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mercredi 5 janvier 2011

Les Français champions du monde du pessimisme en 2011, selon BVA

« Il est des moments dans la vie où il faut choisir entre vivre sa propre vie, pleinement, entièrement, complètement, ou mener l’existence dégradante, fausse et creuse que le monde dans son hypocrisie nous impose. »


OSCAR WILDE

En réaction à un sondage qui indique que les français sont les champions du monde du pessimisme !

Je vous renvoie à l'un de premiers articles en 2006... "Positivez!" et à la phrase de Michel Serres "Nous ferons de l'avenir ce que nous voulons", et autres de mes articles sur le positivisme.



Les Français sont champions du monde du pessimisme quant à leur situation économique en 2011, éclipsant même les habitants de pays en guerre comme l'Irak ou l'Afghanistan, selon un sondage BVA-Gallup international réalisé pour Le Parisien.

Ils sont 61% à déclarer que la nouvelle année sera synonyme de difficultés économiques, contre 28% en moyenne dans le monde, 22% en Allemagne, 41% en Italie, 48% en Espagne et 52% au Royaume-Uni.
Le pessimisme des Français a augmenté de dix points par rapport à l'an dernier, note BVA.

Concernant leur situation personnelle, les Français disent craindre à 37% qu'elle se dégrade, ce qui place le pays dans le "Top 5" mondial des pessimistes, avant l'Afghanistan et l'Irak.

S'agissant de l'évolution du chômage, la France est aussi dans la "sinistrose" puisque 67% des personnes interrogées estiment qu'il va augmenter, ce qui inscrit la France à la troisième place du podium des pessimistes, derrière le Royaume-Uni et le Pakistan.

Le sondage a été réalisé du 30 novembre au 1er décembre auprès d'un échantillon représentatif de 979 personnes âgées de 18 à 65 ans choisies selon la méthode des quotas.
Source: Reuters

mercredi 14 juillet 2010

Cloud Computing : la vision positive des utilisateurs évolue très rapidement

En 2000, l'utilisation des services de Cloud Computing avait récolté moins de 10% de réponses positives de la part des américains dans l'enquête  « Internet and American Life Project » du centre de recherches Pew.

Alors qu'en mai 2010, la réponse a atteint 66% d'utilisateurs !

Les barrières psychologiques qui freinaient jusqu'ici le développement exponentiel des services logiciels sous forme d'abonnements volent en éclat, une révolution est en marche.

vendredi 7 mars 2008

Insuffler une culture de la mobilité chez les travailleurs Européens

A peine 2% des Européens vivent et travaillent dans un autre pays de l'Union.

Il y a plus de 3 millions de postes non pourvus en Europe, et près de 16 millions de chômeurs.

La Commission Européenne a créé un instrument destiné à faciliter la mobilité au sein de l'Union : EURES.

EURES est un portail internet où chaque citoyen européen peut accéder, à n'importe quel moment, dans sa langue, à près de 1,5 millions d'offres d'emploi en ligne, ainsi qu'à une information détaillée et régulièrement mise à jour, sur les conditions de vie et de travail dans 31 pays européens.
EURES est également un réseau de plus de 800 conseillers qui apportent une aide personnalisée pour accompagner les travailleurs et leurs familles dans toutes les démarches concrètes à entreprendre.

mercredi 4 juillet 2007

L’entrepreneur français est-il assez performant ?

Tel est le titre d'un article publié par Patrice de Crémiers sur l'excellent site Agoravox dont nous vous parlions l'année dernière dans l'article Positivez!.

L'auteur introduit sont article de cette manière "Laurence Parisot a tout à fait raison, l’entreprise a besoin d’air. Sauf que, pas de chance, c’est exactement le contraire. Ce n’est pas tant le travail qu’il faut aérer, que le capital qu’il importe de "fouetter", de "battre en neige", c’est-à-dire de monter en investissements productifs, et donc en emplois. L’analyse du fonctionnement de l’économie française est à cet égard d’une évidence aveuglante."
Il y fait deux postulats :

  • L'entrepreneur français est trop rare
  • L'entrepreneur français est trop inefficace

Vous pouvez vous faire votre propre opinion en lisant l'article complet.

Je rejoins l'auteur sur l'analyse des difficultés associées à l'environnement socio-économique français, même si de réelles avancées ont déjà été menées; nous citions récemment la possibilité de créer son entreprise en ligne par exemple, ou des aides aux TPE.

Je vous réinvite dans ce domaine à prendre connaissance et à signer le Pacte Numérique pour une France compétitive et solidaire !

Je ne rejoins pas l'auteur sur le postulat que "l'entrepreneur français est trop inefficace". Il compare souvent la France aux USA. Le seul marché domestique nord-américain peut très fortement contribuer à l'essor et à la rentabilité d'une nouvelle entreprise : marché de masse, fermé et protégé, pas de barrière de langue... L'entrepreneur français doit souvent démarrer en se contentant du seul marché Français, ce qui est une autre sinécure; puis se développer à l'international avec un levier phénoménal de l'un à l'autre en termes d'efforts et de risques.

Le profil des futurs entrepreneurs aux Etats-Unis devrait largement évoluer et être bien plus hétérogène dans les prochaines années selon une étude de l'institut Intuit : "the Intuit future of small business". A lire sur http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/43526.htm

Entreprenez au quotidien !

dimanche 28 janvier 2007

L'innovation, clé de voûte de la réussite en 2007... A quand le marketing 2.0 ?

Voici un article du Journal Du Net, issu d'un sondage auprès des lecteurs, leur proposant de voter l'un de ces 3 choix, comme leur meilleure résolution pour l'année 2007.

Devons-nous en déduire que le respect des délais et des budgets est maîtrisé, et que l'innovation est alors le nouveau graal ?

Le site du gouvernement vous permet d'accéder à des tableaux de bord de l'innovation, dont le dernier datant de novembre 2006. Comme trop souvent, l'innovation est analysée d'un point de vue du capital investi, ou sous l'angle du % de chiffre d'affaires en produits nouveaux.

La véritable innovation, au sein des entreprises françaises, ne serait-elle pas en premier lieu, et pour chacune d'entre elles, quelle que soit sa taille, ou son secteur d'activité, de commencer par investir dans les outils informatiques ou téléphoniques déjà disponibles sur le marché ?

Trop d'entreprises n'utilisent pas les outils à leur disposition pour faciliter le travail de leurs salariés, accroître leur capacité à produire plus vite et plus économiquement, se différencier de leurs concurrents.

Ce sous-emploi est visible dans un autre tableau de bord concernant les TIC datant de décembre 2006. Le pourcentage de PME ayant investi dans l'informatique en 2005 n'était que de 66%. Si 93% des PME disposaient d'un accès à Internet, elles l'utilisaient quasi exclusivement pour le courrier électronique ou l'accès aux comptes bancaires.
Seules 51% l'employaient à rechercher des informations professionnelles.
Seules 16% l'utilisaient régulièrement pour faciliter le travail en équipe de ses salariés !
Seules 45% des entreprises françaises
disposent d'un site internet, dont 92% se contentent de présenter l'entreprise; nous sommes loin du web 2.0 !

Mon objet n'est pas de faire une longue liste de chiffres, d'ailleurs variables d'une source à une autre, en fonction des cibles interrogées, de l'ancienneté des données comparées etc.

Je propose l'idée que les PME ne sont pas suffisamment équipées en outils et solutions pouvant les aider à produire, innover, concevoir, commercialiser, communiquer, diffuser leurs informations... non parce qu'elles ne le veulent pas ou ne le peuvent pas, mais parce qu'elles ne sont que très peu informées de l'usage qu'elles pourraient faire, concrètement, de ces outils.
Elles ne le font pas parce qu'on s'adresse à elles avec un jargon technocratique. Et lorsqu'elles achètent ces outils, elles sont insuffisamment accompagnées, n'accompagnent pas assez leurs administrateurs systèmes et leurs utilisateurs dans l'appropriation de nouveaux usages plus productifs.

Les PME, dans la presse généraliste ou spécialisée, lisent que les éditeurs de logiciels sont des voyous et qu'il faut utiliser de l'open source. Les PME entendent parler de Web 2.0 à coup de millions ou milliards d'investissements en bourse. Les PME sont perdues dans la jungle de termes obscurs, de caractéristiques techniques étalées en long, en large et en travers pour seules explications de l'intérêt d'un ordinateur ou d'un serveur. Les PME s'interrogent face à des mots comme la convergence, qu'elles associent au xple-play des opérateurs grands publics, ou à des lubies que seuls les grands groupes pourraient s'offrir...

Il est temps que le marketing des éditeurs et constructeurs change, mette l'usage au coeur des débats, s'adresse aux PME avec autant de dynamisme et de conviction que les campagnes de produits grands publics peuvent le faire auprès des particuliers. Il est temps que les usages concrets et la valeur ajoutée quotidienne de ces solutions informatiques et téléphoniques soient expliqués, vulgarisés. Les solutions sont à la portée des PME, financièrement et technologiquement. Saluons au passage l'initiative Passeport Numérique de Renaud Dutreil, notamment son volet permettant maintenant à des entreprises de moins de deux ans d'existence d'accéder, enfin, à la location évolutive !

Il n'y a plus aucune équivoque sur le lien direct existant entre la productivité d'une PME et son investissement en solutions NTIC ! De nombreuses études, dont celle-ci, en attestent.

A quand un véritable programme de vulgarisation des usages accessibles grâces aux TIC auprès des élèves, des enseignants, et des dirigeants de PME ?

A quand une remise en question des approches marketing actuelles à destination des PME, qui ne fonctionnent pas ?

A quand le marketing 2.0 à l'attention des PME ? Passons d'une logique visant à pousser à la consommation d'un produit à une logique visant à une intégration collaborative d'une solution dans l'éco-système de la PME visant à accélérer sa croissance.

mardi 23 janvier 2007

Michel Serres: "Nous ferons de l'avenir ce que nous voulons"

Positivez ! Je vous invite à lire les propos du philosophe et historien des sciences Michel Serre, recueillis par par Louis DE COURCY et Guillaume GOUBERT et publiés sur PlanetPositive.

mercredi 27 décembre 2006

Positivez !

Las des informations qui ressassent des problèmes, des soucis, des catastrophes... ?
Dans son livre, Joël de Rosnay nous dit "L’entretien permanent de la peur de la rareté et la mise en scène de la terreur quotidienne (catastrophes naturelles, terrorisme, scandales, drogues, criminalité…) par les grands média contribuent à maintenir «dans le rang » des foules de plus en plus difficilement « contrôlables » par les pouvoirs en place."

Allez prendre une bonne bouffée d'oxygène sur des sites comme Planet Positive !
Ayez un regard différent sur l'actualité, avec des news écrites en mode réseau, sur AgoraVox, ou un modèle équivalent, en anglais, NewsTrust.

"The pessimist sees difficulty in every opportunity.
The optimist sees opportunity in every difficulty."
Winston Churchill