmission ou une quasi destruction d'une unité de stockage ?

Pensez à l'importance de l'ensemble des informations que vous générez, traitez, stockez, chaque jour dans votre entreprise...
Avez-vous, vous aussi, pensé aux conditions extrêmes qui pourraient les altérer ou les détruire ? Avez-vous mis en place un mécanisme vous permettant de récupérer ces données ? Avez-vous un plan de continuité, et de reprise, d'activité aussi efficace que Deinococcus radiodurans ?

lundi 5 février 2007

Votre Usine Personnelle : fabriquez des objets chez vous

La créativité, la capacité à concevoir des objets innovants, est souvent limitée par la difficulté, l'éloignement, et le coût de réalisation de prototypes, voire de mini séries permettant de démarrer des tests marché. Déjà abordée dans un message précédent, l'avenir est à capacité personnelle d'innovation, de conception sur mesure, de fabrication, pour entreprendre au quotidien.

Un Fab Lab donne à un utilisateur, partout dans le monde, la capacité de concevoir, designer, développer, fabriquer, et tester à peu près n'importe quel produit !

Rendre disponible cette capacité de production d'objets, à une précision de quelques microns, est un des projets mené par Neil Gershenfled, professeur de physique au Massachussets Institute of Technology de Boston (MIT).

En 2001, la National Science Foundation à Washington, un centre du "Center for Bits and Atoms" ou CBA, financé par le MIT, s'est lancé dans un projet interdisciplinaire visant à concrétiser la révolution digitale et la rendre accessible à des individus ou sociétés éloignées de ressources ou moyens sophistiqués.

Ainsi sont nés les Fab Labs, systèmes de production autonomes individuels, intégrant des machines outils et des logiciels open source.

Aujourd'hui, les labs développés incluent un système à découpe laser capable de réaliser des structures 2D ou 3D, un système de découpe dans le cuivre capable de fabriquer des antennes et des circuits, un tour de précision capable de fabriquer des cartes mères électroniques et des pièces détachées, et une série de composants électroniques et d'outils de programmation pour des micro contrôleurs low-cost très rapides.
Les logiciels permettant de transformer tout format de description numérique en commandes pour les Fab Labs sont également fournis, ainsi qu'un moyen de partager ses conceptions et réalisations pour tirer parti des idées des autres propriétaires de Fab Labs.

En Norvège, un Fab Lab fabrique des réseaux sans fil pour aider les bergers à suivre leurs troupeaux de rennes, et les marins à surveiller les flottes de bateaux.
Au Ghana, un Fab Lab est utilisé par des étudiants pour fabriquer des climatiseurs low-cost et des antennes de télévision.
En Inde, un Fab Lab à Pabal est employé pour fabriquer des pièces détachées permettant de réparer des copieurs hors d'usage, des outils fiables pour tester la qualité du lait, et des systèmes de diagnostiques pour le sang humain.
Au Costa Rica, un Fab Lab fabrique des réseaux de capteurs et d'actuateurs.
A Boston, uUn Fab Lab réalise des bijoux, des jouets, et des objets à base de matériaux recyclés.
Tous les sites sont équipés du même équipement et des mêmes possibilités, il leur est donc possible de partager leurs designs de manière numérique, formant ainsi un réseau de propriétés intellectuelles et d'idées innovantes.

Un Fab Lab coûte aujourd'hui environ 15000 €, mais ce prix devrait pouvoir rapidement être abaissé. Demain, vous pourrez avoir un Fab Lab de la taille d'un copieur, et fabriquer vos propres objets dans votre garage, ou réaliser les prototypes de vos futurs produits, qui développeront le chiffre d'affaires de votre PME.

"Demain, nous pourrons tous être des entrepreneurs personnels, à moindre coût", précise Neil Gershenfled. "Donnez aux gens des Personal Computers (PC), ils fabriqueront leurs propres programmes. Donnez leur des Personal Fabricator (PF), ils fabriqueront leurs propres objets."
"Avec la miniaturisation de l'informatique, n'importe quel consommateur est susceptible de fabriquer un objet sur mesure". Un garçon de 14 ans a fabriquer son propre jouet, une voiture robot, avec le Fab Lab de norvège...

Regardez le reportage "Fab Lab : du high-tech contre la misère". Située dans l'ouest de l'Inde dans la province du Maharashtra Pabal, cette école accueille depuis 1983 des jeunes qui sont formés à divers travaux manuels. Du détecteur de nappes phréatiques aux tracteurs fait maison, en passant par les lampes torches… Tout est inventé dans un petit village qui, il y a 20 ans, vivait comme au moyen âge.

L'article du journal La Tribune, de Yan de Kerorguen, rapporte que Franck Gehry, architecte du projet de la Fondation Louis Vuitton au Jardin d'acclimatation, et du musée Guggenheim de Bilbao utilise le PF pour réaliser certaines de ses maquettes.

Selon Joël de Rosnay, "le fab lab représente une des technologies les plus prometteuses des années à venir."

"Il existe un potentiel économique fabuleux", n'hésite à pas à compléter Neil Gershenfeld dans le magazine The Economist. Imaginez des Personal Fabricator un peu partout dans le monde, vous téléchargez votre objet et le construisez immédiatement...

dimanche 4 février 2007

Les grands opérateurs mobiles veulent créer un rival à Google

Les grands opérateurs de téléphonie mobile, Vodafone, France Télécom, Telefonica, Deutsche Telekom, Hutchinson Whampoa, Telecom Italia et un opérateur américain, Cingular, vont se réunir la semaine prochaine à Barcelone pour discuter de la création d'un moteur de recherche commun, concurrent des américains Google et Yahoo!, rapporte dimanche le journal britannique Sunday Telegraph.

Source AFP 4 février 2007

samedi 3 février 2007

La nanotechnologie sauvera-t-elle la planète ?

"Il ne fait plus guère de doutes aujourd’hui que l’utilisation outrancière de l’énergie fossile est devenue une menace imminente pour l’équilibre de notre biosphère. Pas de doute non plus sur la nature de la « délivrance » qui viendra d’une avancée technologique déterminante capable de produire une énergie propre et sûre à moindre coût. Mais de quelle nature sera cette innovation ?"

Je vous invite donc à lire ce très intéressant article publié sur AgoraVox :
La nanotechnologie sauvera-t-elle la planète ?

Et pour s'assurer de choisir les bonnes options en toute connaissance de cause, rappelons que l'Agence française de sécurité sanitaire de l'environnement et du travail (Afsset) estimait, en juin 2006, que « les études toxicologiques, in vitro et chez l'animal, sur les nano particules sont encore très peu nombreuses mais établissent l'existence de risques potentiels de toxicité ».

Ni intrinsèquement bénéfiques ni néfastes, les nano objets seront ce que nous en ferons.
Sauf si leur évolution vient à nous échapper... ce qui pourrait arriver dans le cadre d'un rapprochement des nano sciences et des sciences du vivant. Sujet de discussion du Sénat depuis déjà 2004.

La singularité technologique : un chemin vers le posthumain ?
Nanomonde : entre science et fiction. Quelles visions du futur ?
« Dans trente ans nous aurons les technologies nécessaires pour créer des intelligences super-humaines. Très rapidement, après cet événement, l’ère humaine sera terminée ».
Vernor Vinge, The Technological Singularity, 1993

vendredi 2 février 2007

Le e-papier continue sa progression

Dans mon article du 5 janvier 2007 sur le e-paper, je vous annonçais la mise en production industrielle de papier électronique par la société Plastic Logic.


Toshiba présente également des prototypes, dont la résolution semble actuellement moins performante mais dont l'accent a pour l'instant été mis sur la recherche d'une très faible consommation électrique. Avec un taux de contraste de 12:1, le papier électronique de Toshiba consomme seulement 4mW en deux niveaux de gris, et 20mW en 16 niveaux de gris, et dispose d'un temps de réponse de 20ms. Aucune indication sur une éventuelle mise en production n'a été faite, contrairement à l'investissement massif annoncé par Plastic Logic

Le e-paper, avec son e-ink, représente une alternative très prometteuse par rapport aux alternatives à base de technologies plus traditionnelles d'écrans rendus souples par l'utilisation de matériaux et de composants mélangés à du plastique.

Rappelons que le papier électronique présente l'énorme avantage de filtrer la lumière, à la manière des encres traditionnelles, offrant ainsi un confort de lecture inégalé par les écrans traditionnels qui construisent une image en émettant de la lumière.

jeudi 1 février 2007

Gagnez un voyage dans l'espace !

Le magazine britannique New Scientist lance aujourd'hui un concours et offre un voyage dans l'espace à celui ou celle qui répondra le mieux à la question: "Quelle est la meilleure invention brevetée, et pourquoi?".


Le gagnant du concours sera propulsé à 100 km de la terre dans un vaisseau en compagnie d'un pilote, d'où il pourra admirer la planète bleue et expérimenter l'état d'apesanteur pendant quelques minutes.

Les candidats au concours doivent justifier leur choix de la meilleure invention brevetée dans un texte de 250 mots sur le site internet winatriptospace.co.uk.

Le concours est ouvert jusqu'au 30 avril et le gagnant sera annoncé le 31 mai.

L'heureux élu devra subir un entraînement de quatre jours avant le voyage dans l'espace prévu pour durer une heure et demi.

Le vaisseau spatial Xerus est développé par la compagnie aéronautique XCor établie en Californie et Space Adventure, une compagnie américaine qui envoie depuis 2001 des touristes dans l'espace sur la station spatiale internationale.