mercredi 28 novembre 2007

Le Don d'ordinateurs à vos salariés exonéré de charges sociales

Le 26 novembre, dans le cadre du vote en première lecture de la loi de finances 2008, un amendement a été adopté sur ce sujet. Il prévoit que « les avantages résultant de la remise gratuite par l'employeur de matériels informatiques - et de logiciels nécessaires à leur utilisation - entièrement amortis et pouvant permettre l'accès à des services de communication électronique et de communication au public en ligne [...] ne sont pas considérés comme une rémunération ».

De fait, avec cet amendement, le don d'ordinateurs serait ainsi exonéré de charges sociales, ce qui n'est pas le cas aujourd'hui. « L'idée est de faire en sorte que le don de matériel ne passe pas pour un avantage en nature, explique Bruno Retailleau, un des sénateurs à l'origine de l'amendement.»

Dans leur exposé des motifs, les auteurs de l'amendement, les sénateurs Gérard Cornu, Pierre Hérisson et Bruno Retailleau, avancent le chiffre de trois millions de PC qui sont partis à la déchetterie en 2007.

Les sénateurs précisent que « cette mesure n'est absolument pas exclusive du dispositif permettant aux entreprises d'effectuer des dons de matériel informatique au bénéfice des associations » . Au cours des débats, Bruno Retailleau a également précisé que « l'amendement parle "d'employeur", ce qui englobe les collectivités locales ».

En octobre dernier, Valérie Pécresse , ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, plaidait pour cette évolution dans une interview donnée à RMC Info. « Nous avons des abonnements à Internet très peu chers, mais pas suffisamment d'ordinateurs. Les entreprises devraient pouvoir donner leurs PC amortis à leurs salariés », expliquait-elle.

Alors plutôt que de jeter vos ordinateurs, donnez-les à vos salariés, ou pensez aux associations !

mardi 27 novembre 2007

Un Institut Européen de Technologie

Les ministres européens de la Recherche ont donné leur feu vert au lancement de ce qui pourrait être l'équivalent Européen du MIT nord américain, le "EUROPEAN INSTITUTE OF INNOVATION AND TECHNOLOGY".

L'organisme, qui aura pour mission de promouvoir la recherche et le développement (R&D) au sein de l'Union, est un projet émanant de la Commission européenne.

Il reposera sur le principe d'une fédération de « communautés de connaissances et d'innovation », qui fonctionnera via des partenariats public-privé, entre des universités et des entreprises. Doté d'un budget de fonctionnement de 308,7 millions d'euros sur six ans, il devrait se concentrer en priorité sur les technologies de l'information et le développement des énergies renouvelables.

L'objectif de cet institut sera de contribuer au développement de la capacité d'innovation de l'Union Européenne en mettant en œuvre le "triangle du savoir" : haut niveau de formation, recherche, et compétitivité.

Saluons cette initiative ! La capacité d'innovation de l'Europe est l'un des enjeux majeurs du développement de vos entreprises dans les prochaines années.

samedi 24 novembre 2007

L'internet de demain sera plus mobile et connecté au monde physique

L'internet du futur évoluera pour devenir plus mobile, plus coopératif, davantage orienté vers la connaissance et les services et connecté au monde physique par des milliards de capteurs, assure François Baccelli, spécialiste des réseaux et membre de l'Académie des sciences.

"L'internet n'a pas été conçu pour servir d'infrastructure critique à toute l'économie, à toute la société, voire la défense", et il doit donc s'adapter pour survivre à son propre succès, déclare à l'AFP ce chercheur, interrogé à l'occasion d'un colloque sur les Sciences et technologies de l'information et de la communication (STIC) à Paris.

Les deux défis majeurs que doit affronter internet sont la sécurité et la gestion de la mobilité, ce qui suppose la conception de nouveaux protocoles.

L'enjeu est énorme: les pays qui ne sauront pas organiser la recherche et l'industrie pour attirer les meilleurs scientifiques seront évincés de la course à l'innovation, souligne le chercheur.

Pour répondre à ces nouveaux défis, M. Baccelli entrevoit une évolution autour de six axes: le premier est la conception de nouveaux types de routeurs afin d'accroître de beaucoup les capacités des coeurs de réseaux.

Le deuxième consiste à mieux utiliser les capacités actuelles grâce à des "overlays applicatifs", permettant la réalisation d'une tâche grâce à la collaboration d'un grand nombre de stations de travail reliées à internet.

A l'instar du web dans son ensemble, ces "overlays" peuvent se développper sans vision centralisée. "C'est par exemple un groupe de stations de travail qui collaborent à la diffusion d'une vidéo, chacun étant à la fois récepteur-consommateur et transmetteur-relais pour un autre utilisateur de la vidéo".

"La télévision en Asie se transporte comme ça, maintenant, complètement indépendamment d'un opérateur", constate M. Baccelli, membre du Groupe de réflexion sur l'internet du futur animé par l'INRIA (Institut national de recherche en informatique et automatique) pour le compte du gouvernement.

Une troisième tendance est l'auto-organisation des utilisateurs pour partager leur accès internet. L'internaute peut laisser une partie de sa bande passante ouverte à d'autres utilisateurs et bénéficier en retour de la capacité des autres.

Quatrièmement, l'internet des documents que nous connaissons actuellement va devenir un internet de la connaissance et des services, bien au-delà de l'échange d'informations du web 2.0 actuel.

Se développeront notamment "des services à base de localisation, en fonction de l'environnement de l'utilisateur", ainsi que le web sémantique grâce au traitement automatique du langage (traduction, etc.).

Une évolution plus radicale encore est l'interconnexion entre internet et le monde physique.

Selon M. Baccelli, "on peut imaginer l'internet tel qu'on le connaît, relié à des dizaines de milliards de capteurs dans les milieux naturels, dans les villes, dans les véhicules, dans les vêtements, absolument partout".

Une fois lancés, tous ces changements pourraient se produire de manière "explosive", estime le chercheur, car toutes ces innovations sont distributives et décentralisées.

"La croissance de ces réseaux peut être très rapide: vous juxtaposez deux réseaux utilisant le même protocole et vous obtenez un grand réseau qui a les propriétés des deux composants", explique M. Baccelli.

Enfin, il existe "une possibilité de refondation de l'internet autour d'objets encore plus surprenants que ceux que l'on voit actuellement", même s'il est impossible de dire à ce stade lesquels ils seront. L'actuel protocole TCP/IP serait alors dépassé aussi vite que l'a été le téléphone de papa.

(Source AFP)

vendredi 16 novembre 2007

Google à fond dans les services liés à la téléphonie mobile

Après avoir annoncé son futur système d'exploitation pour téléphone portable, google se prépare à participer aux enchères que le gendarme des télécoms américains, la Federal Communications Commission (FCC) doit ouvrir courant janvier 2008 pour des licences sur la bande des fréquences de 700 MHz. Selon le Wall Street Journal, le groupe travaillerait à un plan de financement de son offre qui pourrait dépasser les 4,6 milliards de dollars.


Par ailleurs, le kit de développement de son système d'exploitation mobile Android est disponible en téléchargement. Google a lancé un challenge pour le développement de la meilleure application mobile basée sur Android dont le vainqueur gagnera 10 millions de dollars !

Ces deux axes montrent que Google entend jouer un rôle majeur dans le développement de services liés à la mobilité dans les prochaines années.

jeudi 15 novembre 2007

Installez le moteur de recherche gratuit Microsoft

"Les salariés perdent jusqu'à 9,5 heures de travail chaque semaine en tentant de mettre la main sur les documents qu'ils recherchent. Cette baisse de productivité se traduit par des coûts importants pour les entreprises", explique Kirk Koenigsbauer, responsable de la division SharePoint chez Microsoft.

Search Server 2008 Express est gratuit et s'appuie sur le standard OpenSearch pour indexer un nombre illimité de documents dont les e-mails et pièces attachées d'Outlook, le contenu des serveurs web de l'entreprise, etc. ainsi que des connecteurs gratuits qui permettront d'accéder aux outils Documentum d'EMC et FileNet d'IBM. La seule limite est donc celle du serveur sur lequel vous le ferez tourner (taille du disque dur, capacité CPU, etc.).


Mettez en place un tel moteur de recherche dans vos entreprises pour accéder efficacement à tous les documents qui se trouvent sur vos machines et serveurs !

mardi 13 novembre 2007

Offres opérateurs "Illimitées" : de nombreuses limites !

Je suis le premier adepte et défenseur du marketing lorsqu'il permet de clarifier les offres et en promouvoir la valeur ajoutée en ciblant précisément les personnes ou entreprises concernées.

Mais méfiez-vous des forfaits opérateurs "illimités" ! Lisez-bien les "limites" de ces offres.
Pour prendre un exemple, regardez la dernière offre "« Illimythics » SFR".

  • Il s'agit d'illimité mais SFR se réserve la possibilité de limiter les débits des utilisateurs procédant à plus de 500 Mo d'échanges de données par mois, usage « non entendu comme raisonnable ».
  • Illimité mais seules les pièces jointes au format d'image JPeg pourront être reçues via l'offre SFR Mail Mobile couplée à ces abonnements.
  • Illimité mais vous n'avez pas le droit d'utiliser cet abonnement pour des services de Voix Sur Ip à la skype.
  • Illimité mais vous n'avez pas le droit d'utiliser des applications de type Peer-To-Peer.
  • Illimité mais vous n'avez pas le droit d'utiliser des applications de type NewsGroups.
  • Illimité mais la navigation sur le web est acceptée sur tous les sites internet, « hors téléchargements et services payants ». Exit donc les services de téléchargement de logiciels de sonneries et de jeux.
  • Illimité mais la navigation est limitée par tranches horaires. « Pour votre confort, afin d'éviter des connexions involontaires, une déconnexion automatique intervient toutes les heures pour les sessions Surf Wap », indique SFR.
Trouverait-on ici les limites du marketing "au forfait" ?

vendredi 9 novembre 2007

pme.service-public.fr

Lancé en avril 2007, pme.service-public.fr est le dernier né des services publics en ligne à destination des entreprises. Au lieu d'être généraliste, celui-ci a opté pour une démarche plus ciblée en visant exclusivement les sociétés unipersonnelles et de petite taille qui, faute de moyens humains et de compétences spécifiques, ont des difficultés pour accéder à l'information et aux services administratifs.

Outre des informations, ce site également quelques téléprocédures. L'une des plus utilisée est la déclaration d'échanges de biens en ligne pour le commerce intracommunautaire. En effet, si depuis 1993 la circulation des marchandises est libre entre les Etats membres de l'Union européenne, les entreprises doivent continuer à déposer chaque mois, une déclaration récapitulant l'ensemble des échanges, auprès de l'administration des douanes.