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lundi 19 septembre 2011

Windows 8 : comme Apple Microsoft percevra 30% des revenus

Microsoft a présenté les nouvelles interfaces tactiles de Windows 8 lors du salon Build la semaine dernière.

Le modèle économique pour les applications Windows 8 spécifiques à l’interface tactile Metro sera le même que celui pratiqué par Apple. Les utilisateurs Windows7 pourront mettre à jour leur ordinateur vers Windows 8 pour bénéficier de ces nouveaux types d'applications début 2012.

Ce système d'exploitation est une refonte complète des interfaces pour viser l'usage grand public et professionel sur les tablettes. Ce marché est en forte croissance, dans la foulée du succès de l'iPad, et nombre de grandes entreprises sont aujourd'hui partagées entre le suivi de la 'mode' notamment pour leurs forces commerciales, et un réel travail d'analyse préalable sur le retour sur investissement associé à la prise en main de ces nouveaux ordinateurs tablettes.

Les premiers déploiements massifs de tablettes dans le monde professionel démontrent que de nouveaux usages sont induits, plus courts et intenses que ceux menés sur un PC traditionnel / portable qui sera toujours le meilleur dispositif à court terme pour des travaux de rédaction.

Le couple tablette / Cloud Computing permet des déploiements rapides, flexibles et sécurisés. Une phase de cadrage des besoins et attentes d'usages en amont permet de cartographier les contextes dans lesquels des gains de productivité sont attendus, et de valider les ergonomies des interfaces qui permettront de les atteindre rapidement.

mercredi 18 mai 2011

Décisionnel, Mobilité et Cloud Computing sont les sujets d'innovation soutenant la croissance et la compétitivité des entreprises

Pour la majorité des 3000 Directeurs des Systèmes d'Information interrogés dans 71 pays et 18 secteurs d'activité, l’Analyse Décisionnelle, la Mobilité, et le Cloud Computing sont les principaux projets d’innovation soutenant la croissance et la compétitivité de leur entreprise.
Les secteurs mentionnant le plus le Cloud Computing comme projet d’innovation sont au niveau mondial :

  • le secteur des médias (73% des CIO)
  • le secteur automobile (70% des CIO)
  • les télécommunications (69% des CIO)
CEO et CIO partagent les mêmes priorités pour le futur :
  • l’intimité client
  • les compétences humaines
  • les connaissances
Les DSI se voient confier quatre principaux mandats:
  1. Un mandat d’Expansion pour aider l’entreprise à se restructurer en interne en optimisant les processus métier et en développant ou modernisant la collaboration en interne ;
  2. Un mandat de Transformation pour aider l’entreprise à se transformer et à se différencier sur le marché ;
  3. Un mandat de Valorisation pour rationaliser les opérations et augmenter l’efficience opérationnelle de l’entreprise ;
  4. Un mandat d’Innovation pour innover radicalement sur les produits, les marchés et les « business models.
Source : http://www-03.ibm.com/press/us/en/pressrelease/34530.wss

mardi 19 avril 2011

Office 365 de Microsoft : le Cloud à portée des PMEs... qui sont 70% à faire des backups avec des disques externes

« Les PMEs manquent d'équipement par rapport aux grands comptes », constate avec regret la Directrice de la ligne de produits Office de Microsoft France. « Beaucoup d'entre elles n'ont pas de messagerie d'entreprise et envoient des mails avec une autre adresse que celle de la société. Cela ne fait pas professionnel. »
A l'heure où la solution Cloud Microsoft Office 365 va permettre à toute TPE ou PME de disposer des mêmes solutions qu'une grande entreprise - messagerie, site de partage de documents, site internet, outils de communication, suite office en ligne, Word, Excel, PowerPoint, OneNote, pour quelques euros par mois et par utilisateur, le constat est dur:


lundi 28 mars 2011

Une imprimante 3D qui peut fabriquer des objets de la taille d'une voiture de sport!

"Votre usine personnelle: une imprimante 3D chez vous" avais-je intitulé ce message en 2007 qui faisait lui-même suite à la présentation du concept dans un message de 2006, voici que ces imprimantes 3D commencent à envahir le monde industriel, que les modèles peuvent être produits à des coûts faibles, et que les volumes des objets fabriquables augmentent !

Cette nouvelle imprimante 3D peut réaliser les objets de vos rêves jusqu'à 8 m3!

Depuis le Cloud Computing a envahi également le monde informatique, et il est vraisemblable que nos avons là les composants d'une révolution industrielle à venir, avec la génération Millenial qui l'utilisera !

Vous imaginerez un produit, ou l'adaptaterz à vos besoins ou à vos gouts à partir d'un modèle sur catalogue, puis le ferez fabriquer directement dans un centre de production local équipé d'une imprimante 3D !
Fini les empreintes carbones dues au transport, plus de stocks intermédiaires, d'emballages coûteux et polluants, du zéro-stock et du just-in-time, à-la-demande !

jeudi 17 février 2011

IDC publie une étude qui donne un éclairage totalement nouveau sur l'impact positif du Cloud Computing sur la compétitivité des entreprises !

Les Directions Métiers et Informatiques qui s’appuient conjointement sur une approche innovante orientée Services et sur le modèle Cloud Computing gagnent en agilité, flexibilité, et capacité d’innovation pour se différencier de leurs concurrents et conquérir de nouveaux marchés plus rapidement.

« Seules 19% des directions métiers sont satisfaites de la capacité de leur entreprise à transformer une idée en initiative opérationnelle», d’après IDC :
  • Les responsables métiers interrogés attendent majoritairement une meilleure réactivité des DSI (60%) et une simplification des démarches pour leurs demandes (39%) ;
  • Les DSI ont du mal à mettre en œuvre ces projets par manque de ressources (46%) et à cause de l'hétérogénéité des technologies (32%) ;
  • Lorsqu’une nouvelle offre est finalement mise sur le marché, l’une des principales causes d’échec est le coût (40%).
"Le Cloud Computing représente un nouveau modèle de delivery pour les directions informatiques. Il va modifier les relations internes aux entreprises mais aussi avec leur écosystème: partenaires, fournisseurs, clients. Son arrivée à maturité représente pour les DSI une opportunité d'innover, de gagner en flexibilité et de réduire les coûts.", précise Didier Krainc, Directeur Général IDC France.

Selon IDC, « Les enjeux d'un projet d’innovation visant au développement de la compétitivité sont techniques, organisationnels et économiques. Il apparaît nécessaire de s'appuyer sur un partenaire ayant la capacité d’accompagner simultanément les directions métiers et les directions informatiques sur l’ensemble de ces aspects, en intégrant une méthodologie de conduite du changement. Négliger l'un des thèmes représente un risque d'échec pour le projet. »

"Cette étude confirme le retour d’expérience de la Division Cloud Computing de Neos-SDI", souligne Philippe Limantour, Directeur du Centre d’Innovation et de la Division Cloud Computing Neos-SDI.

« Nous accompagnons nos clients tout au long de leur démarche d’innovation pour les aider à renforcer leur compétitivité dans une démarche structurée :
  • Des ateliers de travail dédiés au sein du Centre d’innovation Neos-SDI, permettent à une équipe composée de directions métiers, marketing/innovation et techniques de:
    • Sélectionner et s’approprier les nouvelles tendances et technologies ;
    • Élaborer une stratégie de différenciation compétitive ;
    • Maquetter et valider les meilleures opportunités.
  • Une méthodologie éprouvée - sur les quatre axes technique, organisationnel, économique, et conduite du changement - déclinée par secteur et métier, garantit le succès de la démarche.
  • Enfin, la capacité de Neos-SDI, depuis dix ans, à réaliser, mettre en œuvre et supporter les solutions retenues, répond de manière unique à l’attente des clients qui souhaitent un partenaire multi-expertises prenant en charge ces projets de bout-en-bout. »
Une présentation détaillée des résultats de cette étude IDC et des exemples concrets de mise en œuvre seront exposés au cours de petits déjeuners, par métier: http://bit.ly/NeosSDICloudIDC

L’étude « Démarche d’innovation et nouveaux modèles technologiques : le Cloud Computing au service de la compétitivité des entreprises » a été réalisée par IDC en collaboration avec Neos SDI, au cours du 4ème trimestre 2010, auprès de 178 moyennes et grandes entreprises françaises (de 200 à plus de 5000 personnes) du commerce et de l'industrie. Compte tenu des enjeux identifiés, la population interrogée est composée à parts égales de responsables métiers/fonctionnels (direction financière ou achats, direction commerciale et marketing, direction supply chain et logistique …) et de responsables informatiques.

Pour 80% des décideurs interrogés il est difficile de passer rapidement d’une idée à sa déclinaison opérationnelle. 94% de ceux qui se sont approprié la démarche « Cloud » ont résolu cette difficulté.

jeudi 23 décembre 2010

Facteurs d'attraction et de maintien des centres de R&D et d'innovation des multinationales étrangères en Espagne

Le titre de cet article est ni plus ni moins que la traduction du titre d'un rapport qui vient de sortir, commandé au département d'économie et organisation des entreprises de l'université de Barcelone, par la FECYT, la fondation espagnole pour la science et la technologie du ministère de la science et de l'innovation et par la fondation I+E qui regroupe sept multinationales engagées dans le développement des investissements en R&D et innovation en Espagne.

Ce rapport en espagnol, disponible gratuitement sur Internet [1], nous a semblé intéressant à faire connaître. Nous en faisons un résumé à grands traits.

Plus de 95% des 700 entreprises qui investissent le plus en R&D de par le monde sont des multinationales qui dépensent plus de la moitié du montant mondial total investi. Celles-ci réalisent de plus en plus ces investissements dans des pays autres que celui de leur siège social, ce qui leur confère un poids de plus en plus important dans les réalités nationales de la R&D. Compte tenu de la très forte valeur ajoutée générée par ce genre d'activité et des externalités générées, il est donc important pour un pays de pouvoir être attractif vis à vis de tels investissements.

Ce rapport a donc pour but de faire le point sur l'attractivité espagnole en la matière. Le travail réalisé est avant tout de type qualitatif, à partir d'une étude de cas, sept en l'occurrence, correspondant aux sept multinationales qui ont créé la fondation I+E : Alstom, ArcelorMittal, Ericsson, Hero, Hewlett-Packard, Sony et Thyssen Krupp Elevator, qui totalisent à elles sept, 40.000 employés, 11 milliards d'euros de chiffre d'affaire et 200 millions d'euros investis chaque année en R&D. Nous avions déjà eu l'occasion de parler de cette fondation lorsque celle-ci avait fait paraître un rapport sur le rôle des multinationales dans le financement de la R&D [2].

Le rapport reprend quelques chiffres de la dernière enquête réalisée en 2009 par l'INE, l'équivalent espagnol de l'INSEE, sur l'innovation technologique : en 2007, les dépenses en innovation étaient réalisées en Espagne à 39% par des filiales de multinationales qui employaient 24% du personnel de R&D. Quant aux dépenses moyennes par entreprise, les filiales dépensaient 4 fois plus que les entreprises espagnoles et elles employaient deux fois plus de personnel de R&D.

Pour ce qui est du travail réalisé par les quatre auteures du rapport, Paloma Miravitlles Matamoros, Laura Guitart Tarrés, Fariza Achcaoucaou Iallouchen et Ana Núñez Carballosa, il peut être résumé par un extrait d'un des tableaux proposés. Ce tableau présente les caractéristiques des facteurs d'attraction et de maintien des centres de R&D et d'innovation telles que les voient les sept multinationales impliquées dans l'étude : 26 facteurs identifiés, classés en trois catégories (importance forte, modérée ou faible) et pour chacun d'eux, l'adaptation de l'Espagne (+ : forte ; 0 : ni forte ni faible ; - : faible).

Dans leurs conclusions, les chercheuses remarquent la capacité d'attraction de l'Espagne concernant les facteurs liés au marché mais un moindre pouvoir d'attractivité sur les facteurs qui ont à voir avec l'offre technologique.

Pour elles, dans la compétition pour attirer la R&D et l'innovation internationales, ces résultats situent l'Espagne dans une position intermédiaire qui fait courir au pays le risque d'être dépassé par les économies émergeantes qui passent d'une stratégie de développement basée sur l'attractivité de leurs coûts, à une stratégie intégrant la qualité de l'offre technologique. Le défi d'un pays comme l'Espagne est donc de renforcer ses atouts : améliorer la capacité d'attirer et garder les talents scientifiques et techniques formés en Espagne, développer la présence de centres de recherche performants et renforcer les liens entre le monde scientifique et académique et le monde de l'entreprise. Une deuxième ligne d'action est également suggérée : maintenir compétitif le coût du personnel de recherche, poursuivre le développement de la maîtrise des langues étrangères et le développement de la mobilité des chercheurs, consolider les clusters. Enfin, les incitations fiscales et financières doivent être maintenues et adaptées aux besoins des multinationales.



[1] "Factores de atracción y retención de los centros de I+D e innovación de las multinacionales extranjeras en España". Rapport financé par la FECYT et réalisé en collaboration avec la fondation I+E, octobre 2010.
A partir du site suivant, possibilité de télécharger une version résumée de 34 pages ou la version intégrale de 138 pages : http://icono.fecyt.es/contenido.asp?dir=05)Publi/AA)factores
- [2] "Financement de la R&D : le rôle important des multinationales étrangères", article paru dans le Bulletin Electronique Esapgne de février 2010 : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62361.htm
Rédacteur : Guy Molénat, attaché scientifique, service.scientifique@sst-bcn.com
Origine : BE Espagne numéro 100 (16/12/2010) - Ambassade de France en Espagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65358.htm

mercredi 22 décembre 2010

La Maison Blanche présente sa politique de coopération scientifique internationale

Le 8 décembre 2010, le Dr John Holdren, conseiller scientifique du Président B. Obama [1], a présenté devant le Club des Diplomates Scientifiques de Washington [2] la politique de coopération scientifique internationale des Etats-Unis. Devant une assemblée de soixante-dix personnes de diverses nationalités [3], il a (i) justifié le recours croissant à la coopération scientifique internationale pour répondre à la multiplication des défis globaux, (ii) fait part de l'importance particulière de la coopération scientifique internationale pour l'administration Obama, (iii) insisté sur l'impulsion donnée par la Maison Blanche, (iv) décrit les vecteurs de cette coopération scientifique internationale.


Un besoin mondial de coopération scientifique internationale pour répondre à la multiplication de problématiques globales

Selon John Holdren (ci-après JH), plusieurs défis mondiaux ont émergé que nul pays ne peut résoudre seul. La coopération scientifique est aujourd'hui indispensable pour répondre aux problématiques globalisées de sécurité nationale, d'éradication de la pauvreté, de protection de l'environnement et de la santé, ou encore d'indépendance énergétique.

En matière de sécurité nationale, JH a rappelé l'importance des alliances face aux menaces militaires conventionnelles et a insisté sur la nécessité de coopération face aux armes de destruction massive. Il a également mentionné le besoin d'échanges d'informations pour contrer les menaces terroristes, tout particulièrement dans le contexte des attaques-suicides qui réduisent les capacités de dissuasion.

Le développement économique a constitué un élément clé de la présentation, comme enjeu global à part entière, mais aussi en raison de ses dommages collatéraux (migrations de réfugiés internationaux, déstabilisation régionale, exportation du terrorisme). Selon JH, la coopération en S&T peut accélérer le processus d'éradication de la pauvreté.

JH a aussi évoqué les dimensions santé et environnement : transnationalité de la pollution industrielle, caractère global des biens publics environnementaux (biodiversité, sols, forêts, glaciers), globalité du changement climatique et de la raréfaction de la couche d'ozone. JH a d'ailleurs reconnu que le refus d'un marché des échanges d'émissions de carbone constitue sûrement le plus cuisant des échecs de la politique scientifique présidentielle.

Enfin, dans le domaine énergétique, JH a rappelé que la mondialisation du marché des produits fossiles et de leur contribution à l'effet de serre nécessite une articulation des efforts technologiques.


L'importance de la coopération scientifique internationale pour l'administration Obama

Le document de Stratégie Nationale en matière de Sécurité [4] présenté tous les quatre ans dans le cadre du Goldwater-Nichols Act peut constituer un document de référence pour une analyse comparative des doctrines présidentielles. Utilisant l'occurrence comme indicateur, le Professeur John Holdren a comparé l'apparition de mots clés entre l'administration Bush d'une part (document 2006) et le Président Obama d'autre part (document de mai 2010). Le mot "science" apparaît 25 fois dans le document 2010 contre 1 fois pour celui de 2006, le terme "coopération internationale" 9 contre 3, "éducation" 32 contre 2, et le terme "partenariat" 45 contre 7. Selon JH, cela démontre à quel point la coopération scientifique est primordiale pour l'administration Obama contrairement à celle de son prédécesseur. Il a aussi rappelé, dans un message à vocation bipartisane peut-être, combien le Secrétaire à la Défense, le républicain R. Gates, a activement participé à ce langage.

L'impulsion donnée par la Maison Blanche à la coopération scientifique internationale

En premier lieu, JH a rappelé que l'OSTP (Office for Science and Technology Policy), chef d'orchestre de la politique nationale de S&T, entretient des activités internationales. Actuellement, l'OSTP relance les Comité Mixte en S&T, promeut la diplomatie scientifique et s'efforce de raccourcir les procédures de visa.

En second lieu, il a rappelé l'orientation du Discours du Caire d'Obama (4 juin 2009), très axé sur la science et la coopération internationale. Il a qualifié les recommandations des trois premiers "envoyés scientifiques" (Science Envoys), Ahmed Zewail, Bruce Alberts et Elias Zerhouni, de "peu coûteuses", car liées notamment à des applications informatiques (extension de l'accès internet à haut-débit, créations de librairies électroniques, développement de l'e-learning) ; à l'échange et au renforcement des compétences (création de centres et réseaux d'excellence). Considérées comme l'une des plus grandes réussites de l'OSTP, ces missions seront complétées par celles de 3 nouveaux envoyés : Rita Colwell, Gebisa Ejeta et Alice Gast.

Enfin, JH a annoncé des mesures de renforcement de l'engagement global américain en coopération scientifique internationale avec la création d'un comité unissant l'OSTP et le NSTC (National Science and Technology Council); la création de centres d'excellence dans les domaines de l'eau, du changement climatique et de l'énergie ; l'allocation de douze nouveaux conseillers scientifiques dans le réseau diplomatique.

La pluralité des vecteurs de cette coopération scientifique internationale

JH a affiché une vision très large de la coopération scientifique internationale promue par une grande variété de mécanismes :

- l'aide au développement : l'effort de 0,2% du PIB américain qui mériterait d'être augmenté ;

- les investissements privés : le flux d'investissement des entreprises américaines dans les PED qui surpasse largement celui de l'aide au développement (respectivement 800 et 180 milliards de dollars en 2008) ;

- le commerce international où il a insisté sur la place grandissante des PED (Pays en Développement), qui représentaient en 2008 31% des seize mille milliards de dollars de produits et services exportés ;

- les activités des Firmes Multinationales (FMN) : pour les activités industrielles de R&D, la coopération scientifique privée entre l'Europe et les Etats-Unis est bien supérieure à celle de l'ensemble des autres pays réunis. En 2006, les FMN américaines en Europe ont investit 18,6 milliards de dollars et les FMN européennes sur le sol américain 25,8 milliards de dollars (soit un effort croisé total de 44,3 milliards de dollars tandis que celui du reste du monde avec les Etats-Unis atteint à peine les 17,6 milliards de dollars).

- les relations interuniversitaires, les protocoles/conventions de coopération entre agences et laboratoires de R&D ;

- les grandes infrastructures de recherche : station spatiale internationale, ITER et le LHC du CERN.


JH a aussi rappelé l'utilité des Accords-Cadres de coopération en S&T en insistant sur les six comités mixtes auxquels participent directement des Ministres (Japon, Corée du Sud, Russie, Brésil, Chine et Inde). JH a justifié que seules des réunions d'experts suffisent pour suivre les accords avec les pays européens, étant donnée l'excellence des relations déjà existantes. Il a enfin mentionné l'importance des véhicules multilatéraux : sommets de S&T, alliances militaires, Forum du G8 et G20, entités de l'ONU et le Groupe de la Banque Mondiale.

Ainsi, cette réunion a confirmé combien la science et la technologie, et leur dimension internationale, sont cruciales aux yeux de l'administration Obama. La S&T est envisagée sous un angle très large, avec des mécanismes collaboratifs incluant les activités des multinationales ou encore l'agence pour le développement (USAID).

Deux sujets semblent au coeur des préoccupations : la sécurité nationale et la lutte contre la pauvreté, devant les problématiques de changement climatique, d'énergie, de pandémies transnationales, et d'assouplissement de l'octroi de visas scientifiques. Le glissement argumentaire vise sûrement à rallier les voix républicaines.

Certes, l'avenir financier de la R&D aux Etats-Unis reste en suspens, le budget 2011 n'ayant pas encore été voté. Mais JH est optimiste : l'investissement en STI (Science Technologie Innovation) fait plutôt l'objet d'un consensus bipartisan malgré quelques sujets sensibles tels que la recherche sur les cellules souches embryonnaires ou le changement climatique. "Démocrates comme républicains, tous ont conscience que la poursuite des efforts en S&T est cruciale pour notre sécurité, économie, santé et agriculture." Reste à savoir ce que le nouveau Congrès va choisir entre "fight or win", attitude partisane à court terme ou bipartisane dans l'intérêt de tous.

[1] Le Dr John Holdren cumule les positions de :
- Conseiller du Président pour la Science et la Technologie ;
- Directeur de l'Office for Science and Technology Policy (OSTP), organe de la Maison Blanche déterminant la politique nationale de S&T;
- Directeur exécutif du Président's Council of Advisors on Science and Technology (PCAST), comité consultatif associant acteurs gouvernementaux, académiques, et industriels ;
- Président du National Science and Technologie Council (NSTC), comité de coordination des agences fédérales de R&D.

[2] Le Club des Diplomates Scientifiques (Science Diplomats Club) réunit les représentants de 63 pays et a pour double objectifs:
- d'accueillir des personnalités de l'administration ou des agences américaines, lors de "petits déjeuners scientifiques" organisés mensuellement à l'ambassade de France,
- de favoriser les contacts entre diplomates scientifiques pour promouvoir la coopération multilatérale en science et technologie, en association avec les Etats-Unis.
Depuis octobre 2010, c'est la France qui en assure la Présidence, en la personne de la Conseillère scientifique de cette ambassade.

[3] Les soixante-dix personnes présentes le 8 décembre 2010 peuvent être répartie en quatre catégories:
- les représentations nationales. La France constituait la représentation la plus large avec 9 agents de l'ambassade de France et 5 représentants d'organismes de recherche (INSERM, CNRS et INCA). On dénombrait ensuite quatorze pays européens représentés: l'Autriche, la Norvège, les Pays-Bas, la Suède, l'Espagne, l'Italie, la Belgique, la Suisse, la Hongrie, le Royaume-Uni, la Slovaquie, l'Irlande, l'Allemagne et la Pologne ; et dix ambassades non européennes : le Japon, le Vietnam, le Canada, l'Israël, l'Egypte, le Pakistan, le Sultanat de Bahreïn, le Brésil, Singapour et l'Australie.
- des invités du gouvernement fédéral américain avec deux agents de la NSF, trois du département d'Etat et trois membres du bureau pour la politique scientifique et technologique (OSTP).
- la représentation d'organismes scientifiques/académiques/diplomatiques américains: l'IRIS, la Kilpatrick Stockton LLP, l'American Chemical Society, le RTI, l'APLU et le Diplomacy Matters Institute.
- des conseillers scientifiques de l'UE et de la Banque Mondiale.

- [4] National Security Strategy, http://redirectix.bulletins-electroniques.com/wh619

- Décembre 2010, John Holdren, Ambassade de France, Washington, http://france-science.org/spip.php?article1292.

Rédacteurs:
Johan Delory, universities.vi@ambafrance-us.org ; Annick Suzor-Weiner, conseiller@ambascience-usa.org

BE Etats-Unis numéro 229 (17/12/2010) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65404.htm

vendredi 1 octobre 2010

Premiers enseignements de NETVA 2010, programme accélérateur de jeunes pousses technologiques françaises aux Etats-Unis

Il y a 10 jours sont arrivés à Boston les cinq lauréats de NETVA, un nouveau programme se proposant d'accélérer le développement technologique de très jeunes entreprises innovantes françaises. Quels enseignements tirer de cette première édition ?

Revenons brièvement sur l'esprit du programme qui a récemment reçu le premier prix "recherche et innovation" de la presse économique française ("les initiatives de l'économie"). Imaginé et mis en place en 2010 par la Mission pour la Science et la Technologie de l'Ambassade de France aux Etats-Unis, NETVA, (New-England Technology Venture Accelerator) offre à 5 jeunes pousses de l'hexagone, sélectionnées parmi 33 autres, la possibilité d'évaluer leur potentiel sur le marché américain et d'identifier des partenaires technologiques. Le programme contient également une part de formation qui vise à aider les entrepreneurs à adapter leur technologie et leur plan d'affaires aux Etats-Unis.

NETVA se place donc en amont des activités de développement commercial traditionnelles et cible les besoins des jeunes pousses innovantes françaises, qui doivent aborder le marché américain mais qui ne dispose pas à leur stade de développement des ressources et des contacts pour l'approcher. Le but in fine est de faire en sorte que ces entreprises s'intéressent plus tôt au marché américain, et investissent davantage de temps et d'argent dans l'adaptation de leur produit et de leur plan d'affaire "américain" avant de se lancer dans des activités de prospection et de marketing.

Dans la pratique, le programme NETVA présente trois volets d'activité complémentaires :
- une formation et un accompagnement personnalisé qui débute en France avec un séminaire de préparation de deux jours avant de prendre la forme, deux mois plus tard, d'un cycle spécial d'une semaine dispensé par le centre d'entrepreneuriat technologique de l'Université de Boston (ITEC).
- des mises en relation avec des partenaires technologiques (universités et industriels), financiers (capitaux-risqueurs, etc.), des consultants, etc.
- un double tutorat : chaque porteur de projet bénéficie des conseils et contacts de plusieurs tuteurs (Conseillers du Commerce Extérieur, entrepreneurs, chercheurs ou consultants) ainsi que du soutien sur plusieurs mois d'un groupe d'étudiants en entrepreneuriat de ITEC pour l'aide à la mise au point d'une stratégie technologique et commerciale aux Etats-Unis.

Après une semaine, les projets et les lauréats de l'édition 2010 de NETVA sont métamorphosés ! Les enseignements portent sur les niches de marchés à viser, les partenariats technologiques à tisser et sur le plan d'affaires à adopter. Les 5 entreprises ont désormais une idée plus précise du potentiel de leur technologie sur le marché américain et du travail nécessaire pour l'approcher dans de bonnes conditions. Autre point positif : les entrepreneurs ont pu être exposés à la culture d'affaires et entrepreneuriale américaine (importance du réseautage, acceptation de l'échec, etc.).

Alors que les lauréats sont désormais de retour en France, les contacts avec les partenaires américains se poursuivent par l'intermédiaire des étudiants de ITEC et des mentors, pour la plupart CCEF. Ce n'est donc que le début de l'aventure pour ces jeunes pousses. Un début qui leur a fait gagner un temps considérable.

Mais essayons d'y voir un peu clair. Quels sont les ingrédients essentiels de ce programme d'accélération ?

Vu de Boston, il y en a cinq :
- Le besoin des entreprises françaises d'approcher d'autres marchés, notamment celui des Etats-Unis qui est incontournable dans certains domaines (sciences de la vie, informatique, etc.).
- l'existence d'un réservoir de ressources, d'expertise et de connaissances dans la région choisie. Les Etats-Unis, et en particulier certains pôles comme celui de Boston, disposent non seulement d'un véritable savoir-faire en matière d'entrepreneuriat mais aussi d'écosystèmes denses et interconnectés essentiels à l'accompagnement des porteurs de projets : entrepreneurs à succès, chercheurs, investisseurs, consultants, universités, organisations gouvernementales, etc. Naturellement, les français ayant réussi aux Etats-Unis ont très à coeur de partager leur expérience ; ils représentent un réservoir d'expertise inestimable.
- Un partenaire principal, visible et fédérateur en France. Le partenaire le mieux placé était Rétis, qui est l'émanation de l'ensemble des technopôles, incubateurs et pépinières d'entreprises. Ce partenaire a joué un rôle décisif pour la visibilité du programme et la génération de dossiers de qualité.
- Un partenaire réputé et capable d'encadrer les entrepreneurs aux Etats-Unis. Il convient de s'associer à une université et idéalement à un centre d'entrepreneuriat reconnu et en prise avec l'écosystème local. Un lien pourra ainsi être établi entre les porteurs de projets français et des étudiants en entrepreneuriat américains. Ces derniers pourront travailler sur l'étude de marché, la conception d'un plan d'affaires, etc. Ce partenariat avec un établissement américain est donc primordial lorsque l'on cible de très jeunes entreprises françaises. Il apporte de la crédibilité du programme et permet ainsi d'attirer mentors, mécènes et autres partenaires.
- Un administrateur, connecté dans les deux pays, qui assure la gouvernance du programme et favorise sa crédibilité. Cette organisation doit avoir les ressources monétaires mais surtout humaines pour gérer l'ensemble du programme et dépasser les différences interculturelles entre les partenaires. La MS&T a clairement joué ce rôle catalyseur.

Au-delà de ces cinq ingrédients essentiels, le bon fonctionnement du programme exige aussi la prise en compte d'autres aspects pratiques :
- l'organisation d'une sélection en deux phases, avec un comité dans chaque pays ;
- rester assez flexible quant aux critères de sélection pour faire émerger les entreprises les plus aptes à tirer partie du programme
- créer une identité forte et propre au programme
- Générer un "buzz" dans les deux pays et insister sur la qualité de la sélection des entreprises. Cela permet d'attirer les meilleurs mentors, mécènes et partenaires

Au final, du fait de l'ouverture internationale des marchés et de l'accélération des cycles d'innovation des produits technologiques, les entreprises doivent s'exporter de plus en plus précocement pour être compétitives. Elles ont certes besoin de soutien financier mais surtout de liens internationaux pour minimiser les risques associés à leur développement.


Origine: BE Etats-Unis numéro 221 (1/10/2010) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT
http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/64639.htm

jeudi 30 septembre 2010

780M€ dédiés aux TIC par la Commission Européenne

La Commission européenne a lancé ce mercredi l'un des plus importants appels à propositions jamais organisé en faveur de projets de recherche dans le secteur des technologies de l'information et des communications (TIC).


Ce concours financier vise les domaines de l'internet du futur, de la robotique, des systèmes intelligents et enfouis, de la photonique, des TIC pour l'efficacité énergétique, de la santé et du bien-être des populations vieillissantes, etc.



  • 120 millions d'euros viendront financer la recherche et les avancées technologiques dans le domaine de la mise en réseau, des médias numériques et des infrastructures de services pour l'internet du futur;
  • 100 millions d'euros sont destinés au partenariat «Internet du futur» visant à profiter de la demande croissante d'applications internet innovantes qui rendent des infrastructures telles que les systèmes de santé, les réseaux énergétiques ou les systèmes de gestion du trafic plus «intelligentes»;
  • 200 millions visent à positionner l'Europe comme premier fournisseur de systèmes électroniques et composants photoniques;
  • 200 millions d'euros pour la recherche dans les TIC appliquées à la santé et à la gériatrie;
  • 135 millions d'euros sont destinés à la recherche sur les TIC accroissant l'efficacité énergétique des bâtiments, des transports et de la logistique.
Les universités, les centres de recherche, les PME, les grandes entreprises et autres organisations d'Europe et d'ailleurs peuvent soumettre une demande de financement de projet au titre de l'appel ICT 7. Les propositions doivent être soumises avant le 18 janvier 2011; elles seront alors évaluées par des groupes d'experts indépendants.

lundi 30 août 2010

L'avenir est dans les nuages selon 86% des DSI européens : +20% dans les 7 derniers mois !

L'étude qui vient d'être publiée par Colt et menée auprès de plus de 350 Directeurs des Systèmes d'Informations de 5 pays Européens montrent que l'intérêt de ces décideurs pour le Cloud Computing a augmenté de 20% dans les 7 derniers mois !

Plus de 68% d'entre eux déclarent désormais bien comprendre et connaître les solutions de Cloud Computing (77% au Royaume Uni, 75% en Allemagne, 71% en France, 66% en Italie, et 58% en Espagne).

86% pensent que le cloud computing va s'affirmer, dans les deux à trois prochaines années, comme la solution de gestion informatique a plus répandue. La flexibilité arrive désormais en tête des critères devant la réduction des coûts; la principale préoccupation est d'accompagner l'innovation (66% des DSI de grands comptes). En France 8 sur 10 pensent cependant que la réduction des coûts reste la première étape...
La sécurité reste également en tête de 71% des DSI.

En France 3 DSI sur 4 déclarent qu'ils consacreront 40% de leur budget IT à des solutions Cloud Computing.





http://bit.ly/cxrnfK

jeudi 19 août 2010

Intel achète McAfee pour 7,7 Milliards de dollars !!

Selon Intel, "l'industrie a besoin d'une nouvelle approche qui combine hardware, logiciel, et services pour satisfaire aux besoins".


C'est la plus grosse acquisition d'Intel, qui représente près de 3,5 fois le chiffre d'affaires annuel actuel de McAfee.

"Avec la très forte croissance d'éléments de plus en plus connectés à internet, de plus en plus des éléments de notre vie deviennent online", indique le PDG Paul Otellini, "par le passé une performance forte et une efficience en consommation énergétique ont définis les caractéristiques de l'informatique. En regardant vers le futur, la sécurité devient le troisième pilier de ce qu'attendent les consommateurs".

Ce nouvel ensemble, et cette stratégie affirmée, montrent qu'Intel a décidé de prendre en main le développement du futur monde industriel de l'informatique qui va de plus en plus se faire online, avec du SaaS et du Cloud Computing. Les dispositifs d'accès vont être de plus en plus nomades, et Intel associé aux solutions de sécurité de McAfee ont certainement une grosse part des bonnes cartes en main.

Image issue d'un article maximumpc

mercredi 21 juillet 2010

"L'initiative services mobiles" pour stimuler l'innovation des acteurs français du mobile

L'initiative services mobiles a vocation à rassembler l'ensemble des acteurs de l'écosystème mobile : laboratoires publics, PME innovantes, grands groupes industriels, associations et pôles de compétitivité, autour de plusieurs actions concrètes et ambitieuses pour dynamiser cet écosystème. Oséo et l'institut national de recherche en informatique et en automatique (INRIA) sont membres de cette initiative.

Le marché des services et des applications mobiles se trouve dans une phase de forte croissance au niveau national et mondial. La France dispose d'atouts importants pour avoir une présence forte sur ce marché. Stimuler l'écosystème national des services mobiles (et activer de nouveaux leviers qui augmentent la capacité d'innovation des acteurs de cet écosystème) permettra à la France de conquérir plus rapidement des parts de marché, et donc de créer davantage de revenus, d'emplois et d'opportunités.

Les objectifs de l'initiative services mobiles (ISM) sont de stimuler l'écosystème d'innovation et le marché français de la mobilité, de rendre la France visible en terme de technologie et de produits et d'accroître la part de la France dans le marché mondial des services sur mobiles. L’initiative est organisée autour de 10 actions concrètes. Parmi ces actions, on citera par exemple :

  1. Déploiement et mise à disposition d'une place de marché de données publiques et privées pour les développeurs d'applications : sur cette place, les éditeurs de données pourront publier leurs APIs, leur métadonnées, ainsi que les licences sous lesquelles ils sont prêts à les mettre à disposition. Cette action est déjà en cours dans le cadre du projet "Data Publica".
  2. Cartographie du marché et de l'écosystème : mise en place d'un site Web 2.0 présentant l'ensemble des acteurs (grands groupes, PMEs, donneurs d'ordres, laboratoires de recherche, Pôles, etc.), des technologies, des expertises, des produits, des applications, etc. Cette action est déjà en mise en œuvre via le site www.mobile-jungle.org
  3. Programme ciblé OSEO de soutien aux PME. L'INRIA et OSEO mettront en oeuvre un programme d'accompagnement du transfert vers les PME désirant entrer sur ce marché ou y augmenter leur présence.

L'initiative est à la fois ouverte aux PME innovantes, aux entreprises de taille intermédiaire ainsi qu’aux grands groupes. Elle rassemblera aussi des donneurs d'ordre, et des acteurs de la recherche publique. Elle s’appuiera sur une action nationale coordonnée de transfert, à même de susciter un appel d’air au sein des écosystèmes innovants (notamment les pôles de compétitivité), d’animer et de coordonner les initiatives existantes.

La mise en place de projets coopératifs entre grands groupes, PME et laboratoires de recherche, partie intégrante de l'ISM, se fera dans le cadre naturel des pôles de compétitivité. Outre les trois pôles TIC mentionnés ci-dessus, des collaborations seront progressivement mises en place avec d’autres pôles qui souhaiteront rejoindre l’initiative (pôles TIC ou pôles plus verticaux). De manière générale, le lancement de l’initiative n’est qu’un premier pas et d’autres acteurs sont invités à rejoindre cette dynamique.

L'ISM se place aussi clairement dans une perspective européenne et s'intégrera dans la Communauté de la Connaissance et de l’Innovation EIT ICT Labs, projet de l’Institut européen pour l’innovation et la technologie, porté par l'INRIA pour la France et dont sont notamment membres l'Institut Télécom et Alcatel-Lucent, en partenariat avec plusieurs pôles de compétitivité.

Cette initiative est soutenue par les pouvoirs publics notamment par le Secrétariat d'État chargé de la prospective et du développement de l'économie numérique et la délégation aux usages de l'Internet.

« Les enjeux relatifs à la mobilité et aux applications pour "smartphones" sont donc au cœur du développement de l'économie numérique, et nous sommes bien en présence d'un marché de rupture piloté par l'innovation : technologies nouvelles, nouveaux usages et nouveaux modèles économiques. Marché qui connaît par ailleurs une croissance rapide grâce à un tissu de PME dynamiques et innovantes, positionnées sur l'ensemble de la chaîne de valeur. C'est donc tout naturellement qu'OSEO en partenariat avec l'INRIA s'associe à l'initiative ISM pour faciliter l'émergence et la maturation de projets de transfert de technologies issues de la recherche publique vers les PME innovantes. » a déclaré Laure Reinhart, directeur général délégué d'OSEO.

« Les services mobiles constituent un enjeu stratégique du développement de la société numérique. Il est clé d'agir rapidement car il existe une fenêtre d'opportunité pour que la France et l'Europe puissent avoir une position forte dans le domaine. Ceci passe par des actions de structuration de l'écosystème autour d'une feuille de route, ce qui est l'objet de l'Initiative Services Mobiles. Il existe un vrai potentiel pour le transfert de l'INRIA sur ces domaines, notamment à destination de PME innovantes. » rappelle Michel Cosnard, président directeur général de l'INRIA.

Source: secteurpublic.fr

lundi 19 juillet 2010

Les PME Européennes deviennent des Pro du Web

B2B Europages et OpinionWay ont mené une étude au plus profond de la crise (août 2009 - octobre 2009) sur l'évolution des outils de promotion des PME européennes.

Loin devant les catalogues, les dépliants et le marketing direct le site internet devient le plus utilisé, notamment pour promouvoir son activité à l'étranger. La crise a favorisé la croissance de la publicité sur Internet (44% des PME ont augmenté son utilisation), contrairement aux supports presse, radio, ou télévision (réduction pour 40% des acteurs en moyenne). Les salons avec stand sont également moins utilisés (réduction pour 36% des acteurs).

En tête des outils de promotion privilégiés figurent le référencement naturel (36%), l'e-mailing (24%), le référencement payant et la vente en ligne (10%).

Source: Journal Du Net

vendredi 16 juillet 2010

Microsoft Dynamics CRM / ERP : "Si vous ne voulez pas aller vers le Cloud, alors nous ne sommes pas les bonnes personnes pour vous"

"Si vous ne voulez pas aller vers le Cloud, alors nous ne sommes pas les bonnes personnes pour vous", le discours de Steve Ballmer lors de la plénière de la WPC - Conférence Mondiale des Partenaires Microsoft - qui se tient actuellement est clair.

Microsoft a déjà lancé un ensemble de suites logicielles de productivité en mode SaaS avec la suite Microsoft Online Services : la messagerie Exchange, le portail collaboratif SharePoint, la visio conférence Live Meeting, la messagerie instantanée professionnelle Office Communicator, et récemment une première version en ligne de la suite bureautique Office, Word Excel et PowerPoint.

Ces solutions sont d'ores et déjà des commodités, et le marché très concurrentiel tire les prix - et donc les marges - vers le bas face à Google notamment.

Pour se différencier stratégiquement sur le marché Microsoft a également lancé une initiative Cloud Computing avec la plateforme Azure, mais aussi avec des solutions clef comme la fédération d'identité ou le bus d'échanges électroniques de données, via AppFabric. Ces solutions sont tout à la fois destinées à capter le marché des entreprises qui pourront progressivement y faire héberger leurs solutions professionnelles et serveurs métiers, mais aussi les éditeurs de logiciels qui viendront compléter le portfolio de solutions.

L'étape suivante pour Microsoft vient d'être franchie avec l'annonce du déploiement mondial de Microsoft Dynamics CRM 2011 en mode SaaS, et de la version 2008 R2 de l'ERP Microsoft AX/Nav.

SalesForce est ici le concurrent cible, qui a ouvert la voie et montré que le marché était en attente de solutions de Gestion de la Relation Client.

Pour avoir commercialisé, en mode traditionnel et en mode SaaS, les solutions Microsoft Dynamics CRM et ERP je peux également témoigner de l'intérêt exponentiel des entreprises, très petites aussi bien que composées de plusieurs centaines de personnes. Les partenaires Microsoft Dynamics sont sollicités systématiquement par leurs prospects sur un mode d'utilisation sous forme d'abonnement - SaaS -, certains demandant exclusivement une proposition sous cette forme, d'autres demandant à avoir à la fois une proposition traditionnelle et une autre en SaaS pour comparer. Le choix se fait très souvent - sauf frein psychologique - sur la solution SaaS, pour ne pas avoir la problématique de gestion interne d'un serveur, de sa maintenance, de ses backups, de sa haute disponibilité etc.

Microsoft a déjà lancé l'étape suivante, d'une part en faisant évoluer la version 2008 R2 de l'ERP de manière à permettre une liaison complète avec la solution CRM, d'autre part en lançant prochainement un Microsoft Dynamics Marketplace, qui permettra aux éditeurs de solutions verticalisées de proposer des versions métiers spécifiques s'appuyant sur les offres CRM puis ERP Microsoft en mode SaaS.

Avec l'écosystème Microsoft, les nouvelles fonctionnalités et capacités d'intégration  native encore accrues avec les suites SharePoint 2010 et Office 2010, gageons que Microsoft va dans l'année qui vient conquérir des parts de marché importantes dans le secteur SaaS / Cloud, et CRM ERP notamment !

lundi 12 juillet 2010

La France ne représente que 2% de la production mondiale de logiciels !

L'étude 2010 menée par PriceWaterhouseCoopers et l'AFDEL - Association Française des Éditeurs de Logiciels - est sans appel ! La France se croit un leader du développement de logiciels, la réalité économique est aujourd'hui tout autre...

Le secteur est aujourd'hui composé de myriades de micro éditeurs. 60% du CA national de l'édition logicielle est réalisé par les 10 premiers éditeurs français, 60% des éditeurs français ont un chiffre d'affaires inférieur à 15 M€.

Le secteur dispose d'un formidable levier pour  renverser cette tendance : le Cloud Computing et le SaaS !
A condition que les acteurs considèrent enfin ces modèles à leur juste valeur. Signalons les efforts particuliers menés par les associations telles que l'AFDEL ou le Syntec Informatique qui ont récemment publié des livres blancs sur le sujet.

Saluons le travail beaucoup plus concret de l'association CLUSTER Edit, qui regroupe les éditeurs de logiciels Rhônalpins, et qui a organisé avec l'ENE - Espace Numérique Entreprise - la région, DRIDE, CCI - un programme SI-PME d'accompagnement des éditeurs dans leur transition vers le SaaS.

Le secteur de l'édition logicielle va vivre des changements importants, une transition vers de nouveaux modèles, l'utilisation de nouvelles technologies, le développement de nouvelles interfaces homme-machine, et ... des concentrations d'entreprises.

lundi 21 juin 2010

Les petites entreprises dopent leurs ventes grâce à des sites de vente en ligne e-commerce !

Selon PowerBoutique le nombre de sites e-commerce a augmenté de 31% l'an dernier en moyenne avec des disparités régionales fortes : +49% en Aquitaine et +17% en Pays de Loire par exemple, mais qui reflètent sans doute d'avantage un phénomène de rattrapage.

Le chiffre d'affaires e-commerce des TPME-PME s'est ainsi accru de 29% en moyenne par site. 70% des sites exportent leurs produit pour un chiffre d'affaires représentant 11% du total généré par le site, 55% des exports sont réalisés à l'intérieur de l'Union Européenne.

« Les résultats de cette grande enquête montrent que le succès du e-commerce ne concerne pas que les grands comptes » note Stéphane Escoffier, Directeur Général de la société Doyousoft, éditrice de la solution PowerBoutique. « Les TPE-PME mesurent les bénéfices du e-commerce à leur propre échelle. Faisant preuve de beaucoup plus de pragmatisme que les grands comptes, elles voient dans l’e-commerce une source conséquente de revenus complémentaires, constituant parfois un moyen de survie, particulièrement en période de crise. Par ailleurs, les PME françaises sont en train de rattraper leur retard en équipement de site internet par rapport aux autres pays européens, sous l’impulsion notamment du renouvellement générationnel des marchands ; le potentiel de croissance du e-commerce pour les PME est donc loin d’avoir atteint ses limites : il est encore temps de se lancer ! ».


Si vous n'êtes pas encore équipé d'une solution, regardez celle proposée par la société OCTAVE Informatique, qui vous permet de piloter votre site e-commerce depuis une solution de gestion commerciale, le tout en mode SaaS !

jeudi 8 avril 2010

Le rôle des PME/PMI dans l'innovation américaine

Sources d'innovations radicales, les petites entreprises américaines ont grandement participer à transformer le modèle de la société américaine et contribuer à la croissance de l'économie. C'est ce que rappelle Lawrence Rausch, analyste à la NSF et rédactrice de l'étude faite sur la contribution des petites entreprises[1] à l'effort de recherche de l'industrie américaine.

L'étude a été menée sur des données s'étalant de 2003 à 2007 auprès de 32.000 entreprises ayant au moins 5 employés. L'enseignement principal de cette étude est ces petites sociétés consacrent davantage de ressources à la recherche que les grandes compagnies. En effet, elles ont dépensé 36 millions de dollars en R&D en 2003 soit 17,9% de l'effort de recherche de l'industrie. En 2007, ces dépenses se sont élevées à 50 milliards de dollars soit 18,7% de l'effort de recherche de l'industrie. L'activité de R&D des PMI-PME s'est donc intensifiée. Un autre indicateur de l'importance des activités de R&D au sein ces sociétés est la part du chiffre d'affaires consacrée à la recherche : celui-ci est passé de 3,1% en 2003 à 8,6% en 2007. De son côté, la part consacrée par les grandes entreprises a stagné à environ 3,4% durant la même période.

Parmi le million de scientifiques et ingénieurs travaillant dans la R&D aux États-Unis, un quart travaille dans les petites entreprises. De surcroît, la représentativité des scientifiques, ingénieurs y est de 13,3% par rapport à 6,1% dans les moyennes et grandes entreprises. En matière de transfert de technologies, les PME-PMI ne font pas non plus mauvaise figure puisqu'elles ont réalisé 49,2% des accords de licences en 2008. Parmi ces petites entreprises, il faut souligner que ce sont les jeunes pousses de moins de 5 ans qui, en 2007, ont créé le plus d'emplois, soit les 2/3 des emplois.

En 2007, les dépenses des entreprises dans les 10 états les plus actifs en matière de R&D ont atteint 186 milliards de dollars, soit 69% de l'activité de R&D effectuées dans les États-Unis. Les entreprises de Californie représentent à elles seules 23,8% de la R&D industrielle. Arrive en seconde position, le Massachusetts avec 7,2%. Ces deux états correspondent à 2 grands pôles technologiques.

L'administration actuelle a vu juste en renforçant son soutien aux petites entreprises. La politique de soutien à l'innovation dans les PMI-PME de l'administration américaine est doté de :
- l'extension du programme SBA : le Small Business Innovation Research (SBIR) (2,3 milliards de dollars) et Small Business Technology Transfer (STTR)[2]
- des allégements fiscaux aux petites entreprises
- la capacité de la SBA à offrir une meilleure garantie sur des prêts adossés à petites entreprises[3] (extension de la loi jusqu'au 30 avril)

A lecture de ces chiffres, on comprend pourquoi la nouvelle Administration se mobilise actuellement autour de la création d'entreprises, l'innovation et les programmes de soutien aux PMI-PME.



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[1] Définie par le SBA comme une entreprise de moins de 500 employés

 [2] BE Etats-Unis 174 "Soutien à l'innovation dans les PMI-PME américaines : décisions importantes du Congrès sur fond d'indifférence" - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/60022.htm
[3] Le "American Recovery and Reinvestment Act of 2009" (Recovery Act) a été promulgué le 17 février 2009


Source : "NSF study of role of US small Business in R&D" Federal technology Watch du 22 mars 2010 (Vol. 8, No. 12)

Rédacteur : Lynda Inséqué, deputy-inno.mst@consulfrance-boston.org
Origine : BE Etats-Unis numéro 202 (6/04/2010) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62925.htm

samedi 30 janvier 2010

G-Cloud : La stratégie TIC du gouvernement Britannique

Le gouvernement britannique souhaite mettre en place une nouvelle stratégie de réduction des coûts liés à l'informatique qui devrait entraîner une économie de 3,2 milliards de livres au cours des 10 prochaines années.
 
La virtualisation, le cloud computing (externalisation des serveurs et des applications) et l'utilisation du web 2.0 doivent lui permettre de proposer d'avantage de services publics sur Internet, l'utilisation de logiciels open source de limiter les coûts de fonctionnement. Selon un document officiel en cours de rédaction intitulé "Government ICT strategy : new world, new challenges, new opportunities" ayant filtré dans la presse britannique, la mise en place d'un "G-Cloud" (Government Cloud), tel que préconisé par Lord Carter dans le rapport "Digital Britain" en juin dernier, devrait permettre de standardiser et de simplifier l'infrastructure informatique du gouvernement, de favoriser la mise en oeuvre de services interopérables et de partager l'information plus efficacement.
L'objectif est de créer un réseau virtuel unique pour l'ensemble de la fonction publique au Royaume-Uni afin de remplacer le système actuel, jugé "fragmenté, peu fiable et coûteux", dans lequel chaque entité gouvernementale dispose de sa propre infrastructure et de ses propres services. Le rapport explique également comment le gouvernement souhaite rationnaliser son parc informatique d'ordinateurs de bureau en mettant en place des modèles d'architecture se conformant à certains standards écologiques auxquels devront se conformer l'ensemble des fournisseurs.

La stratégie met donc l'accent sur l'informatique verte : par le biais de la virtualisation et du cloud computing, le gouvernement compte limiter drastiquement les ressources informatiques aujourd'hui mises en oeuvre. La consolidation des datacenter à l'échelle nationale devrait permettre de n'utiliser que 10 à 12 datacenters pour héberger l'ensemble des ressources informatiques gouvernementales alors que plusieurs centaines d'entre eux sont aujourd'hui mobilisés. Cette consolidation permettrait de réduire les coûts de 300 millions de livres par an et de diminuer la consommation énergétique liée au fonctionnement de ces ressources de 75%.

Ce projet soulève cependant deux questions : est-il tout d'abord compatible avec les mesures envisagées par Lord Mandelson, le ministre des entreprises, de l'innovation et des compétences, pour lutter contre le téléchargement illégal ? En effet, si certains services ne sont disponibles que sur Internet, la suspension de la connexion à Internet, même temporelle, pourrait priver certains citoyens de l'accès à ces services et relancerait les débats parlementaires en Europe visant à faire de la connexion à Internet un droit fondamental.

Par ailleurs, malgré tous les avantages que procure le cloud computing, notamment la réduction des budgets d'infrastructure et de la consommation d'énergie, il pose un problème de confidentialité et de sécurité des données. Les applications et les données, parfois sensibles voire confidentielles, pourraient en effet être hébergées sur des serveurs dont le contrôle échapperait au gouvernement britannique.

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Note : Le rapport final était attendu avant la fin de l'année mais n'a pas encore été rendu public à l'heure où nous publions cette revue.


Sources :

Rédacteur : Vincent Gomel

mercredi 16 décembre 2009

SaaS : productivité Microsoft Office et gestion intégrée de processus métiers

La solution de bureau en ligne intégrant la suite Microsof Office accessible 24h/24h via internet s'enrichit de la capacité de gestion de processus métiers d'entreprise grâce à un partenariat entre YouSAAS et VDOC Software.


Grâce à ce type de solution, pour un abonnement mensuel par utilisateur, chaque personne dispose d'un environnement de productivité - Microsoft Office et serveur de fichiers backupé/antivirusé - et de la capacité de designer et d'intégrer des processus métiers. Les premiers processus qui seront intégrés concernent toute entreprise : Notes de Frais, Gestion des Congés, Demandes d'achats. La solution de VDOC Software permet également de créer ses propres processus orientés métiers. L'ensemble devenant disponible sous forme d'abonnement, sans nécessiter de déploiements locaux de serveurs ou de logiciels sur les postes de travail !

dimanche 6 décembre 2009

Mobilité des salariés pour une meilleure productivité des PME

Pour renforcer la compétitivité de votre entreprise équipez vos utilisateurs de solutions nomades, notamment d'un ordinateur portable et d'un accès internet 3G.



Vous pouvez - et devriez également - considérer le 'nomadisme' comme une norme en permettant aux utilisateurs d'accéder à leurs logiciels, y compris leur suite bureautique, de n'importe quel ordinateur, utilisant tout accès internet, en tout lieu et à tout moment. Appropriez-vous la révolution SaaS !