samedi 6 octobre 2007

Le «vendredi sans courriel» inventé par des sociétés américaines

Certaines entreprises américaines, débordées de messages électroniques et réalisant que les employés ne se parlent plus beaucoup entre eux, osent désormais le «vendredi sans courriel».

Chez Intel, vendredi 5 octobre devait être le premier «vendredi à zéro courriel» lancé par quelque 150 ingénieurs du fabricant de micro-processseurs.

«Nous encourageons les membres d'un groupe pilote à se focaliser chaque vendredi sur les conversations directes, en tête-à-tête ou au téléphone, pour communiquer au sein de la société», invite dans un blog interne à Intel Nathan Zeldes, ingénieur en chef.

«Nous allons tester une attaque directe contre la préférence des employés à utiliser la messagerie électronique plutôt que de traverser une pièce et parler à un collègue», écrit-il.

Certaines entreprises ont déjà opté pour cette solution, soit en archivant automatiquement les courriers électroniques du vendredi soit en les détruisant.

PBD Worldwide, une société de services aux entreprises, basée en Géorgie (sud-est), a bani depuis plus d'un an les du vendredi.

«J'ai suggéré cela lorsque j'ai réalisé un jour que je communiquais par aller-retour de courriels avec une assistante qui était assise à moins de six mètres de moi», explique à l'AFP Scott Dockter, Pdg de PBD.

«Ce n'est pas facile au début. On a des mauvaises habitudes mais après on apprend à se connaître les uns les autres», conclut Scott Dockter.

Le volume global de courriers électroniques échangés connaît une progression exponentielle.

Il va s'échanger 97 milliards de messages électroniques dans le monde en 2007 contre 35 milliards en 2002 et presque 120 milliards dans trois ans, selon les chiffres du cabinet d'études IDC.

Source: Agence France-Presse 05 octobre 2007 - 15h45

1 commentaire:

pascal beauchesne a dit…

Attention -- il ne s'agit pas d'une invention américaine, mais plutôt une initiative de l'Angleterre. En fait, c'est la cie Nestlé Rowntree UK qui fut la première à introduire une telle politique.