mercredi 10 janvier 2007

Vers un muscle artificiel en nanofils de carbone

Le laboratoire de nano technologies de l'université du Texas développe des techniques qui pourraient permettre de développer des muscles artificels, pour des prothèses ou équiper des robots.


Des nanofils de carbone épais comme 2% d'un cheveu, intégrant directement leurs 'batteries', capables de transformer une énergie chimique, s'alimentant en alcool et hydrogène, en énergie mécanique... La chaleur développée provoque des contractions de structures à mémoire de forme. Cette alimentation chimique intégrée permet de dépasser les problèmes posés par l'utilisation de batteries externes reliées aux muscles. La voie ouverte à la mise au point, un jour, d'un coeur artificiel s'alimentant par du sucre transporté par le sang...


Ces muscles articiels apportent souplesse, puissance et rigidité. 50 fois plus solides que l'acier, capables de déformations 40 fois plus fortes qu'un muscle naturel, et de contractions générant une force 100 fois plus importante ! Ces recherches interessent évidemment l'armée... mais auront des retombées dans la fabrication de prothèses.

1 commentaire:

Mikhael Bechelany a dit…

Ce nouveau muscle artificiel est un aérogel; une substance extrêmement légère et particulièrement spongieuse. Sous forme de longs filaments, ce muscle, lorsque soumis à une charge électrique, voit ses nanotubes se contracter et se dilater perpendiculairement à leur longueur sur plus de trois fois leur diamètre, et ce, à une vitesse ahurissante, plusieurs chercheurs travaillent actuellement sur le projet dont:
Ray Baughman de l’Université de Dallas au Texas Etas-Unies.
Alan Lafaye Ing. indépendant en Suisse.
CNRS France.
Ovidiu.Ersen Institut IPCMS France.
Panna Felsen, robot de l’Empa.
Nobutaka Tsujiuchi Japon.
Institut liten cea France.


Ce muscle artificiel peut se contracter et se dilater à plus de 4000 fois la vitesse d’un muscle humain et peut être interrompu et réactiver plus de 1000 fois par seconde sans qu’aucune détérioration dans le matériel n’apparaisse.

Autre particularité impressionnante est l’étendue des températures que peut supporter ce muscle artificiel. En effet, le muscle conserve ses propriétés sans aucune détérioration de 80 K (-193 C) jusqu’à 1900 K (1627 C). Baughman nous rappelle que ces températures ne sont pas des limites, le muscle peut certainement fonctionner au-delà de ces extrêmes, mais leurs instrumentations n’ont pas la capacité de prendre des mesures au-delà de ces limites.

Ces nouveaux muscles pourraient donc être utilisés dans des conditions extrêmes tels que dans la profondeur des océans, dans l’espace ou même dans des environnements de hautes températures.