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lundi 30 août 2010

L'avenir est dans les nuages selon 86% des DSI européens : +20% dans les 7 derniers mois !

L'étude qui vient d'être publiée par Colt et menée auprès de plus de 350 Directeurs des Systèmes d'Informations de 5 pays Européens montrent que l'intérêt de ces décideurs pour le Cloud Computing a augmenté de 20% dans les 7 derniers mois !

Plus de 68% d'entre eux déclarent désormais bien comprendre et connaître les solutions de Cloud Computing (77% au Royaume Uni, 75% en Allemagne, 71% en France, 66% en Italie, et 58% en Espagne).

86% pensent que le cloud computing va s'affirmer, dans les deux à trois prochaines années, comme la solution de gestion informatique a plus répandue. La flexibilité arrive désormais en tête des critères devant la réduction des coûts; la principale préoccupation est d'accompagner l'innovation (66% des DSI de grands comptes). En France 8 sur 10 pensent cependant que la réduction des coûts reste la première étape...
La sécurité reste également en tête de 71% des DSI.

En France 3 DSI sur 4 déclarent qu'ils consacreront 40% de leur budget IT à des solutions Cloud Computing.





http://bit.ly/cxrnfK

samedi 5 juin 2010

Green-IT 2.0, quels rôles pour les DSI et les professionels des NTIC ?

Tel est le sujet traité par Hugues Gosset-Roux dans l'ouvrage qu'il propose en téléchargement gratuit sur http://www.dsigreen.fr et que vous pouvez également commander sur le site d'impression à la demande TheBookEdition.

samedi 27 mars 2010

PME : osez la propriété intellectuelle ! Pour mieux Innover et Entreprendre

La DGCIS a fait réaliser un guide pratique de management de la propriété intellectuelle à l’attention des PME, afin de démystifier la propriété intellectuelle et de leur permettre de mieux comprendre ses enjeux pour la compétitivité de l’entreprise. Ce guide qui se veut décomplexant et pédagogique apporte une série de conseils pour chaque moment-clé de la vie d’une entreprise et présente de nombreux exemples de bonnes pratiques en matière de stratégie de propriété industrielle, pour aider les PME à protéger et à valoriser leurs innovations et savoirs faire.


Ce guide, qui peut s’articuler autour de plusieurs parcours de lecture, s’adresse aux dirigeants de PME, aux adhérents des pôles de compétitivité, aux partenaires du développement des PME, qu’ils soient ou non spécialistes de la propriété industrielle et, plus largement, à tous les responsables des principales fonctions des entreprises (stratégie, R&D, achats, finances, RH, documentation…).

Un guide très pratique de 117 pages, agréable à lire et fourmillant de conseils.

Source : http://www.pme.gouv.fr/index.php

samedi 30 janvier 2010

G-Cloud : La stratégie TIC du gouvernement Britannique

Le gouvernement britannique souhaite mettre en place une nouvelle stratégie de réduction des coûts liés à l'informatique qui devrait entraîner une économie de 3,2 milliards de livres au cours des 10 prochaines années.
 
La virtualisation, le cloud computing (externalisation des serveurs et des applications) et l'utilisation du web 2.0 doivent lui permettre de proposer d'avantage de services publics sur Internet, l'utilisation de logiciels open source de limiter les coûts de fonctionnement. Selon un document officiel en cours de rédaction intitulé "Government ICT strategy : new world, new challenges, new opportunities" ayant filtré dans la presse britannique, la mise en place d'un "G-Cloud" (Government Cloud), tel que préconisé par Lord Carter dans le rapport "Digital Britain" en juin dernier, devrait permettre de standardiser et de simplifier l'infrastructure informatique du gouvernement, de favoriser la mise en oeuvre de services interopérables et de partager l'information plus efficacement.
L'objectif est de créer un réseau virtuel unique pour l'ensemble de la fonction publique au Royaume-Uni afin de remplacer le système actuel, jugé "fragmenté, peu fiable et coûteux", dans lequel chaque entité gouvernementale dispose de sa propre infrastructure et de ses propres services. Le rapport explique également comment le gouvernement souhaite rationnaliser son parc informatique d'ordinateurs de bureau en mettant en place des modèles d'architecture se conformant à certains standards écologiques auxquels devront se conformer l'ensemble des fournisseurs.

La stratégie met donc l'accent sur l'informatique verte : par le biais de la virtualisation et du cloud computing, le gouvernement compte limiter drastiquement les ressources informatiques aujourd'hui mises en oeuvre. La consolidation des datacenter à l'échelle nationale devrait permettre de n'utiliser que 10 à 12 datacenters pour héberger l'ensemble des ressources informatiques gouvernementales alors que plusieurs centaines d'entre eux sont aujourd'hui mobilisés. Cette consolidation permettrait de réduire les coûts de 300 millions de livres par an et de diminuer la consommation énergétique liée au fonctionnement de ces ressources de 75%.

Ce projet soulève cependant deux questions : est-il tout d'abord compatible avec les mesures envisagées par Lord Mandelson, le ministre des entreprises, de l'innovation et des compétences, pour lutter contre le téléchargement illégal ? En effet, si certains services ne sont disponibles que sur Internet, la suspension de la connexion à Internet, même temporelle, pourrait priver certains citoyens de l'accès à ces services et relancerait les débats parlementaires en Europe visant à faire de la connexion à Internet un droit fondamental.

Par ailleurs, malgré tous les avantages que procure le cloud computing, notamment la réduction des budgets d'infrastructure et de la consommation d'énergie, il pose un problème de confidentialité et de sécurité des données. Les applications et les données, parfois sensibles voire confidentielles, pourraient en effet être hébergées sur des serveurs dont le contrôle échapperait au gouvernement britannique.

--

Note : Le rapport final était attendu avant la fin de l'année mais n'a pas encore été rendu public à l'heure où nous publions cette revue.


Sources :

Rédacteur : Vincent Gomel

mercredi 4 novembre 2009

L'emprise des Etats-Unis sur le web se relâche

La décennie de contrôle des États-Unis sur l'entité de gouvernance des domaines Internet a pris fin avec le non renouvellement du Joint Project Agreement liant l'Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (ICANN) au Department of Commerce. Les deux parties se sont engagées à signer un accord garantissant une plus grande indépendance de l'ICANN et une ouverture vers une supervision internationale. Ce virement de bord stratégique devrait mener à la création d'un "G12 de la gouvernance de l'Internet" en charge d'étudier et de contribuer à la gestion des problématiques critiques du réseau et marque la privatisation de la gestion d'Internet à quelques mois de l'ouverture controversée de nouveaux domaines.

L'emprise des États-Unis sur la supervision du système d'adresses Internet remonte aux premiers pas d'Arpanet, le réseau militaire ancêtre de l'Internet moderne. En 1998 l'administration Clinton déléguait une partie de son autorité à l'ICANN, organisme à but non lucratif de droit Californien. L'ICANN était cependant maintenue sous contrôle du Department of Commerce qui disposait d'un droit de véto concernant les décisions importantes.

Des voix se sont progressivement élevées pour changer le système, injuste et obsolète du point de vue de la Commission Européenne. Viviane Reding, commissaire européenne chargée de l'information et des médias affirmait ainsi "Il n'est pas défendable qu'un gouvernement d'un seul pays soit en charge de la supervision d'une fonction de l'Internet utilisée par des centaines de millions de personnes à travers le monde". Certains pays, Chine en tête, menaçaient de créer un système parallèle si la situation hégémonique des États-Unis perdurait. Dans l'état actuel des choses, la gestion des activités quotidiennes du web restera sous la responsabilité de l'ICANN mais la Commission Européenne a demandé la création d'un panel composé de représentants d'Amériques du Nord et du Sud d'Europe, d'Afrique, d'Asie et d'Océanie en charge de débattre et recommander des politiques à suivre.

La récente débâcle autour de la décision de donner aux sites à contenu adulte leur propre nom de domaine est un exemple caractéristique cité par les critiques de la dominance injuste des autorités états-uniennes sur le web. Alors que les défenseurs de l'idée avançaient que cette décision pourrait permettre une meilleure régulation de l'industrie du cybersexe en contenant les sites derrière une même extension en les déplaçant des domaines .com ou .fr vers un .xxx commun, le conseil de l'ICANN est allé à l'encontre de la proposition sous la pression de la Bible Belt [1], autorité autoproclamée de la moralité publique du Net.

Les liens entre les autorités états-uniennes et l'ICANN ne sont cependant par rompus. Suite à la pression de représentants républicains [2], Rod Beckstrom, président de l'ICANN a déclaré au Congrès qu'il maintiendrait une "relation formelle à long terme" avec le gouvernement des États-Unis.

Sources:

Rédacteur : Franz Delpont, deputy-stic.mst@ambafrance-us.org
Origine: BE Etats-Unis numéro 179 (2/10/2009) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60711.htm

dimanche 18 octobre 2009

10 conseils de la CNIL pour sécuriser votre système d’information

1. Adopter une politique de mot de passe rigoureuse
2. Concevoir une procédure de création et de suppression des comptes utilisateurs
3. Sécuriser les postes de travail
4. Identifier précisément qui peut avoir accès aux fichiers
5. Veiller à la confidentialité des données vis-à-vis des prestataires
6. Sécuriser le réseau local
7. Sécuriser l'accès physique aux locaux
8. Anticiper le risque de perte ou de divulgation des données
9. Anticiper et formaliser une politique de sécurité du système d'information
10. Sensibiliser les utilisateurs aux « risques informatiques » et à la loi "informatique et libertés"

mercredi 14 octobre 2009

La High Tech, notamment l'industrie logicielle, crée plus d'emplois que les autres secteurs!

Les TIC - Technologies de l'Information et de la Communication vont créer 5,8 millions d'emplois et 75 000 entreprises dans plus d'une cinquantaine de pays d'ici 2013.

Cela représente une croissance de marché de 3% par an. "Ce qui est trois fois plus que la croissance moyenne globale" précise le cabinet d'étude IDC dans un rapport commandité par Microsoft.

Cette enquête a été menée dans les 52 pays qui représentent aujourd'hui 98% des dépenses informatiques mondiales, soit 1 milliards d'euros par an.

Parmi les raisons invoquées, une pleine renaissance technologique qui nous amène notamment vers un nouveau paradigme informatique comme le cloud computing et le Software-As-A-Service. Selon l'analyse cette profonde transition portera sur le "long terme".

L'industrie du logiciel ne représente cette année que 21% du total des dépenses TIC mais emploie plus de la moitié des effectifs du secteur - soit 51% sur plus de 18 millions de salariés.
Cette force dédiée aux logiciels générera d'ici quatre ans plus de 22% des revenus des TIC soit une croissance de 4,8% par an en valeur contre 3,4% pour les services et 2,2% pour les équipements matériels...

samedi 3 octobre 2009

Désormais même le gouvernement a un AppStore: un portail applicatif SaaS!

Et non malheureusement il ne s'agit pas d'une initiative du gouvernement Français...
mais celle du président Obama et de l'administration américaine qui a développé un AppStore en quelques mois seulement ! Le gouvernement Français serait bien inspiré de faire la même chose dans un effort de contribution à la modernisation des systèmes d'informations de nos sociétés, d'économie du budget IT de l'état, et d'orientation écologique!





Le portail applicatif américain propose aux différentes agences de consommer des applications en mode SaaS. C'est une initiative majeure. Si seulement elle pouvait être suivie d'une même dynamique Française cela donnerait l'étincelle qui manque encore pour embraser et développer massivement le marché de l'abonnement SaaS à des bouquets applicatifs. Dans le contexte d'un plan massif de relance de l'économie c'est une mesure majeure que les Etats Unis ont su décider et mettre en œuvre en quelques mois! Combien de temps faudra-t-il au gouvernement Français pour s'en apercevoir, lancer des commissions pour savoir quelle commission pourrait ensuite y réfléchir, puis passer la main aux suivants après avoir fait quelques coups médiatiques...

Allons, gouvernements Européens, réagissez et unissez-vous pour déployer d'ici quelques mois un portail applicatif Européen! Nous avons les technologies, le savoir-faire, et le besoin d'une telle initiative !

vendredi 18 septembre 2009

Des Nuages (Cloud Computing) pour réduire les dépenses informatiques du gouvernement

L'une des tâches du Directeur des systèmes d'information (DSI) de l'administration américaine, Vivek Kundra, est de réduire les coûts liés à l'informatique dans le budget du pays. A l'occasion d'une conférence au centre de recherche de la NASA mardi dernier, Vivek Kundra a estimé à 76 milliards de dollars le budget IT du gouvernement fédéral, dont 19 milliards consacrés à l'infrastructure. En ligne de mire la construction successive de nouveaux centres de données (faisant doubler la facture énergétique entre 2006 et 2008). Le département américain de la sécurité nationale en dispose à lui seul de 23.

Une des solutions proposées par Kundra est le Cloud Computing (l'image du "nuage" s'installe dans le vocabulaire de l'informatique). Une approche qui permettrait ainsi pour le cas précis du projet informatique du General Services Administration de ramener la facture de 2,5 millions de dollars par an à 800.000 dollars. Suite à cette initiative un site Web, http://www.apps.gov, a été mis à disposition. Son principe est de fournir aux agences gouvernementales, différents services IT, des capacités informatiques comme des serveurs virtuels de stockage et des applications à la demande.

A l'heure actuelle la rubrique Cloud Computing n'est pas encore achevée. Mais quatre services "cloud" apparaissent déjà et devraient être disponibles prochainement. Un service de stockage, des outils de développement de logiciel, de la puissance de calcul et des applications web. Cependant on ne sait pas encore s'il s'agira d'un Cloud totalement privé ou si le site fera appel à des infrastructures publiques comme celles d'Amazon.

Ce projet n'est quoi qu'il en soit qu'une première étape qui entend pour 2010 mettre en place plusieurs projets pilotes dans l'informatique à la demande. L'année prochaine devrait également être formalisée une politique gouvernementale en matière de sécurité des données, d'architecture et de certification. Le gouvernement espère grâce à ce programme réduire de façon significative les dépenses et l'impact energétique et environnemental causés par les systèmes IT aux Etats-Unis.

- Vidéo de la conférence tenue au centre de la NASA : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/OzSdY

Source:
BE Etats-Unis numéro 177 (18/09/2009) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60527.htm

vendredi 11 septembre 2009

DSI : un métier en forte évolution

L'enquête Global CIO Study 2009 indique que les DSI déclarent consacrer 55 % de leur temps à des activités liées à l'innovation, contre seulement 45 % aux tâches liées à l'exploitation courante de l'environnement technologique.


- L’exploitation de l’information

L’exploitation de l’information en vue d’acquérir un avantage compétitif et d’améliorer le processus décisionnel est essentiel. Par exemple, les DSI plébiscitent l’informatique décisionnelle à 83% au niveau mondial et 74% en France et la considère comme un moyen privilégié d’optimiser la compétitivité de leur entreprise
- La fiabilité et la sécurité des informations

La fiabilité et la sécurité des informations figurent elles aussi en bonne place dans les préoccupations des DSI : 71 % d’entre eux au niveau mondial (66% en France) prévoient en effet de renforcer leurs investissements dans la gestion des risques et la conformité à la réglementation.


- La relation clients et partenaires

L’étude montre en outre que les clients et les partenaires font partie intégrante de l’équation de l’information, en tant que sources et bénéficiaires immédiats des connaissances générées.

De fait, 68 % des DSI estiment que les interactions avec les clients et les partenaires vont apporter un niveau d'intégration et de transparence sans précédent dans les cinq prochaines années. Cette priorité est encore plus marquée en France puisqu’elle arrive en position N°2 des projets prioritaires avec 72%.

Enfin, les DSI entendent également mener encore plus loin leurs programmes d’économies d’énergie : ils sont 76 % (72% en France) à avoir déjà lancé ou prévu des projets de virtualisation.

Encore un effort dans la direction de la virtualisation infogérée - le SaaS - et les DSI pourront effectivement se consacrer à la gouvernance, à la stratégie d'innovation orientée métier en évitant de se préoccuper au quotidien des problématiques de boulons et d'huile de coude...

samedi 13 juin 2009

Grandes entreprises et innovation, le retour ?

La génération d'innovations technologiques, en particulier de technologies
de rupture, correspond a l'aboutissement d'un processus assez complexe qui
nécessite des compétences a la fois pointues et complémentaires ainsi qu'une
certaine réactivité.

C'est pourquoi il est communément admis que les petites organisations comme
les jeunes pousses, sont souvent en meilleure position que les grands
groupes pour se lancer dans des activités innovantes. La souplesse
organisationnelle et l'agilité manageriale que l'on observe dans ces jeunes
sociétés créent des conditions propices a l'innovation. Ce fonctionnement
autorise également une plus grande prise de risque. De leur cote, les grands
groupes sont assez frileux quand il s'agit de prendre des risques financiers
et technologiques ...

... Lire la suite de cet article sur le web a l'url :
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/59393.htm

Redacteur : Aline Charpentier, deputy-inno.mst@consulfrance-boston.org

mardi 9 juin 2009

Intelligence Economique et PME

Le Nouvel Economiste a publié un article sur les PME et l'Intelligence Economique.
Toutes les PME devraient s'intéresser de très près à l'IE, d'une manière plus professionnelle que ce qu'elles font déjà souvent empiriquement sans le savoir.

Prenez conscience que beaucoup d'informations sont accessibles sur vos concurrents, mais également sur vos clients. Et donc également concernant votre entreprise...
Apprenez à utiliser les nouvelles technologies de l'information pour absorber et structurer ces informations clefs, notamment dans le cadre de la reprise économique qui s'annonce.

La première étape est de déterminer votre 'comportement' vis-à-vis de l'information numérique et d'internet notamment : êtes-vous un consommateur de ces informations, êtes-vous un agnostique vis-à-vis d'internet et des outils numériques ? Si vous êtes dans le deuxième cas, il est temps de faire un pas en avant ! Si vous maniez la langue anglaise, vous pouvez aller faire un saut sur mon blog en anglais et les définitions des termes de Web-Centric et Web-Agnostic.

dimanche 7 juin 2009

Les ventes de serveurs en chute libre

Près de 30% de décroissance !
Et c'est logique...

Quelle entreprise a réellement envie de continuer à gaspiller des mètres carrés - voire des mètres cubes - à stocker des matériels qui consomment de l'énergie, produisent de la chaleur, sont liés à des phases d'investissements imprévisibles, et coûtent cher en maintenance ?

Les serveurs au sein de l'entreprise sont les générateurs dynamo d'électricité du début du siècle !
L'abonnement logiciel mensuel - SaaS - permet de consommer les applicatifs professionnels à la demande, d'accéder à ses données de partout, sans avoir à s'embêter avec des serveurs...

Récupérez cet espace pour mettre des bureaux et capitaliser sur la matière grise de vos employés !

vendredi 13 février 2009

43% : le chiffre Green IT ?

43% c'est la hausse prévue pour les logiciels de virtualisation en 2009 !
43% c'est la baisse de facture électrique du S.I. que donne le Gartner comme objectif.

43% est donc le chiffre Green IT 2009...

Alors virtualisez, utilisez des logiciels en mode SaaS, et réduisez la consommation énergétique de vos parcs informatiques tout en augmentant productivité, flexibilité, et confort de vos utilisateurs.

samedi 31 janvier 2009

Le SaaS en 2009 : +42% malgré la crise !

IDC confirme la belle progression du SaaS aussi bien aux Etats-Unis où il aura séduit 76% des entreprises américaines d'ici la fin de l'année qu'en Europe.

Cela représente une augmentation de 7% par rapport aux anciennes prévisions.

Une étude récente réalisée cette fois par Gartner estime de son côté que 25% des solutions applicatives des entreprises seront distribués en mode SaaS d'ici 2011. D'après les analystes ce marché représentait 6,4 milliards de dollars en 2008.

La flexibilité, le paiement mensuel à la demande sans engagement, la transformation de lourds investissements initiaux en budgets de fonctionnement, la capacité d'essayer avant d'acheter, les fortes économies d'énergie, la mobilité accrue, et la rapidité de mise en œuvre sont autant de remèdes contre la crise.

dimanche 11 janvier 2009

La Pay-As-You-Go Computing Experience déboutée

La Pay-As-You-Go Computing Experience ne satisfait pas aux exigences du bureau américain d'enregistrement des brevets. Microsoft est donc débouté de sa demande de brevet, mais il peut encore la modifier et faire appel...

Microsoft est pour la deuxième année consécutive classée comme la société la plus présente sur le terrain des demandes de brevets aux états-unis selon une étude publiée en décembre 2008 par l'IEEE - Institute of Electrical and Electronics Engineers.

L’étude prend en compte plusieurs éléments : le nombre de brevets détenus par la société, la croissance de ce nombre, la diversité des technologies impactées par les brevets et la fréquence avec laquelle les brevets d’une société sont cités dans les demandes d’autres entreprises.

samedi 3 janvier 2009

Microsoft dépose un brevet pour un PC payé à l'usage

Microsoft dépose un brevet selon lequel l'utilisateur d'un ordinateur ne serait facturé que selon les programmes et les capacités utilisées.

Ce brevet déposé le 25 décembre est appelé « Metered Pay-As-You-Go Computing Experience ».

Le mode de paiement serait fonction de l'usage, 1 dollar par heure pour de la bureautique, 0,80 dollar par heure pour de la navigation internet etc.

Cela ressemble énormément à une extension du concept du SaaS - Software-As-A-Service dans lequel l'utilisateur est déjà facturé à l'usage pour des logiciels, montant de facturation qui inclue toutes les ressources serveurs et toutes les mises à jour. En étendant ce concept à un ordinateur personnel restent les problématiques de mise à jour tant des packs logiciels qui y seraient installés que du hardware. Ne vaut-il pas mieux tout simplement s'équiper d'un client léger et d'un abonnement SaaS ?

jeudi 1 janvier 2009

La crise financière, une aubaine pour la création d'entreprises innovantes ?

Quel est le point commun entre Johnson & Johnson, Caterpillar, McDonald's , Walt Disney, Adobe, Intel Compaq, Sun Microsystems et Microsoft ? Croyez-le ou non, toutes ces entreprises devenues aujourd'hui de grandes entreprises globales, ont été créées pendant un ralentissement économique. Et cela vaut pour 18 des 30 valeurs composant le principal indice de la place de New-York, le Dow Jones Industrial. L'histoire a donc montré à plusieurs reprises que les entrepreneurs pouvaient apporter une réponse concrète aux crises tout en étant capables de doper une économie affaiblie ... et les électeurs le savent !

Une enquête publiée cet automne par la Fondation Kauffman vient renforcer ce constat. Elle établit que, pour plus de 70% des personnes interrogées, la santé de l'économie dépend de la réussite des entrepreneurs. 80% des sondés souhaitent que le Gouvernement encourage l'esprit d'entreprise. En revanche seuls 26% seraient prêts à se lancer eux-mêmes dans les cinq prochaines années.

Les avis convergent : ne tardez pas à vous lancer, la récession peut être votre alliée. En effet, alors que le moral de beaucoup de grosses sociétés est au plus bas, pourquoi et comment la crise peut-elle représenter une fenêtre d'opportunité ? Tout d'abord un ralentissement économique atténue la concurrence dans la course aux financements des jeunes pousses. La plupart des "me too", moins efficaces et avec un plan commercial moins performant ont beaucoup moins de chance d'obtenir des financements. Il est par ailleurs beaucoup plus facile de négocier des licences intéressantes avec des établissements de recherche, par ailleurs beaucoup moins sollicités pour des demandes de transfert. Aussi, les banques ont besoin de diversifier leurs actifs et doivent donc continuer à prêter. Donc "en période de crise, les bons projets et les dossiers solides ont de bonnes raisons d'espérer trouver un financement", commente Marc Touati, économiste et directeur général de la société d'investissement Global Equities. D'autant que de nouveaux débouchés se dessinent avec notamment les places laissées vacantes par les entreprises disparues.

Il est aussi temps d'en profiter pour acheter. Surtout si l'on dispose de liquidités car tout est beaucoup plus négociable (immobilier, équipement, matériaux... voire rachats d'entreprises). A ceci s'ajoute le fait que la discussion salariale est malcommode (à l'entrée comme pour l'évolution de carrière) : il est donc plus facile de recruter ou de garder les bons éléments. C'est bien connu, les bons profils vivent la récession de plein fouet et se retrouvent "libérés" de leurs précédentes fonctions, ils sont donc disponibles, moins exigeants, plus flexibles et prêts à prendre plus de risques. Plus fidèles, en quelque sorte...

Le temps peut aider. La crise permet de prendre plus de temps pour faire les choses au mieux : concevoir de meilleurs produits, les tester avec soin pour s'assurer de ne pas perdre de client mécontent et répondre précisément à leurs besoins, tester son business model...

Une activité à privilégier : la communication. On le sait, elle affecte la perception que l'on a de l'entreprise : communiquer vers ses salariés pour les rassurer, communiquer vers ses clients pour qu'ils sachent où vous êtes, qui vous êtes et ce que vous proposez le jour où ils sont prêts à ouvrir leur porte-monnaie ! Moins visibles et moins rassurantes, les entreprises qui ne communiquent pas auront moins de chance de gagner des marchés. Un exemple concret avec Mahalo, une start-up offrant un moteur de recherche humain qui vient de licencier 10 pour cent de son personnel. Son fondateur Jason Calacanis a utilisé son blog pour donner libre cours à toute idée venant de ses employés, en expliquant en détail comment les mesures de précaution prises aujourd'hui en matière de réduction des coûts aideront demain en 2012 l'entreprise à gagner les marchés. Mahalo a ainsi gagné la reconnaissance de ses employés, de la presse et de ses clients.

Enfin, en période de crise, les jeunes-pousses peuvent aussi se permettre de davantage mûrir leur projet, sans levée de fonds sauf la famille et les amis, avec des modèles que des investisseurs leur refuseraient tels la création de communautés dont les membres deviendront plus tard de réels clients. Ce type de modèle permet d'accroître notablement la valeur de l'entreprise et de lever des fonds plus aisément ultérieurement avec une bien meilleure valorisation et une moindre dilution des fondateurs.

Au final, on lève autant d'argent mais plus sagement... les opportunités sont différentes mais elles existent. Ceux qui s'adaptent seront ceux qui en sortiront gagnants. Pour ceux qui ont de vraies bonnes idées innovantes, il n'y a pas de saison pour créer, et ce sont eux que les américains attendent pour sortir de la crise. Un modèle à suivre ? En tous cas un état d'esprit largement répandu en ces temps de crise où les américains n'ont rien perdu de leur optimisme.

Rapport de la fondation Kauffman : http://redirectix.bulletins-electroniques.com/bILuq

- "Startups: The Upside of a Downturn", Vivek Wadhwa, BusinessWeek 07/11/08 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/Svu4i
- "No time like the present", Srah Klein, CRAIN's Chicago Business, 10/11/08 - http://redirectix.bulletins-electroniques.com/7EZSy

Géraldine Quetin, yei.mst@consulfrance-boston.org

BE Etats-Unis numéro 144 (1/12/2008) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/56815.htm

dimanche 7 décembre 2008

Les petites entreprises, moteur de l'innovation technologique américaine

D'après une récente étude [1] publiée par l'Office of Advocacy of the U.S. Small Business Administration (SBA) [2], les petites entreprises américaines déposeraient considérablement plus de brevets par employé que les grandes entreprises. L'impact des brevets des petites structures serait également supérieur à celui des brevets des grandes compagnies.

D'après le rapport, publié en novembre 2008, les entreprises de quinze employés en moyenne sont de loin les plus productives en termes de propriété intellectuelle, avec près de 2 brevets déposés par employé. A titre de comparaison, les entreprises de 1500 employés déposent 0,04 brevets par employés. Le rapport remarque que les dépôts de brevets ne sont pas exclusivement liés au statut soit de grande soit de petite entreprise, mais qu'ils sont fonction de la taille de la structure à tous les niveaux. Les statistiques le vérifient donc, plus l'entreprise est petite, plus sa production de brevets par employé est élevée.

L'étude s'est fondée sur le suivi de quelques 1293 petites et grandes entreprises technologiques ayant déposé au moins 15 brevets entre 2002 et 2006. Les PMEs, considérées comme telles si comptant moins de 500 employés, représentent 40% de ces entreprises à forte production technologique. La grande majorité de ces petites entreprises à forte croissance travaille dans les secteurs de hautes technologies liés à la santé (biotechnologies, produits pharmaceutiques et instruments médicaux) et aux technologies de l'information et de la communication.

En général, les compagnies de grandes tailles interrogées déposent leurs brevets plus ou moins dans les mêmes domaines mais pour des technologies moins émergentes. Ainsi, bien que les petites entreprises n'aient déposé qu'environ 7% du total des brevets analysés par l'étude, elles possèdent 24% des brevets utilisés par les 100 meilleurs clusters émergents. Il est également constaté que les PMEs brevètent à un rythme plus élevé que les grandes entreprises dans certains domaines, notamment ceux liés à la santé. Ceci conforte donc d'autant plus la forte production de brevets par employé des petites structures.

Par ailleurs, d'après les auteurs du rapport, les brevets des petites entreprises "surpasseraient" qualitativement ceux des plus grandes et ce sur plusieurs critères tels que la croissance apportée, l'impact sur le développement d'autres technologies, le nombre de publications et de citations engendrées ou l'originalité. Ces indicateurs sont communément mis en relation avec des augmentations de productivité, de ventes, de valeur d'action boursière, de récompenses aux inventeurs ou d'autres impacts positifs. Ceci suggère donc que les brevets produits par les PMEs seraient technologiquement "plus importants" que ceux des grandes compagnies.

Enfin, l'étude révèle que 37% des petites entreprises ayant au moins 15 brevets de déposés, ont introduit leur capital en bourse, alors que seulement 1% de l'ensemble des petites entreprises sont dans ce cas. Ceci montre clairement que les petites structures possédant une technologie protégée par un brevet sont les plus à même d'être cotées sur les marchés boursiers, leur permettant de ce fait d'accroître rapidement leur capital.

Ainsi, le Dr Chad Moutray, directeur de l'étude, conclue que les petites entreprises représentent "le moteur de l'innovation de l'économie américaine." Il ajoute que "ce rapport apporte la preuve que de soutenir les petites entreprises technologiques reste la façon la plus pertinente pour les Etats-Unis d'améliorer l'innovation, la compétitivité et l'emploi."

- [1] "An Analysis of Small Business Patents by Industry and Firm Size", Anthony Breitzman, Diana Hicks, U.S. Small Business Administration Office of Advocacy, novembre 2008, http://www.sba.gov/advo/research/rs335tot.pdf
- [2] Le Office of Advocacy of the U.S. Small Business Administration (SBA) est un think tank représentant les intérêts des petites entreprises auprès du gouvernement fédéral (congrès, maison blanche, agences fédérales, tribunaux fédéraux, etc.). Pour plus d'informations, http://www.sba.gov/advo

"Small Businesses Are America's Innovators", The Office of Advocacy, 14/11/2008, http://www.sba.gov/advo/press/08-33.html

Yann Le Beux, deputy2-inno.mst@consulfrance-boston.org

BE Etats-Unis numéro 145 (5/12/2008) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/56894.htm

mardi 22 juillet 2008

Microsoft rachète Mobicomp pour sauvegarder à distance les données des téléphones

Après les projets de R&D très orientés mobilité d'Intel, les tendances des consommateurs Européens à se passer d'un téléphone filaire classique, l'annonce de Bill Gates sur le non avenir des numéros de téléphone, voici que Microsoft rachète MobiComp et sa solution de sauvegarde à distance des données des téléphones portables et smartphones.

De plus en plus d'informations professionnelles sont disséminées sur des clefs USB, disques externes, et notamment sur les téléphones portables, smartphones et PDAs : carnets d'adresses, mails, rendez-vous etc.

Deux stratégies vont s'affronter : continuer comme aujourd'hui et empiler des solutions logicielles et/ou matérielles pour crytper, backuper, détruire à distance les informations disséminées... ou passer au mode SaaS - Software As A Service - dans lequel les référentiels de données se retrouvent centralisés et sécurisés, chaque terminal - fixe ou mobile - accédant à cette information à la demande sans avoir à la stocker localement.