lundi 27 juillet 2009

Le livre vert GreenIT des éditeurs de logiciels par Syntec Informatique

Le Syntec Informatique, chambre professionnelle des SSII et des éditeurs de logiciels a publié un livre vert qui porte "l'ambition d’ouvrir la voie et de montrer comment utiliser les Technologies de l’Information et de la Communication comme levier de développement durable dans
tous les secteurs de l’économie."


Le livre vert du Syntec Informatique porte sur 3 axes de réflexion qui regroupent 10 volumes.

Un volume sera publié tous les trimestres pendant les 24 prochains mois.


  • Dématérialisation

  • Télétravail, télé-présence, communications unifiées

  • Optimisation des processus métier

  • Eco-conception, collecte et recyclage des déchets

  • Comptabilité carbone

  • Gestion de la conformité réglementaire et dimensions sociétales

  • Poste de travail

  • Impression

  • Centre informatique (serveur, stockage, réseau)

  • Architecture logicielle

Attendons de voir chaque document, mais je regrette pour l'instant ce plan qui est une liste des éléments et manières de travailler d'aujourd'hui sur lesquelles la question est posée sous forme d'optimisation de l'empreinte carbone.

Ce n'est pas une optimisation qui permettra d'entrer dans l'ère verte mais une profonde remise à plat de notre manière de travailler et d'échanger.

Un exemple ? : Le SaaS ou Software-As-A-Service est un des composants d'un chapitre sur l'architecture logicielle... Vu comme un composant technique alors qu'en prenant ce sujet sous l'angle principal il serait interessant d'analyser son impact sur la dématérialisation, le poste de travail, la manière même de concevoir un logiciel (voir à ce sujet mon article sur ce thème - en anglais - sur mon Blog "Business-As-A-Service").
Il est certainement temps de donner plus de pouvoir aux utilisateurs des logiciels pour qu'ils inventent la manière dont ils consommeront écologiquement les applications !
Quand au groupe de travail GreenIT annoncé en janvier 2009 et qui devait rendre ses conclusions en mai 2009, si quelqu'un a trouvé ses conclusions cela m'interesse...


samedi 25 juillet 2009

10 fois plus d'utilisateurs d'Internet en France en 10 ans


1999

2009

Nombre de connectés

3 millions

29 millions

Taux de pénétration

6,9 %

60,4 %

Nombre d'utilisateur de mail

2,5 millions

25,9 millions

Nombre d'acheteur en ligne

209 000

20 millions

Source : Observatoire des usages d'Internet - Mediamétrie mai 2009

Internet n'a pas seulement vu son nombre d'utilisateur fortement multiplié, il a surtout considérablement changé la manière dont nous cherchons une solution à un problème quotidien, dont nous consommons l'information, et a vu le paysage professionnel commencer une mutation qui n'en est qu'à ses balbutiements encore !

dimanche 19 juillet 2009

Les pays du Nord Européen sont les champions du monde des TIC

Ce classement, établi par "The Economist" voit la France se placer en 15ème position - elle était en 22ème position en 2008.

Le Danemark, la Suède, les Pays-Bas et la Norvège occupent les premières places devant les États-Unis !

Les 10 nations les plus numériques
Rang 2009 Rang 2008 Pays Score 2009 Score 2008
1 5 Danemark 8,87 8,83
2 3 Suède 8,67 8,85
3 7 Pays-Bas 8,64 8,74
4 11 Norvège 8,62 8,60
5 1 Etats-Unis 8,60 8,95
6 4 Autriche 8,45 8,83
7 6 Singapour 8,35 8,74
8 2 Hong Kong 8,33 8,91
9 12 Canada 8,33 8,49
10 13 Finlande 8,30 8,42
Source : The Economist

Méthodologie :

L'étude "e-Readiness", réalisée par "The Economist" en partenariat avec IBM, répertorie les 70 économies les plus importantes du monde et les classe selon leur capacité à utiliser les TIC.

L'étude prend en compte six grands critères :

l'environnement économique (dynamisme économique, stabilité politique, fiscalité, etc.) pèse pour 15% du score global de chaque pays,

l'environnement social et culturel (niveau d'éducation, dépenses de R&D, etc.) pèse pour 15% du score,

l'environnement législatif (efficacité des lois, niveau de censure du Web, lutte contre le cybercrime, la protection des données, etc.) pèse pour 10% du score,

la politique gouvernementale (vision politique du Web, dynamisme du gouvernement, investissement publics en faveur des TIC, etc.) pèse pour 15% du score,

les outils et infrastructures numériques (taux de pénétration du haut débit et de la téléphonie mobile, nombre d'internautes, etc.) pèse pour 15% du score,

la démocratisation des usages (usages d'Internet, dépenses des particuliers et des entreprises, vitalité du e-commerce, etc.) pèse pour 25% du score.