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mardi 6 février 2007

La résurrection de la bactérie Deinococcus radiodurans enfin élucidée

En 1956, en étudiant la stérilisation de conserves de viande par application d'un rayonnement gamma, on découvrit Deinococcus radiodurans, capable de survivre à une irradiation d’une dose 5 000 fois la dose mortelle chez l’homme. Depuis, son endurance n'a cessé de surprendre les chercheurs qui l'ont étudiée. Recemment, son 'secret' a été percé.


Lors de ces conditions extrêmes, l'ADN de la bactérie est éclatée en plusieurs centaines de fragments, les chromosomes sont pulvérisés. Pourtant, en seulement quelques heures, Deinococcus radiodurans reconstitue entièrement son patrimoine génétique et revient à la vie.

Les mécanismes de ce 'miracle' ont été mis à jour par l'équipe dirigée par Miroslav Radman de l’unité Inserm 571 à la faculté de Médecine Necker-Enfants Malades et de l’Université René Descartes. La première phase rassemble dans l’ordre correct tous les fragments. La deuxième phase reconstitue les chromosomes par recombinaison génétique.

Selon Miroslav Radman, « la bactérie Deinococcus radiodurans serait peut-être le meilleur candidat pour ensemencer la vie sur les planète stériles. » Cette découverte fondamentale pourrait être la base d'une nouvelle médecine régénérative.

Transposons ce mécanisme au traitement de l'information dans vos systèmes de communication... Cela pourrait conduire à de nouveaux développements de codes détecteurs et correcteurs d'erreurs, recréant les chaînes d'information pratiquement détruites par une mauvaise transmission ou une quasi destruction d'une unité de stockage ?

Pensez à l'importance de l'ensemble des informations que vous générez, traitez, stockez, chaque jour dans votre entreprise...
Avez-vous, vous aussi, pensé aux conditions extrêmes qui pourraient les altérer ou les détruire ? Avez-vous mis en place un mécanisme vous permettant de récupérer ces données ? Avez-vous un plan de continuité, et de reprise, d'activité aussi efficace que Deinococcus radiodurans ?

mercredi 10 janvier 2007

Vers un muscle artificiel en nanofils de carbone

Le laboratoire de nano technologies de l'université du Texas développe des techniques qui pourraient permettre de développer des muscles artificels, pour des prothèses ou équiper des robots.


Des nanofils de carbone épais comme 2% d'un cheveu, intégrant directement leurs 'batteries', capables de transformer une énergie chimique, s'alimentant en alcool et hydrogène, en énergie mécanique... La chaleur développée provoque des contractions de structures à mémoire de forme. Cette alimentation chimique intégrée permet de dépasser les problèmes posés par l'utilisation de batteries externes reliées aux muscles. La voie ouverte à la mise au point, un jour, d'un coeur artificiel s'alimentant par du sucre transporté par le sang...


Ces muscles articiels apportent souplesse, puissance et rigidité. 50 fois plus solides que l'acier, capables de déformations 40 fois plus fortes qu'un muscle naturel, et de contractions générant une force 100 fois plus importante ! Ces recherches interessent évidemment l'armée... mais auront des retombées dans la fabrication de prothèses.