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lundi 4 août 2008

MIDORI : Microsoft prépare un OS Windows SaaS Ready ?!

Microsoft a confirmé avoir dans ses cartons un projets - de recherche - visant à développer une mouture radicalement nouvelle du système d'exploitation Windows : Midori.

Midori est un système faisant fonctionner des programmes en mode managé, c'est-à-dire avec des processus fonctionnant dans des machines virtuelles logicielles. Ce mode de fonctionnement permet de dépasser la limite des OS actuels dans lesquels les logiciels sont très dépendants du matériel, notamment du processeur.

Un tel système d'exploitation pourrait être une porte ouverte au développement massif d'applications SaaS - Software-As-A-Service ou Software+Services dans l'acceptation marketing Microsoft du terme.

vendredi 16 novembre 2007

Google à fond dans les services liés à la téléphonie mobile

Après avoir annoncé son futur système d'exploitation pour téléphone portable, google se prépare à participer aux enchères que le gendarme des télécoms américains, la Federal Communications Commission (FCC) doit ouvrir courant janvier 2008 pour des licences sur la bande des fréquences de 700 MHz. Selon le Wall Street Journal, le groupe travaillerait à un plan de financement de son offre qui pourrait dépasser les 4,6 milliards de dollars.


Par ailleurs, le kit de développement de son système d'exploitation mobile Android est disponible en téléchargement. Google a lancé un challenge pour le développement de la meilleure application mobile basée sur Android dont le vainqueur gagnera 10 millions de dollars !

Ces deux axes montrent que Google entend jouer un rôle majeur dans le développement de services liés à la mobilité dans les prochaines années.

lundi 5 février 2007

Votre Usine Personnelle : fabriquez des objets chez vous

La créativité, la capacité à concevoir des objets innovants, est souvent limitée par la difficulté, l'éloignement, et le coût de réalisation de prototypes, voire de mini séries permettant de démarrer des tests marché. Déjà abordée dans un message précédent, l'avenir est à capacité personnelle d'innovation, de conception sur mesure, de fabrication, pour entreprendre au quotidien.

Un Fab Lab donne à un utilisateur, partout dans le monde, la capacité de concevoir, designer, développer, fabriquer, et tester à peu près n'importe quel produit !

Rendre disponible cette capacité de production d'objets, à une précision de quelques microns, est un des projets mené par Neil Gershenfled, professeur de physique au Massachussets Institute of Technology de Boston (MIT).

En 2001, la National Science Foundation à Washington, un centre du "Center for Bits and Atoms" ou CBA, financé par le MIT, s'est lancé dans un projet interdisciplinaire visant à concrétiser la révolution digitale et la rendre accessible à des individus ou sociétés éloignées de ressources ou moyens sophistiqués.

Ainsi sont nés les Fab Labs, systèmes de production autonomes individuels, intégrant des machines outils et des logiciels open source.

Aujourd'hui, les labs développés incluent un système à découpe laser capable de réaliser des structures 2D ou 3D, un système de découpe dans le cuivre capable de fabriquer des antennes et des circuits, un tour de précision capable de fabriquer des cartes mères électroniques et des pièces détachées, et une série de composants électroniques et d'outils de programmation pour des micro contrôleurs low-cost très rapides.
Les logiciels permettant de transformer tout format de description numérique en commandes pour les Fab Labs sont également fournis, ainsi qu'un moyen de partager ses conceptions et réalisations pour tirer parti des idées des autres propriétaires de Fab Labs.

En Norvège, un Fab Lab fabrique des réseaux sans fil pour aider les bergers à suivre leurs troupeaux de rennes, et les marins à surveiller les flottes de bateaux.
Au Ghana, un Fab Lab est utilisé par des étudiants pour fabriquer des climatiseurs low-cost et des antennes de télévision.
En Inde, un Fab Lab à Pabal est employé pour fabriquer des pièces détachées permettant de réparer des copieurs hors d'usage, des outils fiables pour tester la qualité du lait, et des systèmes de diagnostiques pour le sang humain.
Au Costa Rica, un Fab Lab fabrique des réseaux de capteurs et d'actuateurs.
A Boston, uUn Fab Lab réalise des bijoux, des jouets, et des objets à base de matériaux recyclés.
Tous les sites sont équipés du même équipement et des mêmes possibilités, il leur est donc possible de partager leurs designs de manière numérique, formant ainsi un réseau de propriétés intellectuelles et d'idées innovantes.

Un Fab Lab coûte aujourd'hui environ 15000 €, mais ce prix devrait pouvoir rapidement être abaissé. Demain, vous pourrez avoir un Fab Lab de la taille d'un copieur, et fabriquer vos propres objets dans votre garage, ou réaliser les prototypes de vos futurs produits, qui développeront le chiffre d'affaires de votre PME.

"Demain, nous pourrons tous être des entrepreneurs personnels, à moindre coût", précise Neil Gershenfled. "Donnez aux gens des Personal Computers (PC), ils fabriqueront leurs propres programmes. Donnez leur des Personal Fabricator (PF), ils fabriqueront leurs propres objets."
"Avec la miniaturisation de l'informatique, n'importe quel consommateur est susceptible de fabriquer un objet sur mesure". Un garçon de 14 ans a fabriquer son propre jouet, une voiture robot, avec le Fab Lab de norvège...

Regardez le reportage "Fab Lab : du high-tech contre la misère". Située dans l'ouest de l'Inde dans la province du Maharashtra Pabal, cette école accueille depuis 1983 des jeunes qui sont formés à divers travaux manuels. Du détecteur de nappes phréatiques aux tracteurs fait maison, en passant par les lampes torches… Tout est inventé dans un petit village qui, il y a 20 ans, vivait comme au moyen âge.

L'article du journal La Tribune, de Yan de Kerorguen, rapporte que Franck Gehry, architecte du projet de la Fondation Louis Vuitton au Jardin d'acclimatation, et du musée Guggenheim de Bilbao utilise le PF pour réaliser certaines de ses maquettes.

Selon Joël de Rosnay, "le fab lab représente une des technologies les plus prometteuses des années à venir."

"Il existe un potentiel économique fabuleux", n'hésite à pas à compléter Neil Gershenfeld dans le magazine The Economist. Imaginez des Personal Fabricator un peu partout dans le monde, vous téléchargez votre objet et le construisez immédiatement...

lundi 1 janvier 2007

Microsoft veut développer la robotique

Dans l'édition de janvier 2007 de Scientific American, Bill Gates, le patron de Microsoft, prédit que notre avenir est lié à la robotique.

Le mot "robot" a été popularisé en 1921 par le Tchèque Karel Capek.
Microsoft vient entend jouer un rôle majeur dans le monde de la robotique et lance « Microsoft Robotics studio 1.0 », son premier système d’exploitation dédié spécifiquement à la programmation des robots.

Tandy Trower, directeur général de Microsoft Robotics Group. déclare «Microsoft Robotics Studio est notre réponse aux demandes de nombreux développeurs robotiques amateurs, académiques et commerciaux. [...] Nous avons démarré ce développement fin 2004, constatant que l'univers de la robotique d'aujourd'hui ressemblait à celui de l'informatique des années 70."

“Les sociétés créatrices de robots n’ont pas de système d’exploitation standards qui pourraient permettre le développement d’applications populaires sur une grande variété de composants robotiques”, précise Bill Gates, en bon commercial. “La standardisation du matériel reste limitée et seule une infime partie du code de programmation utilisé sur une machine peut servir à une autre. Autrement dit quand quelqu'un veut construire un nouveau robot, il doit la plupart du temps repartir à zéro.”

"Les robots sont de plus en plus fabriqués sur la base de technologies issues du monde PC, dont les coûts diminuent drastiquement", ajoute Tandy Trower, "le PC de demain sera mobile, incorporera d'avantage de capteurs pour communiquer avec nous et avec son environnement... les deux mondes vont se rapprocher et Microsoft entend fournir la base de développement qui permettra à cette industrie de croître très rapidement."

Le Microsoft Robotics Studio offre trois ensembles de composants :

  • une architecture runtime extensible permettant de travailler avec une très large palette de hardware, de systèmes à base de processeurs 8 ou 16 bits depuis un PC jusqu'à des systèmes 32 bits muti processeurs.

  • Un ensemble d'outils qui permettent une programmation et un debug faciles de scénarios d'applications robotiques. Cela inclut un environnement de simulation virtuelle haute résolution qui intègre un moteur de calcul de phénomènes physiques fourni par le moteur Ageia Technologies PhysX. Ces briques logicielles peuvent s'utiliser depuis visual studio ou visual studio express, mais un nouvel environnement en copier-coller est également fourni.

  • de nombreux exemples, avec les codes sources, pour illustrer la manière de démarrer une application robotique et comment on peut utiliser le langage de programmation de son choix à partir de Microsoft Robotics Studio.

Vous pouvez par exemple utiliser ces outils de développement avec le dernier kit robotique Lego NXT.

Microsoft Robotics adresse deux problèmes fondamentaux dans la programmation de systèmes proches du temps réel, devant gérer de multiples canaux de communication avec des capteurs ou des actuateurs : la programmation concurrentielle et la programmation distribuée.
Pour le premier point la réponse de Microsoft se nomme CCR (concurrency and coordination runtime), outils permettant de faciliter la programmation et la coordination de tâches parallèles.
La réponse au deuxième point se nomme DSS (decentralized software services), outils permettant de déporter les calculs sur un PC, ou un ensemble de PCs en réseau, même distants. Cela laisse augurer de nouvelles générations de robots, très mobiles et 'légers' s'appuyant sur la puissance de calcul d'unités déportées via des liaisons sans fil. Plus loin, DSS permet d'envisager des flottes de robots communiquant et coopérant ensemble...

Microsoft a réussi à entraîner l'ensemble de l'industrie informatique dans un gigantesque développement, l'industrie robotique a besoin d'un tel élan. Aujourd'hui les trop multiples environnements de programmation empêchent cette industrie de se développer. Une standardisation des briques de base va élargir la communauté, entraîner de nombreux laboratoires, étudiants, sociétés dans la course au développement d'applications. La baisse parallèle des coûts du hardware, l'arrivée de capteurs, senseurs, miniaturisés dans nos téléphones portables ou gadgets technologiques, le sans-fil, vont permettre de compléter cet écosystème.

Gageons que l'intérêt de Microsoft pour le monde du hardware n'est pas complètement étranger à cette vision...