vendredi 29 juin 2007

Panorama sur le financement des nouvelles sociétés en 2006

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43419.htm

Le "Global Entrepreneurship Monitor" (GEM) a publié la version 2006 de son étude sur l'entrepreneuriat. Les principales conclusions de cette étude menée à travers 42 pays, dont la France, sont :

  • moins d'une jeune pousse sur 10.000 a bénéficié de capital-risque à sa création ;
  • le montant levé moyen pour une création d'entreprise est de 65 000 dollars, dont 62% sont apportés par les créateurs, le reste provenant essentiellement de la famille, des amis et connaissances de l'entrepreneur ;
  • les entrepreneurs sont quatre fois plus souvent eux-mêmes des investisseurs dans d'autres sociétés que les non entrepreneurs ;
  • le retour sur investissement attendu augmente avec la diminution des liens entre investisseur et entrepreneurs. Un investisseur "ami" aura en effet tendance à exiger moins de retours financiers qu'un "inconnu" ;
  • les fonds de capital-risque ont investi une moyenne de 8,6 millions de dollars dans de nouvelles sociétés aux Etats-Unis, valeur à comparer au 1,6 million de dollars investi en moyenne dans de jeunes pousses des autres pays du G7.

Il est rappelé également dans cette étude que les jeunes pousses ont un impact immédiat très fort sur l'économie d'un pays en stimulant fortement les dépenses. En effet, la plus grande part des investissements est directement injectée dans l'économie au travers des salaires versés et des dépenses d'équipements et de services nécessaires au lancement de toute nouvelle activité. Les investissements dans des sociétés en création représentent environ 4% des 42 pays sondés.

GEM est un consortium lancé en 1999 par Babson Collège dans le Massachusetts et London Business School de Londres. L'étude est menée par des sondages au travers d'un réseau d'institutions dans chaque pays analysé. Le relais de l'étude en France a été l'EM Lyon.

mercredi 27 juin 2007

750 euros d'amende si vous omettez les informations légales sur votre site web ou vos mails !

Le décret n° 2007-750 du 9 mai 2007 "relatif au registre du commerce et des sociétés et modifiant le code de commerce" et l'article Art. R. 123-237, imposent de nouvelles obligations à vos entreprises en terme de mentions légales sur vos 'documents d'entreprises', notamment les sites internet et les mails.

Toutes les sociétés doivent désormais afficher le SIREN, le RCS, greffe, siège social, etc., quels que soient l'activité de l'entreprise et le caractère du site web.

Ce décret vient compléter le dispositif énoncé en 2004 dans la loi pour la confiance en l'économie numérique [LCEN, NDLR]. Les sites Web à caractère commercial devaient indiquer le RCS, le greffe d'immatriculation, le lieu du siège social, etc., explique Benoît Tabaka, juriste en droit de l'Internet. A présent tous les sites Web sont concernés. » La nouveauté concerne également tous les documents de l'entreprise, et donc a priori les e-mails.

Autre nouveauté, les contrevenants s'exposent désormais à une amende de IV e catégorie, soit de 750 euros ! « La mention du SIREN n'ajoute rien à celle du RCS [qui permet entre autres de vérifier si l'entreprise est en liquidation judiciaire, NDLR], en revanche l'amende devrait inciter fortement les entreprises à s'y conformer », estime Nicolas Samarcq, juriste TIC pour le site http://www.lexagone.com/.

Art. R. 123-237. Toute personne immatriculée indique sur ses factures, notes de commande, tarifs et documents publicitaires ainsi que sur toutes correspondances et tous récépissés concernant son activité et signés par elle ou en son nom :
1° Le numéro unique d'identification de l'entreprise délivré conformément à l'article R. 123-235 ;
2° La mention RCS suivie du nom de la ville où se trouve le greffe où elle est immatriculée ;
3° Le lieu de son siège social ;
4° Le cas échéant, qu'elle est en état de liquidation ;
5° Si elle est une société commerciale dont le siège est à l'étranger, outre les renseignements mentionnés aux 3° et 4°, sa dénomination, sa forme juridique et le numéro d'immatriculation dans l'Etat où elle a son siège, s'il en existe un ;
6° Le cas échéant, la qualité de locataire-gérant ou de gérant-mandataire ;
7° Si elle est bénéficiaire d'un contrat d'appui au projet d'entreprise pour la création ou la reprise d'une activité économique au sens du chapitre VII du titre II du livre I er du code de commerce, la dénomination sociale de la personne morale responsable de l'appui, le lieu de son siège social, ainsi que son numéro unique d'identification.
Toute personne immatriculée indique en outre sur son site Internet la mention RCS suivie du nom de la ville où se trouve le greffe où elle est immatriculée, ainsi que des renseignements mentionnés aux 1°, 3° et 5°. Toute contravention aux dispositions des alinéas précédents est punie de l'amende prévue pour les contraventions de la 4 e classe.

mardi 26 juin 2007

Aucune entreprise française dans le classement InfoTech 100 2007 !

L'édition 2007 du classement InfoTech 100 ne contient aucune société française !

Ce classement prend certes fortement en compte les résultats financiers dans sa méthodologie, mais il est navrant de ne retrouver aucune société française dans les 100 premières sociétés œuvrant dans le domaine des TIC (technologies de l’information et de la communication).

Le secteur des Télécommunications est en tête, avec 25 entreprises, suivi des semi-conducteurs, des serveurs et périphériques, des services, et des équipements de communication.

Les Etats-Unis sont le principal pourvoyeur avec 50 entreprises sur 100 ! suivis par la zone asie et principalement Taiwan, avec 34 entreprises, l'Europe compte 13 entreprises.

Ce qui lie toutes ces entreprises ? Une capacité à rapidement diversifier leur portefeuille dans de nouveaux business, ou transformer des marchés existants en pépites.

Il ne vous reste plus qu'à hisser votre entreprise dans le classement 2008, positivez ! Et rappelez-vous que la croissance passe par l'innovation, et le développement de votre capital immatériel !

lundi 25 juin 2007

En 18 mois maximum, 80 % des entreprises ayant subi une catastrophe de type incendie ferment leurs portes

Un incendie ou tout autre sinistre gravissime fait tomber l'entreprise au bout d'un maximum de 18 mois, dans 80% des cas. Les études montrent que c'est l'impréparation des dirigeants qui explique ce nombre impressionnant d'hécatombes.

Il vous faut réagir, en amont, à tout ce qui peut survenir dans la vie de votre entreprise, quelle que soit sa taille, et mettre en place des mesures, souvent simples, pour éviter le pire.
Que feriez vous sans votre ordinateur de gestion ? Que se passerait-il si votre fichier client disparaissait ? Comment géreriez vous de ne plus pouvoir occuper vos locaux pendant plusieurs jours ? plusieurs semaines ? Comment feriez vous si votre système téléphonique ne répondait plus au numéro actuel et que vous deviez en changer rapidement ?

Les réponses sont parfois dans les procédures de sauvegarde, d'archivage, de redondance de certains équipements. Les réponses sont aussi très souvent dans un simple bon sens et des procédures écrites, que les intéresses pourront suivre en cas de problème, car dans l'urgence on n'a plus beaucoup de lucidité...

Seules 20% des sociétés n'ayant pas prévu et écrit de plan de continuité et de reprise d'activités s'en sortent... 80% de celles qui en ont planifié et testé un survivent à une catastrophe majeure.

Les démarches à adopter pour parer aux coups durs se trouvent sur le site internet itgovernance très didactique, en anglais, à destination des PDG, Directions Informatiques, Directions Juridiques.

jeudi 21 juin 2007

2007 : l'explosion des technologies RFID

Le rapport du Ministère de l'Économie, des Finances et de l'emploi sur "les étiquettes électroniques et la traçabilité des objets" met l'accent sur l'explosion probable des technologies RFID - ou étiquettes sans fil.

Divisée en trois parties : panorama, scénarii et actions, l'étude appuie sur l’importance pour les pouvoirs publics d’aider les entreprises nationales à conserver et développer leur savoir-faire en favorisant les innovations et la R&D.

En combinant ces technologies d'étiquettes radio avec des affichages à base d'encre électronique, votre entreprise peut tout à la fois assurer la traçabilité de ses produits, et également faire afficher des informations essentielles dynamiquement sur les étiquettes, à moindre coût.

La société française Nemoptic, que nous citions récemment dans un message consacré aux avancées en matières d'écrans à base d'e-paper, se positionne sur le marché des étiquettes dynamiques.

mardi 19 juin 2007

Un projecteur vidéo de la taille d'une boite d'allumettes

Explay, société Israélienne, vient de présenter, au SID 2007 Show, le plus petit vidéo projecteur jamais réalisé .

5 x 10 cm, 1300 lumens, une image de 1 mètre de diagonale !
Ce vidéo projecteur, baptisé IO nano projector, devrait être disponible commercialement dès début 2008. En le reliant à votre téléphone portable PDA vous pourrez réaliser des présentations commerciales de vos produits à tout moment.

Les sociéts israéliennes se distinguent dans ce domaine de la micro ou nano optique, ainsi que nous l'avions déjà évoqué en janvier avec la startup lumus.

lundi 18 juin 2007

Une équipe peut systématiquement améliorer sa performance

Un secteur croissant de recherche nommé "The Science of Team Success" tend à montrer que les groupes peuvent constamment améliorer leurs performances.

"Houston, we've had a problem," est la fameuse phrase annonçant la crise majeure à bord d'Apollo 13. A mi chemin de sa mission vers la lune, un des réservoirs d'oxygène explosa. Un groupe d'ingénieurs de la NASA fut assemblé. Leur mission : inventer un moyen pour que l'équipage survive et ramène leur vaisseau endommagé sur terre. Les ingénieurs réussirent leur mission, transformant un désastre annoncé en une légende sur l'efficacité du travail en équipe.

Bien que chacun s'accorde sur l'importance des groupes de travail, il est remarquable de constater que notre société se focalise sur l'individu. L'enseignement à l'école pousse chaque individu. Nous embauchons, formons, et récompensons les employés en tant d'individus. Et lorsque des équipes sont constituées, bien peu de cas et d'énergie sont consacrés à leur composition, entraînement, développement pour rendre effectif et efficace leur leadership.

La science suggère une autre voix bien plus efficace.

La première question à se poser est : faut-il une équipe pour résoudre ce problème ? Car il ne faut pas non plus se forcer à vouloir tout résoudre en équipe, certaines missions pouvant être remplies par un individu seul plus rapidement et efficacement.

La deuxième question est : quel type d'équipe me faut-il ? Certaines équipes, comme des commerciaux agissant sur des régions différentes, peuvent fonctionner de manière séparées pendant de longues périodes et ne nécessitent que des points de synchronisation. D'autres, à la manière d'une équipe chirurgicale, doivent être coordonnées en permanence.

Les membres d'une équipe apportent leur expérience, leur expertise, leur capacité de réflexion, leur connaissance de certaines solutions ou techniques. La capacité d'accès et d'usage efficiente de cette expertise distribuée est une caractéristique des équipes efficaces.

Des expériences sur ce thème ont été menées en 1995 par la psychologiste Diane Wei Liang, alors à l'Université du Minnesota, le psychologiste Richard L. Moreland de l'Université de Pittsburgh et Linda Argote, professeur en comportement organisationnel à l'Université de Carnegie Mellon. Elles ont démontré que des individus entraînés par groupes de trois retenaient mieux les taches à accomplir que des individus entraînés seuls. Les études ont également montré que les équipes stables étaient plus performantes que des équipes au sein desquelles était introduit du turnover en permutant des membres d'une équipe à une autre.

L'expert en comportement organisationnel Kyle Lewis à l'école de Management McCombs de l'Université du Texas à Austin a par la suite montré que la capacité d'une équipe à accéder aux connaissances distribuées était plus forte avec des face à face qu'avec des outils de collaboration à distance.

Le principal facteur de performance d'une équipe semble être liée à la compréhension de chaque membre des objectifs communs du groupe.
L'équipe performante est composée d'individus conscients des objectifs, des performances des autres membres, coordonnant leurs actions, aidant les autres, prenant des décisions, résolvant des conflits, et s'adaptant aux circonstances et aux nouvelles idées émergent du groupe.

Le rôle du leader d'équipe est clef, en premier lieu pour fixer et faire partager les objectifs à la constitution de l'équipe. Pendant l'action, le leader surveille la performance de l'équipe, diagnostique les écarts et aide l'équipe à en prendre conscience pour corriger le tir collectivement.

Les recherches semblent ainsi montrer qu'une équipe peut acquérir des capacités de fonctionnement performant, indépendamment du type de taches à mener !

Enseigner et entraîner des groupes d'élèves à développer ces capacités devrait se faire tôt, en même temps que l'enseignement des autres disciplines comme les mathématiques ou la géographie...

Sources et lectures d'approfondissement :

A Multiple-Goal, Multilevel Model of Feedback Effects on the Regulation of Individual and Team Performance. Richard P. DeShon, Steve W. J. Koz-lowski, Aaron M. Schmidt, Karen A. Milner and Darin Wiechmann in Journal of Applied Psychology, Vol. 89, No. 6, pages 1035-1056; December 2004.

An Evaluation of Generic Teamwork Skills Training with Action Teams: Effects on Cognitive and Skill-based Outcomes. Aleksander P. J. Ellis, Bradford S. Bell, Robert E. Ployhart, John R. Hollenbeck and Daniel R. Ilgen in Personnel Psychology, Vol. 58, No. 3, pages 641-672; Autumn 2005.

Enhancing the Effectiveness of Work Groups and Teams. Steve W. J. Koz-lowski and Daniel R. Ilgen in Psychological Science in the Public Interest, Vol. 7, No. 3, pages 77-124; December 2006.

samedi 16 juin 2007

PC : chute des prix attendue pour la rentrée

Les prix des PCs et autres portables devraient encore afficher une forte baisse dans les magasins, et spécialement en grande distribution, dès la rentrée 2007.

DELL a ainsi démarré une politique de distribution aux etats-unis via Wall-Mart, et la logique devrait être mise en place en France également. Christophe Burckart, Dell indique : «la distribution indirecte nous permettra de mieux atteindre les particuliers et les TPE».

Le prix de ces appareils ne fait que chuter, sous la pression de la concurrence et des exigences des consommateurs. Cela serait bien si cela ne compromettait l'emploi... Dell par exemple annonce en même temps le licenciement de 8800 personnes. Les petites entreprises locales, proches de votre entreprise, auprès desquelles vous trouvez réactivité, conseil, expertise pour venir dans vos locaux ne pourront suivre ce mouvement très longtemps; certaines ont d'ores et déjà mis la clef sous la porte.

Les contraintes sur les marges sont fortes pour ces revendeurs, la gestion de l'éco-contribution en a été une particulièrement prenante début 2006. La voie de sortie de ces entreprises ? Le service ! A condition que leurs clients soient plus clairvoyants sur leurs attentes en termes de remises qu'ils ne le sont sur les matériels. L'expertise et l'expérience des techniciens et ingénieurs commerciaux ne se fabrique pas sur une chaîne de montage.

Un service de qualité a un prix; la performance de votre entreprise est liée son capital immatériel, s'appuye sur la pertinence de vos investissements informatiques et télécoms, leur adéquation avec votre stratégie, la réactivité et à l'expertise de votre prestataire.

Celui-ci sera de plus en plus tenté de vous renvoyer vers votre grande surface favorite si vous n'avez pas une relation construite sur la durée, et vous installerez vous-mêmes les matériels. Par contre, exigez de ce prestataire un contrat au forfait, notamment pour le maintien en conditions opérationnelles de vos équipements, cherchez un intégrateur de solutions convergentes, pensez à la location évolutive, et vous améliorerez votre productivité.

vendredi 15 juin 2007

La visio-conférence IP Microsoft disponible dès septembre

A la rentrée prochaine, la version 2007 d'Office Live Meeting, jusqu'ici uniquement disponible sous forme d'abonnements, sera intégrée au serveur Office Communications Server 2007.


Votre entreprise pourra donc s'équiper directement un serveur de web-conférence intégrant la transmission de la video via IP, du son via de la voix sur IP, ainsi que du partage de toute application afin de travailler en mode collaboratif et à distance.
Ce mode de fonctionnement est encore trop peu usité en entreprise. Pensez au temps gagné, aux réductions de coûts de transports ou de salle de réunion ! La visio conférence nécessite un peu de pratique, quelques heures de réunion y contribueront. L'animation et la modération d'une telle réunion nécessite de la rigueur... extrêmement bénéfique car, enfin, les participants s'écoutent, ne s'interrompent pas, préparent leur réunion... et sont plus sereins. En effet, il est possible de traiter un sujet pointu en rassemblant différents managers et experts pour une heure de travail intensif sans perturber outre mesure le planning de chacun, sans avoir à se déplacer, et en sachant que dès la fin de la visio conférence il sera possible de traiter les urgences éventuelles.

Cette solution fait partie de l'ensemble homogène de solutions de communications unifiées développé par Microsoft, dont les outils sont intimement et naturellement intégrés à la suite Office, et utilisent les fonctionnalités nouvelles de la version 2007 du serveur Exchange.

mercredi 13 juin 2007

Formations subventionnées pour les petites sociétés high-tech

Le Fafiec, fonds de collecte et de financement de la formation pour la branche Syntec, vient d'annoncer un plan d'action spécial destiné aux entreprises de l'informatique, de l'ingénierie et du conseil avec moins de 10 personnes d'effectif.

Ce plan vise à les aider encore davantage dans leur action de formation, à la clé, une aide pouvant aller jusqu’à 6 000 € sur trois ans !

« Peu de TPE font appel à nos services, par manque de connaissance du système de formation professionnelle, à cause de démarches administratives fastidieuses ou simplement par manque de temps. Ce nouveau plan vise à leur faciliter la tâche », explique Roland Sirieix, responsable communication du Fafiec.

mardi 12 juin 2007

Microsoft ironise sur l'IPhone d'Apple

Cette vidéo réalisée par Microsoft met en avant un téléphone révolutionnaire, inimaginable, sensationnel... et parfaitement inutile !


Toute ressemblance avec le lancement d'un téléphone mobile "révolutionnaire" par Apple serait purement fortuite...

lundi 11 juin 2007

Les enfants utilisent l'électronique de plus en plus tôt

6,7 ans. C'est en moyenne l'âge auquel les enfants commencent à utiliser des objets électroniques, selon une étude réalisée par le cabinet américain NPD. Lors d'une étude du même genre, conduite en 2005, cette moyenne s'élevait à 8,1 ans.

D'après NPD, les premiers contacts des enfants avec la télévision ou l'ordinateur interviennent à un âge encore plus avancé, entre quatre ou cinq ans. En revanche, l'utilisation des baladeurs numériques comme les iPod ou les consoles portables, intervient un peu plus tard, à un âge moyen de neuf ans environ.

Cette étude a été réalisée en mars dernier aux Etats-Unis auprès d'adultes de plus de 25 ans et vivant avec des enfants âgés entre 4 et 14 ans. Source LCI.

A mettre en perspective par rapport à notre article "La majorité des patrons de PME installent eux-mêmes leur matériel informatique"; eux aussi, comme les enfants de cette étude, bricolent encore trop souvent et découvrent les TIC au lieu d'investir résolument pour bénéficier dans leur entreprise de "L'impact des TIC sur la productivité".

jeudi 7 juin 2007

Disque Dur 2.0 ? Vers le poste de travail 2.0 ?

A la suite de tant d'autres, Microsoft s'apprête à mettre en ligne son nouveau service Windows Live Folders, qui a été disponible pendant quelques heures pour des tests.

Ce qui pourrait être nouveau, en dehors de l'utilisation de techniques web 2.0 de type Ajax, en dehors de la possibilité de partager certains dossiers avec d'autres personnes et de gérer des droits de type lecture ou modification, serait d'imaginer que ce stockage distant puisse devenir votre stockage principal.

Aujourd'hui, ces espaces de stockage accessibles via le web servent de stockage secondaire. Vous y déposez des fichiers pour les rendre accessibles à d'autres personnes, pour les retrouver lorsque vous êtes en déplacement à la manière d'une clef USB.

Demain, l'espace disque de votre ordinateur pourrait devenir l'espace secondaire, temporaire, utilisé comme un cache pour accélérer les traitements des applicatifs 2.0 auxquels vous accéderez depuis votre navigateur internet.

En effet, un espace de stockage hébergé offre potentiellement de très nombreux avantages : la mutualisation rend le coût par Go très faible, vous pouvez virtualiser et redonder les espaces à moindre coût ce qui rend l'espace beaucoup plus fiable que votre disque dur local, vous pouvez ainsi avoir un système automatisé et quasi gratuit faisant à la fois office de stockage, de backup, et d'archivage, accessible à tout moment, de n'importe où...

Microsoft a par ailleurs annoncé, en partenariat avec la société Sandisk, un bureau virtuel complet sur clef USB !
L'intérêt d'une telle solution c'est d'avoir toujours son environnement de travail (principaux logiciels, fichiers bureautiques, contacts, mails, etc.) avec soi quel que soit le PC utilisé. L'utilisateur exploite alors en fonction des situations l'interface (écran, clavier, etc.) et la puissance de calcul (processeur, mémoire) d'un portable, d'un PC de bureau, au travail, à la maison voire dans un lieu public.

La sécurité ? Les techniques sont disponibles pour rendre ces espaces aussi sûrs que celui de votre PC, voire d'avantage si vous êtes une TPE ou une PMEet ne disposez pas de systèmes de backups fiables, ni de firewall sophistiqués... D'ailleurs, ces espaces de stockage pourraient à terme jouer le rôle de boîtier de sécurité UTM virtuel, vous dispensant d'avoir ce type de boîtier de sécurité multifonction à l'entrée de votre LAN...

Toutes ces évolutions pourraient entraîner une révolution : rendre enfin accessibles aux TPE et PME, à moindre coût, des solutions de travail efficaces, des outils de productivité simples...

Véritablement nomades, votre bureau sur votre clef USB, vos données sur votre espace virtuel distant, vos appplications en accès internet...

mercredi 6 juin 2007

la RATP déploie des ShotCodes en Seine-Saint-Denis

Nous vous parlions des ShotCodes en décembre 2006, la RATP expérimente en Seine-Saint-Denis "ce nouveau canal d’information [...] pratique qui permet d'organiser facilement vos déplacements en temps réel".

Des codes barres 2D ont été placés sur tous les points d’arrêt de la gare routière ainsi que sur les quais et la salle d’échanges de la gare RER de Noisy-le-Grand Mont d’Est (ligne A). Grâce à ces codes, vous pouvez accéder directement à divers services d’information destinés à faciliter vos trajets. Une fois consultés, ces services peuvent être enregistrés « en favoris » sur votre téléphone portable pour être utilisés plus tard.

Si votre téléphone mobile dispose d'un appareil photo et est compatible java, il vous suffit de télécharger une application sur le site RATP dédié à cette opération.

Objectif de la RATP : tester «les usages autour du code 2D; voir quels codes 2D sont les plus flashés, et à quels endroits», explique Thierry Anselot, chef de projet 2D à la RATP.

Pour utiliser vous aussi ce type de système de communication avec vos clients et développer vos services, relisez notamment les articles sur le "marketing interactif et mobile !" et celui sur "L'innovation, clé de voûte de la réussite en 2007... A quand le marketing 2.0 ?"

lundi 4 juin 2007

Signez le Pacte Numérique pour une France compétitive et solidaire

A l'aube du XXIème siècle, la France est confrontée comme les autres pays à des défis majeurs découlant du passage de notre société industrielle à la société et à l’économie de la connaissance.

Pour les relever avec succès, les échanges et les outils numériques, sont vitaux pour :

  • organiser la collaboration et le partage de la connaissance pour mieux innover, y compris à distance;
  • tirer parti de la mondialisation et de la recomposition des marchés qu’elle entraîne;
  • donner à nos Entreprises un gain décisif de compétitivité et à nos Citoyens une sécurité d’emploi.
C'est au prix d'un effort majeur dans les usages du numérique que la France pourra préserver et développer son niveau de vie et son influence en Europe et dans le monde, mieux innover et être plus compétitive pour créer des emplois, favoriser l’éducation et la recherche, apporter de meilleurs services aux citoyens, favoriser le développement durable, réduire les inégalités.

Ce "Pacte numérique pour une France compétitive et solidaire" (http://www.pacte-numerique.org) a pour objectif de favoriser l'entrée de la France dans la "Société de la Connaissance". Notre tissu économique a besoin d'une profonde mutation, d'une modification de l'ensemble du "système nerveux" de toutes nos entreprises, en les amenant tout à la fois à se rassembler sur leurs coeurs de métier et a s'éclater en réseaux d'entreprises, innovants, flexbibles et efficaces (entreprises virtuelles, fabless companies, ...)

Ce pacte a été élaboré par "Les Etats Généraux du numérique", réseau d'acteurs socio-économiques de tous les horizons, fédéré par l'AFNET. ... précédé et suivi par l'échange de centaines de mails entre les participants ces trois derniers mois.

Ce "Pacte numérique pour une France compétitive et solidaire" propose un plan d'actions ambitieux, global et structuré regroupant 8 propositions prioritaires, elles-mêmes déclinées en actions concrètes, pour saisir les opportunités du numérique et ainsi faire gagner l'entreprise France, dans le respect de nos valeurs.

Il concerne tous les acteurs, les entreprises "traditionnelles" comme celles du secteur des TIC, les pouvoirs publics nationaux et régionaux, les administrations et les citoyens. Il s’inscrit dans une perspective européenne et intègre les impératifs de services aux citoyens et de développement durable.

Je demande au gouvernement et aux élus de :
  • Booster l'innovation de toutes les entreprises grâce au numérique, favoriser la création d'entreprises innovantes, exploiter toutes les potentialités du numérique dans les Pôles de Compétitivité et mieux y intégrer les PME.

  • Inciter les entreprises, notamment par des plans d'actions sectoriels et régionaux, à développer leur compétitivité par une utilisation intensive du numérique en interne, avec leurs clients et fournisseurs.

  • Utiliser le numérique pour favoriser la construction européenne, en faisant mieux communiquer et collaborer les personnes, les entreprises et les régions.

  • Rendre l'Etat et les collectivités territoriales exemplaires dans l'usage du numérique, au meilleur niveau atteint par les entreprises, susciter l'usage du numérique partout en France par effet d'entraînement, et favoriser l'essor de l'économie numérique par des infrastructures et des réglementations adaptées.

  • Développer l'attractivité numérique des territoires, en favorisant la fourniture de services et d'infrastructures pour les entreprises.
    Offrir à moindre coût de meilleurs services aux citoyens, dans le domaine de la santé, de l'éducation, des services à la personne, et leur permettre de participer directement à la vie publique

  • Favoriser le développement durable et solidaire, en encourageant le télé-travail et les télé-activités, les activités tertiaires, et l'optimisation de la production de produits physiques que permet le numérique.

  • Conduire le changement au plus haut niveau du gouvernement, des régions et des entreprises, mettre le numérique au coeur des stratégies et lancer les plans d'actions associés.

Je signe le Pacte numérique pour une France compétitive et solidaire.

Pour aller plus loin : le rapport "Internet et Entreprise : mirages et opportunités / Pour un plan d'action - Contribution à l'analyse de l'économie de l'Internet"

samedi 2 juin 2007

Google relance la bataille des applications internet

Google a annoncé une nouvelle technique qui permettra aux internautes d'utiliser ses logiciels gratuits hors-ligne Internet. Google Gears comble ainsi le fossé entre les données stockées localement sur un PC et les applications totalement en ligne.

Google Gears offre trois grandes fonctionnalités au travers d'interfaces API :
  • Stocker et Servir des ressources applicatives localement
  • Strocker des données localement dans une base de données relationnelle indexée
  • Utiliser du JavaScript asynchrone (AJAX) pour améliorer l'interactivité des interfaces

«Avec Google Gears, nous supprimons une des restrictions majeures (...) afin de créer une plate-forme plus forte pour déployer toutes sortes d'applications», a commenté le PDG de Google Eric Schmidt.

Google peut ainsi envisager de proposer des suites logicielles potentiellement concurrentes de la suite Microsoft Office. Sa palette comprend aujourd'hui le courrier électronique (Google Mail), une gestion de documents et du travail collaboratif (Docs & Spreadsheets), une messagerie instantanée (Google Talk), la création de blog (Blogger), un agenda interactif (Calendar), le traitement de photos (Picasa) et la création de pages web (Page Creator). Un logiciel de présentation est préfvu pour cet été, et son récent rachat de la société de logiciels de sécurité GreenBorder annonce sans doute un antivirus en ligne. Google semble également négocier une alliance avec Salesforce.com, spécialiste des logiciels de gestion de relation client qui viendrait concurrencer Microsoft LIVE CRM.

«Nos outils n'ont de sens que s'ils sont utilisés et améliorés par d'autres» précise Sandrine Murcia, Directrice Marketing Google France. Google Gears est un logiciel libre et Google entend bien travailler avec d'autres éditeurs pour créer un nouveau standard, étendre le choix d'applications, et concurrencer Microsoft :

  • «Cette annonce est un pas important pour les applications en ligne», a dit Brendan Eich, directeur technique de Mozilla, qui édite le navigateur internet FireFox.
  • «Nous sommes ravis de collaborer avec Google pour créer des possibilités de stockage trans-navigateurs», a ajouté le vice-président d'Adobe Kevin Lynch.
  • Adobe qui voit apparaître Microsoft dans son pré carré avec SilverLight contre Flash vient d’annoncer le support des logiciels de Google avec Acrobat.
  • Dans le domaine des navigateurs, c’est l’éditeur norvégien Opera qui annonce également la compatibilité avec Google Gears.

Pour compléter votre lecture, le dossier du Monde Informatique "Google : un an d'acquisitions stratégiques".

Il reste encore une marge de manoeuvre à Microsoft, dont l'étendue de l'offre hors ligne, la forte intégration des produits les uns avec les autres, et la nouvelle stratégie LIVE de logiciels accessibles en ligne lui laissent un peu d'avance. Reste que Microsoft va devoir revoir sérieusement ses business modèles, ses politiques de prix, sans venir perturber l'écosystème de ses distributeurs qui voient cette bataille comme une menace sur leurs marges...

vendredi 1 juin 2007

Dès le 1er juin créez votre entreprise en ligne

A partir du 1er juin, avec le site greffes-formalités.fr vous pourrez effectuer toutes les démarches administratives de création d'une entreprise !

Un accès à internet, un scanner et une carte bancaire vous donneront accès à l'entreprenariat, et une rubrique d'aide en ligne vous accompagnera dans vos démarches d'immatriculation :

  • Numériser les pièces justificatives (carte d'identité, status, bail, ...)
  • Remplir le formulaire en ligne
  • Joindre les pièces justificatives
  • Régler les frais d'immatriculation avec sa carte bleue

Le dossier est alors envoyé à la plate-forme nationale Infogreffe, enregistré et horodaté par un tiers certificateur (Certeurope)
... 48 heures après vous obtiendrez le Kbis de votre nouvelle entreprise.

Le site vous permet également de procéder aux modifications statutaires : pour tout changement de gérant, augmentation de capital…, l'entreprise pourra en quelques clics procéder aux modifications. Cependant, pour avoir accès à cette formalité, une authenfication est nécessaire, via la signature électronique au moment de l'identification. Les certificats utilisés sont Cetrigreffe ou Digigreffe.

" L'ensemble des greffes, via Infogreffe, participe à la mise en place de ce site unique dédié aux formalités et en est très satisfait, d'autant qu'il va permettre l'accélération du processus des formalités en ligne autorisé par le décret du 10 juin dernier relatif aux CFE.. " C'est une belle aventure qui commence ! ", se réjouit Dominique Marolleau, directeur d'Infogreffe.

Entreprenez au quotidien !