Affichage des articles dont le libellé est économie. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est économie. Afficher tous les articles

lundi 28 mars 2011

Une imprimante 3D qui peut fabriquer des objets de la taille d'une voiture de sport!

"Votre usine personnelle: une imprimante 3D chez vous" avais-je intitulé ce message en 2007 qui faisait lui-même suite à la présentation du concept dans un message de 2006, voici que ces imprimantes 3D commencent à envahir le monde industriel, que les modèles peuvent être produits à des coûts faibles, et que les volumes des objets fabriquables augmentent !

Cette nouvelle imprimante 3D peut réaliser les objets de vos rêves jusqu'à 8 m3!

Depuis le Cloud Computing a envahi également le monde informatique, et il est vraisemblable que nos avons là les composants d'une révolution industrielle à venir, avec la génération Millenial qui l'utilisera !

Vous imaginerez un produit, ou l'adaptaterz à vos besoins ou à vos gouts à partir d'un modèle sur catalogue, puis le ferez fabriquer directement dans un centre de production local équipé d'une imprimante 3D !
Fini les empreintes carbones dues au transport, plus de stocks intermédiaires, d'emballages coûteux et polluants, du zéro-stock et du just-in-time, à-la-demande !

mercredi 22 décembre 2010

La Maison Blanche présente sa politique de coopération scientifique internationale

Le 8 décembre 2010, le Dr John Holdren, conseiller scientifique du Président B. Obama [1], a présenté devant le Club des Diplomates Scientifiques de Washington [2] la politique de coopération scientifique internationale des Etats-Unis. Devant une assemblée de soixante-dix personnes de diverses nationalités [3], il a (i) justifié le recours croissant à la coopération scientifique internationale pour répondre à la multiplication des défis globaux, (ii) fait part de l'importance particulière de la coopération scientifique internationale pour l'administration Obama, (iii) insisté sur l'impulsion donnée par la Maison Blanche, (iv) décrit les vecteurs de cette coopération scientifique internationale.


Un besoin mondial de coopération scientifique internationale pour répondre à la multiplication de problématiques globales

Selon John Holdren (ci-après JH), plusieurs défis mondiaux ont émergé que nul pays ne peut résoudre seul. La coopération scientifique est aujourd'hui indispensable pour répondre aux problématiques globalisées de sécurité nationale, d'éradication de la pauvreté, de protection de l'environnement et de la santé, ou encore d'indépendance énergétique.

En matière de sécurité nationale, JH a rappelé l'importance des alliances face aux menaces militaires conventionnelles et a insisté sur la nécessité de coopération face aux armes de destruction massive. Il a également mentionné le besoin d'échanges d'informations pour contrer les menaces terroristes, tout particulièrement dans le contexte des attaques-suicides qui réduisent les capacités de dissuasion.

Le développement économique a constitué un élément clé de la présentation, comme enjeu global à part entière, mais aussi en raison de ses dommages collatéraux (migrations de réfugiés internationaux, déstabilisation régionale, exportation du terrorisme). Selon JH, la coopération en S&T peut accélérer le processus d'éradication de la pauvreté.

JH a aussi évoqué les dimensions santé et environnement : transnationalité de la pollution industrielle, caractère global des biens publics environnementaux (biodiversité, sols, forêts, glaciers), globalité du changement climatique et de la raréfaction de la couche d'ozone. JH a d'ailleurs reconnu que le refus d'un marché des échanges d'émissions de carbone constitue sûrement le plus cuisant des échecs de la politique scientifique présidentielle.

Enfin, dans le domaine énergétique, JH a rappelé que la mondialisation du marché des produits fossiles et de leur contribution à l'effet de serre nécessite une articulation des efforts technologiques.


L'importance de la coopération scientifique internationale pour l'administration Obama

Le document de Stratégie Nationale en matière de Sécurité [4] présenté tous les quatre ans dans le cadre du Goldwater-Nichols Act peut constituer un document de référence pour une analyse comparative des doctrines présidentielles. Utilisant l'occurrence comme indicateur, le Professeur John Holdren a comparé l'apparition de mots clés entre l'administration Bush d'une part (document 2006) et le Président Obama d'autre part (document de mai 2010). Le mot "science" apparaît 25 fois dans le document 2010 contre 1 fois pour celui de 2006, le terme "coopération internationale" 9 contre 3, "éducation" 32 contre 2, et le terme "partenariat" 45 contre 7. Selon JH, cela démontre à quel point la coopération scientifique est primordiale pour l'administration Obama contrairement à celle de son prédécesseur. Il a aussi rappelé, dans un message à vocation bipartisane peut-être, combien le Secrétaire à la Défense, le républicain R. Gates, a activement participé à ce langage.

L'impulsion donnée par la Maison Blanche à la coopération scientifique internationale

En premier lieu, JH a rappelé que l'OSTP (Office for Science and Technology Policy), chef d'orchestre de la politique nationale de S&T, entretient des activités internationales. Actuellement, l'OSTP relance les Comité Mixte en S&T, promeut la diplomatie scientifique et s'efforce de raccourcir les procédures de visa.

En second lieu, il a rappelé l'orientation du Discours du Caire d'Obama (4 juin 2009), très axé sur la science et la coopération internationale. Il a qualifié les recommandations des trois premiers "envoyés scientifiques" (Science Envoys), Ahmed Zewail, Bruce Alberts et Elias Zerhouni, de "peu coûteuses", car liées notamment à des applications informatiques (extension de l'accès internet à haut-débit, créations de librairies électroniques, développement de l'e-learning) ; à l'échange et au renforcement des compétences (création de centres et réseaux d'excellence). Considérées comme l'une des plus grandes réussites de l'OSTP, ces missions seront complétées par celles de 3 nouveaux envoyés : Rita Colwell, Gebisa Ejeta et Alice Gast.

Enfin, JH a annoncé des mesures de renforcement de l'engagement global américain en coopération scientifique internationale avec la création d'un comité unissant l'OSTP et le NSTC (National Science and Technology Council); la création de centres d'excellence dans les domaines de l'eau, du changement climatique et de l'énergie ; l'allocation de douze nouveaux conseillers scientifiques dans le réseau diplomatique.

La pluralité des vecteurs de cette coopération scientifique internationale

JH a affiché une vision très large de la coopération scientifique internationale promue par une grande variété de mécanismes :

- l'aide au développement : l'effort de 0,2% du PIB américain qui mériterait d'être augmenté ;

- les investissements privés : le flux d'investissement des entreprises américaines dans les PED qui surpasse largement celui de l'aide au développement (respectivement 800 et 180 milliards de dollars en 2008) ;

- le commerce international où il a insisté sur la place grandissante des PED (Pays en Développement), qui représentaient en 2008 31% des seize mille milliards de dollars de produits et services exportés ;

- les activités des Firmes Multinationales (FMN) : pour les activités industrielles de R&D, la coopération scientifique privée entre l'Europe et les Etats-Unis est bien supérieure à celle de l'ensemble des autres pays réunis. En 2006, les FMN américaines en Europe ont investit 18,6 milliards de dollars et les FMN européennes sur le sol américain 25,8 milliards de dollars (soit un effort croisé total de 44,3 milliards de dollars tandis que celui du reste du monde avec les Etats-Unis atteint à peine les 17,6 milliards de dollars).

- les relations interuniversitaires, les protocoles/conventions de coopération entre agences et laboratoires de R&D ;

- les grandes infrastructures de recherche : station spatiale internationale, ITER et le LHC du CERN.


JH a aussi rappelé l'utilité des Accords-Cadres de coopération en S&T en insistant sur les six comités mixtes auxquels participent directement des Ministres (Japon, Corée du Sud, Russie, Brésil, Chine et Inde). JH a justifié que seules des réunions d'experts suffisent pour suivre les accords avec les pays européens, étant donnée l'excellence des relations déjà existantes. Il a enfin mentionné l'importance des véhicules multilatéraux : sommets de S&T, alliances militaires, Forum du G8 et G20, entités de l'ONU et le Groupe de la Banque Mondiale.

Ainsi, cette réunion a confirmé combien la science et la technologie, et leur dimension internationale, sont cruciales aux yeux de l'administration Obama. La S&T est envisagée sous un angle très large, avec des mécanismes collaboratifs incluant les activités des multinationales ou encore l'agence pour le développement (USAID).

Deux sujets semblent au coeur des préoccupations : la sécurité nationale et la lutte contre la pauvreté, devant les problématiques de changement climatique, d'énergie, de pandémies transnationales, et d'assouplissement de l'octroi de visas scientifiques. Le glissement argumentaire vise sûrement à rallier les voix républicaines.

Certes, l'avenir financier de la R&D aux Etats-Unis reste en suspens, le budget 2011 n'ayant pas encore été voté. Mais JH est optimiste : l'investissement en STI (Science Technologie Innovation) fait plutôt l'objet d'un consensus bipartisan malgré quelques sujets sensibles tels que la recherche sur les cellules souches embryonnaires ou le changement climatique. "Démocrates comme républicains, tous ont conscience que la poursuite des efforts en S&T est cruciale pour notre sécurité, économie, santé et agriculture." Reste à savoir ce que le nouveau Congrès va choisir entre "fight or win", attitude partisane à court terme ou bipartisane dans l'intérêt de tous.

[1] Le Dr John Holdren cumule les positions de :
- Conseiller du Président pour la Science et la Technologie ;
- Directeur de l'Office for Science and Technology Policy (OSTP), organe de la Maison Blanche déterminant la politique nationale de S&T;
- Directeur exécutif du Président's Council of Advisors on Science and Technology (PCAST), comité consultatif associant acteurs gouvernementaux, académiques, et industriels ;
- Président du National Science and Technologie Council (NSTC), comité de coordination des agences fédérales de R&D.

[2] Le Club des Diplomates Scientifiques (Science Diplomats Club) réunit les représentants de 63 pays et a pour double objectifs:
- d'accueillir des personnalités de l'administration ou des agences américaines, lors de "petits déjeuners scientifiques" organisés mensuellement à l'ambassade de France,
- de favoriser les contacts entre diplomates scientifiques pour promouvoir la coopération multilatérale en science et technologie, en association avec les Etats-Unis.
Depuis octobre 2010, c'est la France qui en assure la Présidence, en la personne de la Conseillère scientifique de cette ambassade.

[3] Les soixante-dix personnes présentes le 8 décembre 2010 peuvent être répartie en quatre catégories:
- les représentations nationales. La France constituait la représentation la plus large avec 9 agents de l'ambassade de France et 5 représentants d'organismes de recherche (INSERM, CNRS et INCA). On dénombrait ensuite quatorze pays européens représentés: l'Autriche, la Norvège, les Pays-Bas, la Suède, l'Espagne, l'Italie, la Belgique, la Suisse, la Hongrie, le Royaume-Uni, la Slovaquie, l'Irlande, l'Allemagne et la Pologne ; et dix ambassades non européennes : le Japon, le Vietnam, le Canada, l'Israël, l'Egypte, le Pakistan, le Sultanat de Bahreïn, le Brésil, Singapour et l'Australie.
- des invités du gouvernement fédéral américain avec deux agents de la NSF, trois du département d'Etat et trois membres du bureau pour la politique scientifique et technologique (OSTP).
- la représentation d'organismes scientifiques/académiques/diplomatiques américains: l'IRIS, la Kilpatrick Stockton LLP, l'American Chemical Society, le RTI, l'APLU et le Diplomacy Matters Institute.
- des conseillers scientifiques de l'UE et de la Banque Mondiale.

- [4] National Security Strategy, http://redirectix.bulletins-electroniques.com/wh619

- Décembre 2010, John Holdren, Ambassade de France, Washington, http://france-science.org/spip.php?article1292.

Rédacteurs:
Johan Delory, universities.vi@ambafrance-us.org ; Annick Suzor-Weiner, conseiller@ambascience-usa.org

BE Etats-Unis numéro 229 (17/12/2010) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65404.htm

lundi 13 décembre 2010

La Maison Blanche annonce un plan "CLOUD FIRST"

La Maison Blanche vient d'annoncer un plan majeur en faveur du Cloud Computing.

Ce plan en 25 points prévoit ainsi la consolidation et fermeture d'ici 2015 de plus de 800 des 2100 data centers actuellement utilisés par le gouvernement américain.

L'objectif annoncé est d'aider les différentes agences gouvernementales à partager des services et éviter la duplication...

Cette initative sera-t-elle une source d'inspiration suivie par d'autres gouvernements ?

vendredi 27 août 2010

Un ordinateur à 1500 roupies

L'Inde a dévoilé un ordinateur dont le coût est de 1500 roupies (27 euros) !

Cette tablette tactile, principalement destinée aux étudiants, est alimentée avec une alimentation de seulement 2 watts qui se recharge grâce à des panneaux solaires, dispose de 2Gb de mémoire, d'un accès wifi, d'un port USB, et peut recevoir de la visio conférence. Elle a été mise au point par un travail conjoint : IIT, Kanpur, Kharagpur, Madras et l'Indian Institute of Science, Bangalore.

Le Ministre à l'Human Resource Development, Kapil Sibal, estime même que ce coût pourrait diminuer si plusieurs sociétés se mettent à la produire, sa distribution est prévue pour début 2011.

jeudi 19 août 2010

Intel achète McAfee pour 7,7 Milliards de dollars !!

Selon Intel, "l'industrie a besoin d'une nouvelle approche qui combine hardware, logiciel, et services pour satisfaire aux besoins".


C'est la plus grosse acquisition d'Intel, qui représente près de 3,5 fois le chiffre d'affaires annuel actuel de McAfee.

"Avec la très forte croissance d'éléments de plus en plus connectés à internet, de plus en plus des éléments de notre vie deviennent online", indique le PDG Paul Otellini, "par le passé une performance forte et une efficience en consommation énergétique ont définis les caractéristiques de l'informatique. En regardant vers le futur, la sécurité devient le troisième pilier de ce qu'attendent les consommateurs".

Ce nouvel ensemble, et cette stratégie affirmée, montrent qu'Intel a décidé de prendre en main le développement du futur monde industriel de l'informatique qui va de plus en plus se faire online, avec du SaaS et du Cloud Computing. Les dispositifs d'accès vont être de plus en plus nomades, et Intel associé aux solutions de sécurité de McAfee ont certainement une grosse part des bonnes cartes en main.

Image issue d'un article maximumpc

jeudi 29 juillet 2010

La 3G pour 99,8% de la population française d'ici 2013

Un accord de partage d'équipements réseaux 3G a été conclu entre les opérateurs Orange, SFR, Bouygues Telecom, et prochainement Free Mobile, exemple concret d'application de la Loi de Modernisation de l'Economie (LME).

L'accord d’extension et de partage 3G (”RAN Sharing”) entériné entre les opérateurs avec la bénédiction de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a l’ambition de réduire la fracture numérique sur le territoire.

Cette couverture complète en 3G va permettre de développer l'usage des solutions informatiques en mode nomade, notamment grâce au SaaS et Cloud Computing.

vendredi 16 juillet 2010

Microsoft Dynamics CRM / ERP : "Si vous ne voulez pas aller vers le Cloud, alors nous ne sommes pas les bonnes personnes pour vous"

"Si vous ne voulez pas aller vers le Cloud, alors nous ne sommes pas les bonnes personnes pour vous", le discours de Steve Ballmer lors de la plénière de la WPC - Conférence Mondiale des Partenaires Microsoft - qui se tient actuellement est clair.

Microsoft a déjà lancé un ensemble de suites logicielles de productivité en mode SaaS avec la suite Microsoft Online Services : la messagerie Exchange, le portail collaboratif SharePoint, la visio conférence Live Meeting, la messagerie instantanée professionnelle Office Communicator, et récemment une première version en ligne de la suite bureautique Office, Word Excel et PowerPoint.

Ces solutions sont d'ores et déjà des commodités, et le marché très concurrentiel tire les prix - et donc les marges - vers le bas face à Google notamment.

Pour se différencier stratégiquement sur le marché Microsoft a également lancé une initiative Cloud Computing avec la plateforme Azure, mais aussi avec des solutions clef comme la fédération d'identité ou le bus d'échanges électroniques de données, via AppFabric. Ces solutions sont tout à la fois destinées à capter le marché des entreprises qui pourront progressivement y faire héberger leurs solutions professionnelles et serveurs métiers, mais aussi les éditeurs de logiciels qui viendront compléter le portfolio de solutions.

L'étape suivante pour Microsoft vient d'être franchie avec l'annonce du déploiement mondial de Microsoft Dynamics CRM 2011 en mode SaaS, et de la version 2008 R2 de l'ERP Microsoft AX/Nav.

SalesForce est ici le concurrent cible, qui a ouvert la voie et montré que le marché était en attente de solutions de Gestion de la Relation Client.

Pour avoir commercialisé, en mode traditionnel et en mode SaaS, les solutions Microsoft Dynamics CRM et ERP je peux également témoigner de l'intérêt exponentiel des entreprises, très petites aussi bien que composées de plusieurs centaines de personnes. Les partenaires Microsoft Dynamics sont sollicités systématiquement par leurs prospects sur un mode d'utilisation sous forme d'abonnement - SaaS -, certains demandant exclusivement une proposition sous cette forme, d'autres demandant à avoir à la fois une proposition traditionnelle et une autre en SaaS pour comparer. Le choix se fait très souvent - sauf frein psychologique - sur la solution SaaS, pour ne pas avoir la problématique de gestion interne d'un serveur, de sa maintenance, de ses backups, de sa haute disponibilité etc.

Microsoft a déjà lancé l'étape suivante, d'une part en faisant évoluer la version 2008 R2 de l'ERP de manière à permettre une liaison complète avec la solution CRM, d'autre part en lançant prochainement un Microsoft Dynamics Marketplace, qui permettra aux éditeurs de solutions verticalisées de proposer des versions métiers spécifiques s'appuyant sur les offres CRM puis ERP Microsoft en mode SaaS.

Avec l'écosystème Microsoft, les nouvelles fonctionnalités et capacités d'intégration  native encore accrues avec les suites SharePoint 2010 et Office 2010, gageons que Microsoft va dans l'année qui vient conquérir des parts de marché importantes dans le secteur SaaS / Cloud, et CRM ERP notamment !

mardi 9 mars 2010

Cloud Computing : une révolution en marche accélérée

Le cabinet Pierre Audouin Consultants vient de publier une étude The European Software Industry mettant en avant la transformation de l'industrie du logiciel et de l'informatique vers une 'industrie lourde' basée sur les concepts et business modèles du Cloud Computing


Le marché du Cloud Computing a atteint 4 milliards d'euros en Europe en 2009, en progression de +20%. Cette croissance devrait se maintenir et ce mode de production aligné sur les besoins métiers s'appuyant sur des unités de production virtualisées disponibles au travers d'internet devrait représenter 13% du marché de l'informatique et des services en 2015.

samedi 30 janvier 2010

G-Cloud : La stratégie TIC du gouvernement Britannique

Le gouvernement britannique souhaite mettre en place une nouvelle stratégie de réduction des coûts liés à l'informatique qui devrait entraîner une économie de 3,2 milliards de livres au cours des 10 prochaines années.
 
La virtualisation, le cloud computing (externalisation des serveurs et des applications) et l'utilisation du web 2.0 doivent lui permettre de proposer d'avantage de services publics sur Internet, l'utilisation de logiciels open source de limiter les coûts de fonctionnement. Selon un document officiel en cours de rédaction intitulé "Government ICT strategy : new world, new challenges, new opportunities" ayant filtré dans la presse britannique, la mise en place d'un "G-Cloud" (Government Cloud), tel que préconisé par Lord Carter dans le rapport "Digital Britain" en juin dernier, devrait permettre de standardiser et de simplifier l'infrastructure informatique du gouvernement, de favoriser la mise en oeuvre de services interopérables et de partager l'information plus efficacement.
L'objectif est de créer un réseau virtuel unique pour l'ensemble de la fonction publique au Royaume-Uni afin de remplacer le système actuel, jugé "fragmenté, peu fiable et coûteux", dans lequel chaque entité gouvernementale dispose de sa propre infrastructure et de ses propres services. Le rapport explique également comment le gouvernement souhaite rationnaliser son parc informatique d'ordinateurs de bureau en mettant en place des modèles d'architecture se conformant à certains standards écologiques auxquels devront se conformer l'ensemble des fournisseurs.

La stratégie met donc l'accent sur l'informatique verte : par le biais de la virtualisation et du cloud computing, le gouvernement compte limiter drastiquement les ressources informatiques aujourd'hui mises en oeuvre. La consolidation des datacenter à l'échelle nationale devrait permettre de n'utiliser que 10 à 12 datacenters pour héberger l'ensemble des ressources informatiques gouvernementales alors que plusieurs centaines d'entre eux sont aujourd'hui mobilisés. Cette consolidation permettrait de réduire les coûts de 300 millions de livres par an et de diminuer la consommation énergétique liée au fonctionnement de ces ressources de 75%.

Ce projet soulève cependant deux questions : est-il tout d'abord compatible avec les mesures envisagées par Lord Mandelson, le ministre des entreprises, de l'innovation et des compétences, pour lutter contre le téléchargement illégal ? En effet, si certains services ne sont disponibles que sur Internet, la suspension de la connexion à Internet, même temporelle, pourrait priver certains citoyens de l'accès à ces services et relancerait les débats parlementaires en Europe visant à faire de la connexion à Internet un droit fondamental.

Par ailleurs, malgré tous les avantages que procure le cloud computing, notamment la réduction des budgets d'infrastructure et de la consommation d'énergie, il pose un problème de confidentialité et de sécurité des données. Les applications et les données, parfois sensibles voire confidentielles, pourraient en effet être hébergées sur des serveurs dont le contrôle échapperait au gouvernement britannique.

--

Note : Le rapport final était attendu avant la fin de l'année mais n'a pas encore été rendu public à l'heure où nous publions cette revue.


Sources :

Rédacteur : Vincent Gomel

mercredi 27 janvier 2010

Création d'entreprises innovantes en NTIC : +140% en 2009 en France

L'INSEE indique que le nombre de créations d'entreprises innovantes dans le domaine des nouvelles technologies a augmenté de 140% en 2009, avec 30 292 immatriculations.

L'organisme de statistiques estime que ce bond provient notamment du nouveau statut d'auto-entrepreneur (plus de 320 000 enregistrements sous ce statut ont été enregistrés l'an dernier, soit une création sur deux).

jeudi 14 janvier 2010

e-commerce en France : les transactions progressent de 32% sur une année !

Les ventes en ligne ont encore progressé en France en 2009 de plus de 30%, et de 37% durant la période de Noël, par rapport à 2008.

Le panier moyen a tourné à 90 euros selon Le Journal Du Net, soit un tout petit peu en deça du montant moyen par transaction en 2008.

La valeur Globale des paiements progresse de 30%, soit à peu près autant qu'en 2008, et un peu moins qu'en 2007 (39%) et 2006 par rapport à 2005 (42%). Cette croissance en pourcentage étant à peu près identique, sur un montant en volume plus important, l'e-commerce gagne en maturité.

Les français ont dépensé environ 18 milliards d'euros en 2009 sur l'e-commerce...

Les français ont aussi dépensé 10 milliards d'euros en 2009 à la Française des Jeux !!!

mercredi 16 décembre 2009

SaaS : productivité Microsoft Office et gestion intégrée de processus métiers

La solution de bureau en ligne intégrant la suite Microsof Office accessible 24h/24h via internet s'enrichit de la capacité de gestion de processus métiers d'entreprise grâce à un partenariat entre YouSAAS et VDOC Software.


Grâce à ce type de solution, pour un abonnement mensuel par utilisateur, chaque personne dispose d'un environnement de productivité - Microsoft Office et serveur de fichiers backupé/antivirusé - et de la capacité de designer et d'intégrer des processus métiers. Les premiers processus qui seront intégrés concernent toute entreprise : Notes de Frais, Gestion des Congés, Demandes d'achats. La solution de VDOC Software permet également de créer ses propres processus orientés métiers. L'ensemble devenant disponible sous forme d'abonnement, sans nécessiter de déploiements locaux de serveurs ou de logiciels sur les postes de travail !

dimanche 13 décembre 2009

Le 21ème siècle sur Internet


Une étude du Crédoc rendue publique vendredi et réalisée en face à face en juin 2009 auprès de 2.200 personnes représentatives de la population de 12 ans et plus, met en relief l'avancée massive et récente de l'usage d'internet en ce début de 21ème siècle.

74% des Français disposent d'un ordinateur.
Seules 66% des personnes âgées de 12 ans et plus disposaient d'un PC en 2007 et 69% en 2008.

48% consultent Internet tous les jours, alors que ce taux n'était que de 18% en 2004, et 36% en 2007.

13% utilisent un mobile pour consulter sur le net, une  proportion qui a doublé en un an.


 « La courbe de progression du commerce en ligne est sans doute celle qui symbolise le mieux l'intégration progressive des TIC dans les modes de vie de nos concitoyens. Songeons qu'en 2001, seuls 7% des Français effectuaient des achats par Internet ; huit ans plus tard, on en dénombre 41%, c'est-à-dire plus de 21 millions de personnes en France. La vitesse de ces changements donne une idée des bouleversements qu'Internet a initiés dans la vie de chacun, et des perspectives pour les années à venir ».

mercredi 2 décembre 2009

Votre Bureau En Ligne Microsoft Office sur l'espace Pro 01net pour seulement 34,90 € par mois !

Le site internet 01Net lance la solution 01Doc au sein d'un nouvel Espace Pro.

Cette solution propose, sous forme d'abonnement mensuel, (SaaS), un Bureau En Ligne intégrant la suite Microsoft Office, ainsi qu'un espace de fichiers sécurisé et backupé automatiquement.

Cette solution est une évolution du mode de téléchargement/installation de logiciel vers le modèle Software-As-A-Service.


Vous voulez réduire le coût de possession de votre poste de travail ?
Vous voulez accéder en tout lieu et à tout moment via un navigateur à votre suite Microsoft Office ?
Vous souhaitez disposer automatiquement de tous les services (mises à jour, sécurisation, anti-virus, backup quotidien....)

N'hésitez plus, testez et adoptez cette solution de Bureau En Ligne Pro !

mercredi 25 novembre 2009

SFR déploie la 3G à domicile par "FemtoCell"


SFR propose à ses abonnés mobiles de déployer chez eux un boîtier particulier, une "FemtoCell", c'est-à-dire une petite cellule 3G mobile locale !
Premier intérêt : améliorer la qualité audio lors de vos appels, surtout si vous êtes dans une zone qui n'est pas très bien couverte, et également vous permettre d'accéder à toute la performance du surf internet en 3G !

Deuxième particularité : ce système émet dix fois moins de rayonnements qu'un wifi, et votre portable - qui communique localement avec la "femtocell" emettra jusquà trente fois moins de rayonnements !

Le système est utilisable jusqu'à cinq personnes de la famille dans un rayon d'une quainzaine de mètres.

Il est probable que d'autres offres similaires sortent prochaînement pour les entreprises. Free a également annoncé qu'il utiliserait ce type de dispositif dans la cadre du déploiement de sa future offre mobile !

lundi 27 juillet 2009

Le livre vert GreenIT des éditeurs de logiciels par Syntec Informatique

Le Syntec Informatique, chambre professionnelle des SSII et des éditeurs de logiciels a publié un livre vert qui porte "l'ambition d’ouvrir la voie et de montrer comment utiliser les Technologies de l’Information et de la Communication comme levier de développement durable dans
tous les secteurs de l’économie."


Le livre vert du Syntec Informatique porte sur 3 axes de réflexion qui regroupent 10 volumes.

Un volume sera publié tous les trimestres pendant les 24 prochains mois.


  • Dématérialisation

  • Télétravail, télé-présence, communications unifiées

  • Optimisation des processus métier

  • Eco-conception, collecte et recyclage des déchets

  • Comptabilité carbone

  • Gestion de la conformité réglementaire et dimensions sociétales

  • Poste de travail

  • Impression

  • Centre informatique (serveur, stockage, réseau)

  • Architecture logicielle

Attendons de voir chaque document, mais je regrette pour l'instant ce plan qui est une liste des éléments et manières de travailler d'aujourd'hui sur lesquelles la question est posée sous forme d'optimisation de l'empreinte carbone.

Ce n'est pas une optimisation qui permettra d'entrer dans l'ère verte mais une profonde remise à plat de notre manière de travailler et d'échanger.

Un exemple ? : Le SaaS ou Software-As-A-Service est un des composants d'un chapitre sur l'architecture logicielle... Vu comme un composant technique alors qu'en prenant ce sujet sous l'angle principal il serait interessant d'analyser son impact sur la dématérialisation, le poste de travail, la manière même de concevoir un logiciel (voir à ce sujet mon article sur ce thème - en anglais - sur mon Blog "Business-As-A-Service").
Il est certainement temps de donner plus de pouvoir aux utilisateurs des logiciels pour qu'ils inventent la manière dont ils consommeront écologiquement les applications !
Quand au groupe de travail GreenIT annoncé en janvier 2009 et qui devait rendre ses conclusions en mai 2009, si quelqu'un a trouvé ses conclusions cela m'interesse...


dimanche 19 juillet 2009

Les pays du Nord Européen sont les champions du monde des TIC

Ce classement, établi par "The Economist" voit la France se placer en 15ème position - elle était en 22ème position en 2008.

Le Danemark, la Suède, les Pays-Bas et la Norvège occupent les premières places devant les États-Unis !

Les 10 nations les plus numériques
Rang 2009 Rang 2008 Pays Score 2009 Score 2008
1 5 Danemark 8,87 8,83
2 3 Suède 8,67 8,85
3 7 Pays-Bas 8,64 8,74
4 11 Norvège 8,62 8,60
5 1 Etats-Unis 8,60 8,95
6 4 Autriche 8,45 8,83
7 6 Singapour 8,35 8,74
8 2 Hong Kong 8,33 8,91
9 12 Canada 8,33 8,49
10 13 Finlande 8,30 8,42
Source : The Economist

Méthodologie :

L'étude "e-Readiness", réalisée par "The Economist" en partenariat avec IBM, répertorie les 70 économies les plus importantes du monde et les classe selon leur capacité à utiliser les TIC.

L'étude prend en compte six grands critères :

l'environnement économique (dynamisme économique, stabilité politique, fiscalité, etc.) pèse pour 15% du score global de chaque pays,

l'environnement social et culturel (niveau d'éducation, dépenses de R&D, etc.) pèse pour 15% du score,

l'environnement législatif (efficacité des lois, niveau de censure du Web, lutte contre le cybercrime, la protection des données, etc.) pèse pour 10% du score,

la politique gouvernementale (vision politique du Web, dynamisme du gouvernement, investissement publics en faveur des TIC, etc.) pèse pour 15% du score,

les outils et infrastructures numériques (taux de pénétration du haut débit et de la téléphonie mobile, nombre d'internautes, etc.) pèse pour 15% du score,

la démocratisation des usages (usages d'Internet, dépenses des particuliers et des entreprises, vitalité du e-commerce, etc.) pèse pour 25% du score.




















































































mercredi 24 juin 2009

Chute des ventes de serveurs et de PCs, des ventes de prestations de conseil... oui mais ...

Les annonces pleuvent en ce moment :

et la liste pourrait s'allonger...

Est-ce uniquement "la crise" qui est en cause ?
Il est plus probable que le secteur informatique soit également traversé par un bouleversement plus profond et plus durable.

Depuis l'arrivée de l'ordinateur personnnel ou PC, puis depuis la montée en puissance d'Internet, une troisième évolution majeure émerge actuellement.

Les utilisateurs en ont assez de l'informatique compliquée, difficile à installer, coûteuse, accessible uniquement dans des conditions contraignantes et des logiciels consommateurs de ressources qui promettent mille fonctionnalités dont on n'utilisera qu'une faible part.

Les professionnels et les particuliers ont découvert et pratiquent - contraints et forcés au début par des réseaux d'agences qui cherchaient à diminuer leurs coûts opérationnels - puis avec bonheur : leur banque en ligne !

L'accès sécurisé, simple, 24h/24h, à ses documents confidentiels bien à l'abri - ses relevés, ses informations de prêt.., ainsi qu'à des services distribués, et à des logiciels qui leurs permettent depuis leur accès de simuler leurs remboursements, analyser leur portefeuille de valeurs.

La banque en ligne est un très bon exemple de commodité informatique. Ce que des technophiles appeleront du SaaS - Software-As-A-Service.

Les utilisateurs achètent beaucoup mois de serveurs et d'ordinateurs ?
Ils font moins appel à des consultants qui leurs préconisent de renforcer ces infrastructures ?
Ils sont demandeurs de flexibilité, de souplesse, de simplicité ?

Rien à voir avec la crise... Une nouvelle ère s'ouvre : celle de l'informatique de commodité, sous forme d'abonnements mensuels, donnant accès aux meilleurs niveaux de services et de logiciels à des tarifs très compétitifs.

samedi 31 janvier 2009

Le SaaS en 2009 : +42% malgré la crise !

IDC confirme la belle progression du SaaS aussi bien aux Etats-Unis où il aura séduit 76% des entreprises américaines d'ici la fin de l'année qu'en Europe.

Cela représente une augmentation de 7% par rapport aux anciennes prévisions.

Une étude récente réalisée cette fois par Gartner estime de son côté que 25% des solutions applicatives des entreprises seront distribués en mode SaaS d'ici 2011. D'après les analystes ce marché représentait 6,4 milliards de dollars en 2008.

La flexibilité, le paiement mensuel à la demande sans engagement, la transformation de lourds investissements initiaux en budgets de fonctionnement, la capacité d'essayer avant d'acheter, les fortes économies d'énergie, la mobilité accrue, et la rapidité de mise en œuvre sont autant de remèdes contre la crise.

vendredi 23 janvier 2009

20 000 inscrits au statut d'Auto Entrepreneur

Le profil d'auto-entrepreneur permet d'exercer une nouvelle activité sans forcément créer une société commerciale. Le portail officiel Lautoentrepreneur.fr a déjà enregistré deux tiers des 20 000 inscrits actuels.

Ce statut est accessible à un étudiant, salarié, fonctionnaire, demandeur d'emploi ou retraité, et devrait l'être en profession libérale courant février, à condition de viser un chiffre d'affaires annuel inférieur à :
- 80 000 euros (HT) pour une activité d'achat / revente ;
- 32 000 euros (HT) pour une activité de prestations de services.