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vendredi 12 février 2010

Les administrations françaises maintiennent leurs projets TIC... oui mais !

Markess International vient de publier un « Bilan et Perspectives des Logiciels et Services IT dans l'Administration Française, 2009-2011 ».

Les projets de modernisation de l'administration concernent :

. les applications décisionnelles et de pilotage pour une amélioration des performances en interne;
. les outils collaboratifs qui engendrent de nouvelles pratiques de travail;
. la dématérialisation de documents et de processus (dématérialisation de la gestion du courrier, dématérialisation des documents de marchés publics, parapheur électronique au sein des collectivités locales, dématérialisation des pièces comptables, etc.).


Les budgets informatiques sont restés stables par rapport à 2008.
"S'ils venaient malgré tout à augmenter, ces budgets seraient alloués principalement à l’externalisation (hébergement d’infrastructures IT et/ou d’applications, infogérance, recours à des services en ligne en mode SaaS – Software as a Service)".
L'administration Française n'a donc toujours rien compris des enjeux stratégique du SaaS et des Cloud Services, contrairement aux gouvernements Britannique et Américain dont j'évoquais recemment les stratégies proactives et puissantes en la matière !
 
Heureusement que des initiatives privées majeures - comme le portail métier SaaS à l'initiative de la Fédération Françasie du Bâtiment - sont lancées en parallèle pour que le savoir-faire Français s'affiche sans l'aide -pour l'instant (?) - d'un plan stratégieu français.

samedi 30 janvier 2010

G-Cloud : La stratégie TIC du gouvernement Britannique

Le gouvernement britannique souhaite mettre en place une nouvelle stratégie de réduction des coûts liés à l'informatique qui devrait entraîner une économie de 3,2 milliards de livres au cours des 10 prochaines années.
 
La virtualisation, le cloud computing (externalisation des serveurs et des applications) et l'utilisation du web 2.0 doivent lui permettre de proposer d'avantage de services publics sur Internet, l'utilisation de logiciels open source de limiter les coûts de fonctionnement. Selon un document officiel en cours de rédaction intitulé "Government ICT strategy : new world, new challenges, new opportunities" ayant filtré dans la presse britannique, la mise en place d'un "G-Cloud" (Government Cloud), tel que préconisé par Lord Carter dans le rapport "Digital Britain" en juin dernier, devrait permettre de standardiser et de simplifier l'infrastructure informatique du gouvernement, de favoriser la mise en oeuvre de services interopérables et de partager l'information plus efficacement.
L'objectif est de créer un réseau virtuel unique pour l'ensemble de la fonction publique au Royaume-Uni afin de remplacer le système actuel, jugé "fragmenté, peu fiable et coûteux", dans lequel chaque entité gouvernementale dispose de sa propre infrastructure et de ses propres services. Le rapport explique également comment le gouvernement souhaite rationnaliser son parc informatique d'ordinateurs de bureau en mettant en place des modèles d'architecture se conformant à certains standards écologiques auxquels devront se conformer l'ensemble des fournisseurs.

La stratégie met donc l'accent sur l'informatique verte : par le biais de la virtualisation et du cloud computing, le gouvernement compte limiter drastiquement les ressources informatiques aujourd'hui mises en oeuvre. La consolidation des datacenter à l'échelle nationale devrait permettre de n'utiliser que 10 à 12 datacenters pour héberger l'ensemble des ressources informatiques gouvernementales alors que plusieurs centaines d'entre eux sont aujourd'hui mobilisés. Cette consolidation permettrait de réduire les coûts de 300 millions de livres par an et de diminuer la consommation énergétique liée au fonctionnement de ces ressources de 75%.

Ce projet soulève cependant deux questions : est-il tout d'abord compatible avec les mesures envisagées par Lord Mandelson, le ministre des entreprises, de l'innovation et des compétences, pour lutter contre le téléchargement illégal ? En effet, si certains services ne sont disponibles que sur Internet, la suspension de la connexion à Internet, même temporelle, pourrait priver certains citoyens de l'accès à ces services et relancerait les débats parlementaires en Europe visant à faire de la connexion à Internet un droit fondamental.

Par ailleurs, malgré tous les avantages que procure le cloud computing, notamment la réduction des budgets d'infrastructure et de la consommation d'énergie, il pose un problème de confidentialité et de sécurité des données. Les applications et les données, parfois sensibles voire confidentielles, pourraient en effet être hébergées sur des serveurs dont le contrôle échapperait au gouvernement britannique.

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Note : Le rapport final était attendu avant la fin de l'année mais n'a pas encore été rendu public à l'heure où nous publions cette revue.


Sources :

Rédacteur : Vincent Gomel

lundi 23 février 2009

Le Small Business Act à la Française paru au Journal Officiel


Un décret du 20 février 2009 vient préciser le Small Business Act à la Française défini dans le cadre de la Loi sur la Modernisation de l'Economie (LME) du 4 août 2008.

A titre expérimental et pour cinq ans, les acheteurs publics peuvent réserver une part (jusqu'à 15 %) de leurs marchés publics aux PME innovantes, ou les traiter de façon préférentielle à offres équivalentes, en vertu de l'article 26 de la LME.

Sont concernés marchés de haute technologie, de R&D et d'études technologiques portant sur des travaux, fournitures ou services et répondant à certaines conditions liées au niveau de leur caractère innovant. Le texte précise également que des offres avec un écart de prix jusqu'à 10% doivent être considérées comme équivalentes, place donc à l'innovation et plus seulement au prix !

Lire le décret n°2009-193 du 18 février 2009 en cliquant ici

vendredi 23 janvier 2009

20 000 inscrits au statut d'Auto Entrepreneur

Le profil d'auto-entrepreneur permet d'exercer une nouvelle activité sans forcément créer une société commerciale. Le portail officiel Lautoentrepreneur.fr a déjà enregistré deux tiers des 20 000 inscrits actuels.

Ce statut est accessible à un étudiant, salarié, fonctionnaire, demandeur d'emploi ou retraité, et devrait l'être en profession libérale courant février, à condition de viser un chiffre d'affaires annuel inférieur à :
- 80 000 euros (HT) pour une activité d'achat / revente ;
- 32 000 euros (HT) pour une activité de prestations de services.

samedi 5 avril 2008

La réforme des aides aux PME va-t-elle pénaliser les PME au lieu de les aider ?

Le communiqué AFP d'hier nous dit :
Les nouvelles mesures de réforme de l'Etat annoncées vendredi prévoient de recentrer les aides aux entreprises sur les PME et l'innovation, pour une économie nette de l'ordre de 200 millions d'euros par an, selon Bercy.

Priorité sera dorénavant donnée aux "PME et aux entreprises de taille moyenne pour favoriser l'émergence d'entreprises de plus de 500 salariés, exportatrices", indique le rapport de la Révision générale des politiques publiques (RGPP).

Dans le lot des réformes annoncées celle concernant le CIR - Crédit Impôt Recherche - doit théoriquement favoriser les PME innovantes. D'après l'association France-Biothech, citée dans un article de La Tribune, cette réforme aura un impact négatif dès 2008 sur 57% des PME de moins de cinq ans !

Selon l'ancienne formule, les avances remboursables d'Oséo étaient déduites de l'assiette CIR en cas d'échec du projet l'année du constat de leur non remboursement. Le crédit d'impôt recherche était calculé sur la part en volume plus la part en accroissement.

Depuis le 1er janvier 2008, les avances remboursables sont réintégrées dans l'assiette du CIR l'année de l'encaissement, et déduites de l'assiette CIR l'année du remboursement. De plus, il y a une suppression de la part en accroissement et l'institution d'une seule part en volume de 30%. Le CIR "réformé" est égal à 30% des dépenses de R&D plafonnées à 100 millions d'euros et de 5% au-delà. Le nouveau dispositif prévoit l'application de taux majorés pour les entreprises en bénéficiant pour la première fois ou n'en ayant pas bénéficié depuis plus de 5 ans : 50% la première année et 40% en deuxième année.

Par ailleurs, des entretiens que j'ai eus avec de nombreuses PME peu d'entre elles osent utiliser le Crédit Impôt Recherche car elles pensent que l'état surveille cet indicateur pour déclencher un contrôle fiscal.

Les freins administratifs et psychologiques sont encore trop nombreux en France pour favoriser l'innovation, facteur clef du développement de notre tissu économique et de notre capacité à exporter !

Relisez par ailleurs mon billet de juillet 2007, "L'entrepreneur français est il assez performant ?", celui de mars 2007 sur "La France à la traine de l'innovation technologique"n celui de janvier 2007 "L'innovation, clef de voute de la réussite"... signez le Pacte Numérique pour une France compétitive ! et Positivez :)

mercredi 13 février 2008

L'Etat français investira moins de 1% de son budget 2008 en TIC

L'Etat consacrera moins de 1 % de son budget 2008 aux dépenses en informatique et télécommunications, selon une étude de la société de conseil Secteur Public.

Cela représente certes un montant honorable de 1861 milliards d'euros mais si peu par rapport aux besoins de modernisation, de gain de productivité nécessaires à la réduction de la dette. Et quel exemple pour nos entreprises ?!

mercredi 28 novembre 2007

Le Don d'ordinateurs à vos salariés exonéré de charges sociales

Le 26 novembre, dans le cadre du vote en première lecture de la loi de finances 2008, un amendement a été adopté sur ce sujet. Il prévoit que « les avantages résultant de la remise gratuite par l'employeur de matériels informatiques - et de logiciels nécessaires à leur utilisation - entièrement amortis et pouvant permettre l'accès à des services de communication électronique et de communication au public en ligne [...] ne sont pas considérés comme une rémunération ».

De fait, avec cet amendement, le don d'ordinateurs serait ainsi exonéré de charges sociales, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. « L'idée est de faire en sorte que le don de matériel ne passe pas pour un avantage en nature, explique Bruno Retailleau, un des sénateurs à l'origine de l'amendement.»

Dans leur exposé des motifs, les auteurs de l'amendement, les sénateurs Gérard Cornu, Pierre Hérisson et Bruno Retailleau, avancent le chiffre de trois millions de PC qui sont partis à la déchetterie en 2007.

Les sénateurs précisent que « cette mesure n'est absolument pas exclusive du dispositif permettant aux entreprises d'effectuer des dons de matériel informatique au bénéfice des associations » . Au cours des débats, Bruno Retailleau a également précisé que « l'amendement parle "d'employeur", ce qui englobe les collectivités locales ».

En octobre dernier, Valérie Pécresse , ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, plaidait pour cette évolution dans une interview donnée à RMC Info. « Nous avons des abonnements à Internet très peu chers, mais pas suffisamment d'ordinateurs. Les entreprises devraient pouvoir donner leurs PC amortis à leurs salariés », expliquait-elle.

Alors plutôt que de jeter vos ordinateurs, donnez-les à vos salariés, ou pensez aux associations !

vendredi 9 novembre 2007

pme.service-public.fr

Lancé en avril 2007, pme.service-public.fr est le dernier né des services publics en ligne à destination des entreprises. Au lieu d'être généraliste, celui-ci a opté pour une démarche plus ciblée en visant exclusivement les sociétés unipersonnelles et de petite taille qui, faute de moyens humains et de compétences spécifiques, ont des difficultés pour accéder à l'information et aux services administratifs.

Outre des informations, ce site également quelques téléprocédures. L'une des plus utilisée est la déclaration d'échanges de biens en ligne pour le commerce intracommunautaire. En effet, si depuis 1993 la circulation des marchandises est libre entre les Etats membres de l'Union européenne, les entreprises doivent continuer à déposer chaque mois, une déclaration récapitulant l'ensemble des échanges, auprès de l'administration des douanes.

lundi 15 octobre 2007

Valérie Pécresse dévoile son programme NTIC

Valérie Pécresse, la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, s'est livrée au jeu des questions réponses avec les internautes en vidéo avec le Journal Du Net.

La ministre a annoncé vouloir atteindre l'objectif de 100 % de foyers connectés à Internet en 2012. Ses efforts porteront aussi sur l'équipement, notamment celui des étudiants.

Ces projets sont fort louables, mais de l'idée à la pratique il va falloir accélérer sérieusement le mouvement ! Avant que 100% des foyers soient connectés d'ici 2012, peut-être faudra-t-il finaliser l'accès à toutes les entreprises à du haut débit sur tout le territoire, cela donnera d'avantage de possibilités de travail aux étudiants.

Penser aux étudiants est bien, mais l'âge auquel les enfants apprennent en s'amusant et peuvent découvrir l'informatique en étant encadré est la maternelle. Celle dans laquelle est mon fils s'y essaye, entres autres programmes pédagogiques innovants... Sauf qu'ils n'ont aucun moyen, et que leurs matériels viennent de dons des parents !

Quand on voit le gâchis de matériel dans des bennes de certaines administrations, à l'heure du développement durable, une juste répartition et une politique de recyclage permettraient de donner un matériel correct aux maternelles ou lycées. Sans oublier évidemment des programmes d'enseignement... aux enseignants.

lundi 8 octobre 2007

E-administration : la France en 7ème position du palmarès Européen

Le champion incontesté est l'Autriche, qui propose la totalité de son administration et de ses procédures en ligne. Suivent Malte, le Portugal, la Suède, le Royaume-Uni et la Slovénie.

La France apparait en septième position, avec 70 % de ses services publics accessibles sur internet, selon une étude publiée par Capgemini, pour le compte de la Commission européenne.

Les Français plébiscitent la télé déclaration des revenus, le changement d’adresse en ligne et les demandes d’envoi d’extraits d’actes de naissance. Avec un taux de satisfaction de 80 % sur la qualité des informations fournies et la simplicité des démarches.

Saluons les énormes progrès réalisés par l'administration, et espérons que les avancées soit aussi rapides et efficaces en ce qui concerne les démarches des entreprises... mais il est vrai que ce sont les citoyens qui votent et non les entreprises, alors patience, votre tour viendra.

mardi 4 septembre 2007

Plus de 42% des utilisateurs de PC ne défragmentent jamais leur ordinateur

Une étude clients réalisée par Vizu, un institut de sondages et d’études marketing fait ressortir que 42% des utilisateurs de PC ne défragmentent jamais leurs machines !

Négliger cette maintenance de routine de votre disque dur, c'est laisser la porte ouverte à des pertes importantes de performances, des démarrages très longs, voire des crashs de votre système !

Peut-être faites-vous partie des 16% d'utilisateurs qui ont déclaré ne pas savoir ce qu'est une défragmentation ? Ou des 26% qui ont estimé qu'ils n'avaient jamais eu besoin de le faire ?

Votre disque dur est un espace de stockage. Votre système d'exploitation y écrit des fichiers, ceux du système, des mises à jour, des fichiers que vous téléchargez, des documents que vous créez, des mails que vous recevez etc. Votre système d'exploitation y détruit aussi régulièrement des fichiers, ceux que vous supprimez, effacez etc. Il déplace aussi certains fichiers. Bref au bout de très peu de temps, votre disque dur ressemble un peu à un gruyère. Les fichiers écrits constituent la matière, les trous représentent les espaces effacés ou les anciens espaces de fichiers déplacés.

Pour obtenir performance et stabilité, l'idéal est que vos fichiers soient écrits en un bloc contigu sur votre disque dur, et que les fichiers utilisés par une application soient écrits les uns derrière les autres. En d'autres termes, il vaut mieux avoir une bibliothèque bien rangée avec des livres et dossiers à leurs place pour les retrouver rapidement. Mais la fragmentation de votre disque ne s'arrête pas là car lorsque votre PC n'a pas la place pour écrire tout un fichier dans un des trous du gruyère il écrit ce fichier dans plusieurs trous distants qu'il tente de combler... Comme si votre bibliothèque contenait des livres dans tous les sens, avec des couvertures à l'endroit, à l'envers, et également certaines pages, voire certains mots à un endroit d'une étagère et la suite du texte sur une autre étagère...

Votre disque saura toujours retrouver ses petits car il conserve précieusement une cartographie de ces fragments... mais vous imaginez bien que cela prend du temps, fait perdre de la place de stockage...

Parmi ceux qui défragmentent régulièrement leur ordinateur, 44,9% utilisent l’outil « standard » de Windows. Pour ma part, à titre personnel j'utilise avec très grande satisfaction la version gratuite du logiciel "AusLogics Disk Defrag"

vendredi 24 août 2007

Comment former davantage d'entrepreneurs ?

Tel est le nom du rapport visant à recenser 51 propositions "concrètes et innovantes" destinées à "encourager davantage d'élèves, d'étudiants et de jeunes diplômés à entreprendre", remis au président du Sénat, Christian Poncelet, à l'occasion de la 9ème édition du Tremplin Entreprises.

Ce rapport a été réalisé à partir d'entretiens réalisés auprès d'enseignants, d'étudiants, de jeunes diplômés, d'entrepreneurs et de professionnels de l'entrepreneuriat. "la promotion de valeurs, d'aptitudes et d'attitudes entrepreneuriales à tous les niveaux d'enseignement" doivent donc être considérées comme "une priorité stratégique" pour notre pays, recommande le rapport.

Selon le rapport, "on pourrait légitimement penser que si le système éducatif français dans son ensemble intégrait davantage et plus en amont des études la dimension entrepreneuriale, l'aversion au risque diminuerait, le statut de créateur d'entreprises et de dirigeant de PME serait revalorisé et l'esprit d'entreprendre se développerait chez les jeunes".

Les propositions sont associées aux thèmes suivants :

  1. Fédérer, coordonner et renforcer les actions actuellement mises en place par les organismes de formation pour améliorer leur efficacité et généraliser les bonnes initiatives
  2. Développer la sensibilisation à l'entrepreneuriat dans l'enseignement secondaire
  3. Développer les interactions avec les entreprises dans l'enseignement supérieur
  4. S'appuyer sur l'enseignement à distance pour démocratiser l'entrepreneuriat dans le cadre de la formation continue
  5. Développer les relations entre les chercheurs de l'enseignement supérieur et le secteur privé
  6. Sensibiliser et former les enseignants

Le rapport précise, peut-être pour être mieux entendu, qu'il faut comprendre "démarche entrepreneuriale" au sens large, et ne pas s'arrêter à son application à la seule activité économique: les compétences entrepreneuriales constituent aussi "un atout pour l'ensemble de la société et un moyen de favoriser l'épanouissement individuel" car ce que l'étude appelle l' "esprit d'entreprendre" et la "culture de l'entrepreneur", c'est aussi "le développement de qualités personnelles, telles que la créativité, la ténacité et le sens de l'initiative et des responsabilités, utiles dans la vie tous les jours".

Je vous renvoie également au billet que j'avais publié début juillet sur le thème "L'entrepreneur français est-il assez performant ?".

mercredi 27 juin 2007

750 euros d'amende si vous omettez les informations légales sur votre site web ou vos mails !

Le décret n° 2007-750 du 9 mai 2007 "relatif au registre du commerce et des sociétés et modifiant le code de commerce" et l'article Art. R. 123-237, imposent de nouvelles obligations à vos entreprises en terme de mentions légales sur vos 'documents d'entreprises', notamment les sites internet et les mails.

Toutes les sociétés doivent désormais afficher le SIREN, le RCS, greffe, siège social, etc., quels que soient l'activité de l'entreprise et le caractère du site web.

Ce décret vient compléter le dispositif énoncé en 2004 dans la loi pour la confiance en l'économie numérique [LCEN, NDLR]. Les sites Web à caractère commercial devaient indiquer le RCS, le greffe d'immatriculation, le lieu du siège social, etc., explique Benoît Tabaka, juriste en droit de l'Internet. A présent tous les sites Web sont concernés. » La nouveauté concerne également tous les documents de l'entreprise, et donc a priori les e-mails.

Autre nouveauté, les contrevenants s'exposent désormais à une amende de IV e catégorie, soit de 750 euros ! « La mention du SIREN n'ajoute rien à celle du RCS [qui permet entre autres de vérifier si l'entreprise est en liquidation judiciaire, NDLR], en revanche l'amende devrait inciter fortement les entreprises à s'y conformer », estime Nicolas Samarcq, juriste TIC pour le site http://www.lexagone.com/.

Art. R. 123-237. Toute personne immatriculée indique sur ses factures, notes de commande, tarifs et documents publicitaires ainsi que sur toutes correspondances et tous récépissés concernant son activité et signés par elle ou en son nom :
1° Le numéro unique d'identification de l'entreprise délivré conformément à l'article R. 123-235 ;
2° La mention RCS suivie du nom de la ville où se trouve le greffe où elle est immatriculée ;
3° Le lieu de son siège social ;
4° Le cas échéant, qu'elle est en état de liquidation ;
5° Si elle est une société commerciale dont le siège est à l'étranger, outre les renseignements mentionnés aux 3° et 4°, sa dénomination, sa forme juridique et le numéro d'immatriculation dans l'Etat où elle a son siège, s'il en existe un ;
6° Le cas échéant, la qualité de locataire-gérant ou de gérant-mandataire ;
7° Si elle est bénéficiaire d'un contrat d'appui au projet d'entreprise pour la création ou la reprise d'une activité économique au sens du chapitre VII du titre II du livre I er du code de commerce, la dénomination sociale de la personne morale responsable de l'appui, le lieu de son siège social, ainsi que son numéro unique d'identification.
Toute personne immatriculée indique en outre sur son site Internet la mention RCS suivie du nom de la ville où se trouve le greffe où elle est immatriculée, ainsi que des renseignements mentionnés aux 1°, 3° et 5°. Toute contravention aux dispositions des alinéas précédents est punie de l'amende prévue pour les contraventions de la 4 e classe.

jeudi 24 mai 2007

Le Conseil d'Etat ouvre la chasse aux pirates Peer2Peer

Le Conseil d'État valide la traque automatisée des téléchargements illégaux de musique sur les réseaux peer-to-peer. La plus haute juridiction administrative française vient d'annuler ce mercredi 23 mai une décision de la Cnil (1) datant du 18 octobre 2005 qui avait rejeté la demande de quatre sociétés d'auteurs et de producteurs de musique pour renforcer la lutte contre le piratage par internet.

Dans sa décision, le Conseil d'État refuse, comme la Cnil, que soient envoyés des messages de sensibilisation aux internautes. Mais, en revanche, il valide la mise en place de systèmes automatisés de surveillance des téléchargements sur réseaux P2P, estimant que ces dispositifs ne sont pas disproportionnés au regard de l'étendue du phénomène du piratage en France.

Rappelons que vous pouvez mettre en place des dispositifs au niveau de votre firewall afin de suivre les transferts de données anormaux afin d'éviter que vos ordinateurs ne servent à héberger, ou à télécharger, des contenus illicites. Dispositifs de surveillance susceptibles d'une déclaration... à la Cnil...

En tant que chefs d'entreprises, souvenez vous également que votre responsabilité pénale pourrait être engagée, si vos ordinateurs ont été piratés et utilisés pour de tels hébergements, à mois que vous ne puissiez prouver "un investissement suffisant en systèmes de protection" et le stockage sécurisé des logs de trafic réseau IP permettant de remonter à la cause initiale du problème.

lundi 5 mars 2007

Six milliards d'euros de dépenses IT dans le secteur public en 2006

Selon le cabinet d'études Markess International, le marché des logiciels et services IT dans le secteur public a atteint 5,96 milliards d'euros en 2006. En croissance de 10,4% par rapport à 2005 (5,4 milliards).

Ces chiffres correspondent aux dépenses de toutes les administrations (ministères, organismes sous tutelles, délégation régionales, GIE, GIP, collectivités).
Principales raisons de cette croissance: la loi organique relative aux loi de finances (LOLF) effective depuis janvier 2006, le développement de l'administration électronique, la numérisation des archives, les téléprocédures et l'informatisation des ressources humaines.
Markess International table ainsi sur une croissance de 9% par an de ce marché d'ici à 2008. Il représentera alors plus de 7 milliards d'euros.

vendredi 26 janvier 2007

65 milliards d'aides publiques en 2005 aux "entreprises" ?

"Les entreprises ont reçu 65 milliards d'aides publiques en 2005" clament en ce moment de nombreux journaux ou sites internet.

C'est oublier que dans ce lot généralisant intitulé "Les entreprises", il faudrait lire "Les très grands groupes" car ce sont eux qui reçoivent au moins 80% de ces aides. Les TPE et PME, qui constituent la force vive qui développe et recrute, ne sont que peu concernées, face à la complexité de ces dispositifs notamment. C'est également oublier que dans ces 65 milliards sont inclues les aides versées à la SNCF par l'état...

Jean-François Roubaud, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CGPME), rappelle pour sa part que "les entreprises contribuent au fonctionnement de l'Etat pour des sommes largement au-dessus du montant de ces aides", avec "42 milliards d'impôts sur les sociétés, 24 milliards de taxe professionnelle et plus de 65 milliards de CSG".

D'autant que les auteurs de ce rapport d'audit sur les aides versées en 2005, qui n'a pas été rendu public, estiment "raisonnable d'atteindre à l'horizon d'un an un gain forfaitairement fixé à 4 milliards d'euros, à efficacité maintenue ou renforcée".

Source AFP

jeudi 25 janvier 2007

Avec vous, l'administration se modernise

"Administration 24h/24, mes démarches quand je veux" tel est le slogan du site qu'a ouvert hier l'administration française. Saluons cette initiative, et cet exemple d'emploi des ressources TIC pour simplifier la vie des citoyens.

Regrettons que pour l'instant ce type de site ne soit pas l'occasion d'une communication sur la capacité de chaque citoyen de s'engager dans le développement durable et la lutte contre la pollution. Une communication sur ce sujet, un rappel des aides de l'administration liées aux travaux d'isolation, aux actions sur le tri sélectif, etc... permettrait de faire prendre conscience à chacun que la responsabilité est collective. Il semblerait, pour l'instant, que l'action individuelle, soit la seule action court terme; si nous attendons de nos administrations de donner l'exemple, nous pourrions en être pour nos frais ?