vendredi 24 août 2007

Comment former davantage d'entrepreneurs ?

Tel est le nom du rapport visant à recenser 51 propositions "concrètes et innovantes" destinées à "encourager davantage d'élèves, d'étudiants et de jeunes diplômés à entreprendre", remis au président du Sénat, Christian Poncelet, à l'occasion de la 9ème édition du Tremplin Entreprises.

Ce rapport a été réalisé à partir d'entretiens réalisés auprès d'enseignants, d'étudiants, de jeunes diplômés, d'entrepreneurs et de professionnels de l'entrepreneuriat. "la promotion de valeurs, d'aptitudes et d'attitudes entrepreneuriales à tous les niveaux d'enseignement" doivent donc être considérées comme "une priorité stratégique" pour notre pays, recommande le rapport.

Selon le rapport, "on pourrait légitimement penser que si le système éducatif français dans son ensemble intégrait davantage et plus en amont des études la dimension entrepreneuriale, l'aversion au risque diminuerait, le statut de créateur d'entreprises et de dirigeant de PME serait revalorisé et l'esprit d'entreprendre se développerait chez les jeunes".

Les propositions sont associées aux thèmes suivants :

  1. Fédérer, coordonner et renforcer les actions actuellement mises en place par les organismes de formation pour améliorer leur efficacité et généraliser les bonnes initiatives
  2. Développer la sensibilisation à l'entrepreneuriat dans l'enseignement secondaire
  3. Développer les interactions avec les entreprises dans l'enseignement supérieur
  4. S'appuyer sur l'enseignement à distance pour démocratiser l'entrepreneuriat dans le cadre de la formation continue
  5. Développer les relations entre les chercheurs de l'enseignement supérieur et le secteur privé
  6. Sensibiliser et former les enseignants

Le rapport précise, peut-être pour être mieux entendu, qu'il faut comprendre "démarche entrepreneuriale" au sens large, et ne pas s'arrêter à son application à la seule activité économique: les compétences entrepreneuriales constituent aussi "un atout pour l'ensemble de la société et un moyen de favoriser l'épanouissement individuel" car ce que l'étude appelle l' "esprit d'entreprendre" et la "culture de l'entrepreneur", c'est aussi "le développement de qualités personnelles, telles que la créativité, la ténacité et le sens de l'initiative et des responsabilités, utiles dans la vie tous les jours".

Je vous renvoie également au billet que j'avais publié début juillet sur le thème "L'entrepreneur français est-il assez performant ?".

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