samedi 27 mars 2010

PME : osez la propriété intellectuelle ! Pour mieux Innover et Entreprendre

La DGCIS a fait réaliser un guide pratique de management de la propriété intellectuelle à l’attention des PME, afin de démystifier la propriété intellectuelle et de leur permettre de mieux comprendre ses enjeux pour la compétitivité de l’entreprise. Ce guide qui se veut décomplexant et pédagogique apporte une série de conseils pour chaque moment-clé de la vie d’une entreprise et présente de nombreux exemples de bonnes pratiques en matière de stratégie de propriété industrielle, pour aider les PME à protéger et à valoriser leurs innovations et savoirs faire.


Ce guide, qui peut s’articuler autour de plusieurs parcours de lecture, s’adresse aux dirigeants de PME, aux adhérents des pôles de compétitivité, aux partenaires du développement des PME, qu’ils soient ou non spécialistes de la propriété industrielle et, plus largement, à tous les responsables des principales fonctions des entreprises (stratégie, R&D, achats, finances, RH, documentation…).

Un guide très pratique de 117 pages, agréable à lire et fourmillant de conseils.

Source : http://www.pme.gouv.fr/index.php

mardi 23 mars 2010

2009 : année de croissance pour les éditeurs en mode SaaS

Les éditeurs ayant adopté une stratégie SaaS - Software-As-A-Service - consistant à commercialiser leurs solutions sous la forme d'abonnements mensuels par utilisateurs ont tiré leur épingle du jeu en 2009.
Forrester Research estime que le chiffre d'affaires de ces éditeurs Saas a augmenté en moyenne de 7,98 % l'an dernier.

« Tous les fournisseurs d'applications en mode Saas ont généré de la croissance, depuis Ariba avec son modeste + 0,44 %, jusqu'à Successfactors dont la progression est la meilleure (+ 38,73 %) », note l'analyste Ray Wang sur son blog A Software Insider's Point of View.

Les éditeurs restés en mode traditionnel de licence ont eux presque tous connus une année 2009 en décroissance de chiffre d'affaires.

vendredi 12 mars 2010

Les anciens de Google au service de l'innovation américaine ?

En investissant dans de nombreuses jeunes pousses de la Silicon Valley, les anciens employés du géant de l'Internet favorisent l'éclosion d'une nouvelle génération d'innovations sur le web. Ce cercle très fermé des "alumnis" investisseurs de Google est un puissant moteur de création de richesse aux Etats-Unis. Depuis son introduction en bourse il y a six ans, Google a en effet généré plus de 170 milliards de dollars de retour sur investissements pour ses actionnaires, parmi lesquels on compte de nombreux employés ou anciens employés de la marque multicolore. Ces multimillionnaires sont pour la plupart jeunes, très au fait des dernières technologies du web et qui plus est très bien connectés à l'ensemble des acteurs de la Silicon Valley.

D'après une étude menée par "YouNoodle", publiée dans Business Week, ce sont plus de 40 "ex-Googlers" qui auraient investi dans près de 200 jeunes pousses depuis 2005. Une demi-douzaine de responsables de haut niveau de Google, à l'instar du PDG Eric Schmidt ou des fondateurs Larry Page et Sergey Brin, apportent également un soutien financier à plusieurs jeunes pousses.

Pour les analystes américains des investissements à risques, les "Googlers" ont beaucoup plus en commun qu'un simple logo sur une fiche de paie. A la différence des traditionnels investisseurs, capitaux-risqueurs et business angels, les "Googlers" aiment à s'échanger leurs idées de placement et à collectivement soutenir des entreprises. Autre particularité, ils s'engagent en général dans des affaires très risquées mais où le retour sur investissement peut être considérable. Ils apportent également une expertise de qualité et un soutien indispensable aux jeunes pousses, notamment grâce à leurs réseaux.

Cette prise de risque conjuguée à leur forte activité, notamment au cours des deux ou trois dernières années, ont fait de ces "Google Angels" les instigateurs d'une nouvelle vague d'innovation technologique dans le secteur. Parmi les jeunes pousses épaulées par les "Googlers" se trouvent notamment Twitter, Tesla Motors, Mint.com ou Tapulous, créateur de jeux vidéo pour iPhone. Grâce au soutien financier et technologique de plusieurs "Googlers", Tapulous génère désormais chaque mois plus d'un million de dollars de chiffre d'affaires. Mint.com, qui propose des outils en ligne pour gérer ses comptes bancaires, s'est quand à lui fait racheter en 2009 par Intuit, le leader du marché, pour 170 millions de dollars.

L'investisseur le plus actif parmi les anciens employés de Google s'appelle Aydin Senkut. Ce turc de 40 ans a investi entre 25.000 et 150.000 dollars dans plus de 60 start-ups. Senkut a rejoint Google en 1999 comme le 63ème employé de la société. Devenu multimillionnaire six ans plus tard, il quittait l'entreprise. A ce jour, ce sont pas moins de 11 entreprises que Senkut a soutenues qui ont été acquises par quelques grands noms comme AT&T, Microsoft et bien sûr... Google. Si Senkut est devenu une figure parmi les "Google Angels", d'autres ne sont pas moins actifs ; et chaque année la communauté s'agrandit.

Ainsi, alors que Google poursuit son ascension dans un climat de prospérité, la société met touen oeuvre pour conserver l'esprit entrepreneurial de ses débuts. De ce point de vue, elle est fidèle à ses idéaux en faisant confiance à ses anciens employés qui ont à leur tour un impact considérable sur l'écosystème de la Silicon Valley. Vu des Etats-Unis, beaucoup commencent ici à mieux comprendre les répercussions sur l'innovation que peuvent avoir les anciens employés d'entreprises à succès. En alimentant l'offre de projets innovants et risqués, ces acteurs de l'innovation représentent en effet une ressource pour les grandes entreprises cherchant à rester "in".

De toute évidence, il n'y a que des avantages à ce que Google conserve et développe des liens forts avec ses anciens employés. Ce mode d'investissement, à très haut risque, collectif mais proche d'une grande entreprise, devrait s'intensifier dans les années à venir, voire s'étendre à autres géants de la "Valley". Au final, et pour certains secteurs, la stratégie des grandes entreprises innovantes pourrait s'inspirer du modèle qui consiste à pousser ses employés les plus fortunés à quitter l'entreprise afin qu'ils puissent créer un flux de projets au service de l'innovation mais aussi, et sans doute avant tout, au service de leur maison d'origine. De ce nouveau paradigme se dégage une fois de plus un trait caractéristique de la culture entrepreneuriale américaine : la connexion avec les alumnis.

Source : "And Google Begat", Spencer E. Ante and Kimberly Weisul, Bloomberg Business Week, 08/03/2010
Rédacteur : Yann Le Beux, deputy2-inno.mst@consulfrance-boston.org
BE Etats-Unis numéro 199 (12/03/2010) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62585.htm

jeudi 11 mars 2010

Baisse de 30% des volumes de courriers d'ici 2015 : La Poste rêve de téléphonie

La Poste prévoit une baisse de 30% du volume de courriers d'ici 2015, elle pourrait s'appuyer sur son réseau de 17 000 points de distributions à travers la France pour proposer prochainement des offres de téléphonie mobile. Nom de code interne à La Poste : "chrome".

mardi 9 mars 2010

Cloud Computing : une révolution en marche accélérée

Le cabinet Pierre Audouin Consultants vient de publier une étude The European Software Industry mettant en avant la transformation de l'industrie du logiciel et de l'informatique vers une 'industrie lourde' basée sur les concepts et business modèles du Cloud Computing


Le marché du Cloud Computing a atteint 4 milliards d'euros en Europe en 2009, en progression de +20%. Cette croissance devrait se maintenir et ce mode de production aligné sur les besoins métiers s'appuyant sur des unités de production virtualisées disponibles au travers d'internet devrait représenter 13% du marché de l'informatique et des services en 2015.