vendredi 31 décembre 2010

Le marché mondial du Cloud Computing en croissance de 26% par an

Peu de secteurs connaissent actuellement une telle croissance, MarketsandMarkets vient de publier une étude "Global Cloud Computing Market" qui estime que le marché mondial du Cloud Computing sera de 121 Milliards de dollars d'ici 2015, soit une croissance d'environ 26% par an sur les cinq prochaines années.

En 2010, c'est le SaaS - Software As A Service, qui permet de s'abonner et de consommer des logiciel à distance - qui tire son épingle du jeu avec 73% des revenus générés, dont 1/3 dans les segments de la collaboration, du contenu et des communications.

A partir de 2011 les autres composantes du Cloud Computing et notamment le PaaS - Platform As A Service (L'offre Microft Azure en est le le plus bel aboutissement à ce jour), qui va connaître la plus forte croissance.

jeudi 30 décembre 2010

La Chine veut faciliter la levée de capitaux pour ses PME

Selon Miao Wei, ministre chinois de l'Industrie et de l'Informatisation, la levée de capitaux est le plus grand obstacle au développement des petites et moyennes enterprises chinoises. En 2011, le gouvernement chinois promet de faciliter l'accès au prêt pour les PME. Et cela, par plusieurs moyens : crédit-bail, hypothèque, ou encore crédit.
Egalement en 2011, les affaires d'informatisation et d'industrialisation devraient être coordonnées encore plus étroitement, a ajouté Miao Wei. Selon lui, il convient d'optimiser toutes les ressources, et de chercher à exploiter pleinement les avantages d'une chaîne industrielle complète.

Source: Radio Chine Internationale

vendredi 24 décembre 2010

L'Inde : destination favorite de l'Outsourcing IT

Gartner a publié la liste de 30 pays sélectionnés pour leur qualité et leur activité en matière d’outsourcing.
L’Inde en reste le leader indiscutable.

Dix critères ont été choisi par le Gartner : langue, environnement gouvernemental, disponibilité des compétences, infrastructure, système éducatif, salaires, environnement économique et politique, proximité culturelle, maturité juridique et générale et sécurité des données et de la propriété intellectuelle.

Huit pays font donc leur entrée dans ce palmarès 2010 dont 5 pour la première fois : Bangladesh, Bulgarie, Colombie, Ile Maurice et Pérou.

« Pour la première fois cette année, le Top 30 est exclusivement constitué de nations émergentes », indique Ian Marriott, Vice President du Gartner. Cela parce que 7 nations développées ont été sorties de ce palmarès dont l’Irlande et l’Espagne, ce qui ne surprendra personne en raison de la situation économique catastrophique actuelle. Toutefois, considère le Gartner, ces 7 nations doivent toujours être prise en compte dans une stratégie de nearshore avec une évaluation assez précise des facteurs coûts et proximité.

Si l’on tient pas compte de l’importance respective de chaque nation en fonction de sa capacité d’intervention, la zone EMEA (qui est une vision du monde des Américains regroupant l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique) regroupe 13 pays devant l’Asie-Pacifique (9) et les Amériques, principalement du Sud (8). On note la grande concentration de destination d’outsourcing en Europe centrale et de l’Est.

Source ITRManager.com

jeudi 23 décembre 2010

Facteurs d'attraction et de maintien des centres de R&D et d'innovation des multinationales étrangères en Espagne

Le titre de cet article est ni plus ni moins que la traduction du titre d'un rapport qui vient de sortir, commandé au département d'économie et organisation des entreprises de l'université de Barcelone, par la FECYT, la fondation espagnole pour la science et la technologie du ministère de la science et de l'innovation et par la fondation I+E qui regroupe sept multinationales engagées dans le développement des investissements en R&D et innovation en Espagne.

Ce rapport en espagnol, disponible gratuitement sur Internet [1], nous a semblé intéressant à faire connaître. Nous en faisons un résumé à grands traits.

Plus de 95% des 700 entreprises qui investissent le plus en R&D de par le monde sont des multinationales qui dépensent plus de la moitié du montant mondial total investi. Celles-ci réalisent de plus en plus ces investissements dans des pays autres que celui de leur siège social, ce qui leur confère un poids de plus en plus important dans les réalités nationales de la R&D. Compte tenu de la très forte valeur ajoutée générée par ce genre d'activité et des externalités générées, il est donc important pour un pays de pouvoir être attractif vis à vis de tels investissements.

Ce rapport a donc pour but de faire le point sur l'attractivité espagnole en la matière. Le travail réalisé est avant tout de type qualitatif, à partir d'une étude de cas, sept en l'occurrence, correspondant aux sept multinationales qui ont créé la fondation I+E : Alstom, ArcelorMittal, Ericsson, Hero, Hewlett-Packard, Sony et Thyssen Krupp Elevator, qui totalisent à elles sept, 40.000 employés, 11 milliards d'euros de chiffre d'affaire et 200 millions d'euros investis chaque année en R&D. Nous avions déjà eu l'occasion de parler de cette fondation lorsque celle-ci avait fait paraître un rapport sur le rôle des multinationales dans le financement de la R&D [2].

Le rapport reprend quelques chiffres de la dernière enquête réalisée en 2009 par l'INE, l'équivalent espagnol de l'INSEE, sur l'innovation technologique : en 2007, les dépenses en innovation étaient réalisées en Espagne à 39% par des filiales de multinationales qui employaient 24% du personnel de R&D. Quant aux dépenses moyennes par entreprise, les filiales dépensaient 4 fois plus que les entreprises espagnoles et elles employaient deux fois plus de personnel de R&D.

Pour ce qui est du travail réalisé par les quatre auteures du rapport, Paloma Miravitlles Matamoros, Laura Guitart Tarrés, Fariza Achcaoucaou Iallouchen et Ana Núñez Carballosa, il peut être résumé par un extrait d'un des tableaux proposés. Ce tableau présente les caractéristiques des facteurs d'attraction et de maintien des centres de R&D et d'innovation telles que les voient les sept multinationales impliquées dans l'étude : 26 facteurs identifiés, classés en trois catégories (importance forte, modérée ou faible) et pour chacun d'eux, l'adaptation de l'Espagne (+ : forte ; 0 : ni forte ni faible ; - : faible).

Dans leurs conclusions, les chercheuses remarquent la capacité d'attraction de l'Espagne concernant les facteurs liés au marché mais un moindre pouvoir d'attractivité sur les facteurs qui ont à voir avec l'offre technologique.

Pour elles, dans la compétition pour attirer la R&D et l'innovation internationales, ces résultats situent l'Espagne dans une position intermédiaire qui fait courir au pays le risque d'être dépassé par les économies émergeantes qui passent d'une stratégie de développement basée sur l'attractivité de leurs coûts, à une stratégie intégrant la qualité de l'offre technologique. Le défi d'un pays comme l'Espagne est donc de renforcer ses atouts : améliorer la capacité d'attirer et garder les talents scientifiques et techniques formés en Espagne, développer la présence de centres de recherche performants et renforcer les liens entre le monde scientifique et académique et le monde de l'entreprise. Une deuxième ligne d'action est également suggérée : maintenir compétitif le coût du personnel de recherche, poursuivre le développement de la maîtrise des langues étrangères et le développement de la mobilité des chercheurs, consolider les clusters. Enfin, les incitations fiscales et financières doivent être maintenues et adaptées aux besoins des multinationales.



[1] "Factores de atracción y retención de los centros de I+D e innovación de las multinacionales extranjeras en España". Rapport financé par la FECYT et réalisé en collaboration avec la fondation I+E, octobre 2010.
A partir du site suivant, possibilité de télécharger une version résumée de 34 pages ou la version intégrale de 138 pages : http://icono.fecyt.es/contenido.asp?dir=05)Publi/AA)factores
- [2] "Financement de la R&D : le rôle important des multinationales étrangères", article paru dans le Bulletin Electronique Esapgne de février 2010 : http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/62361.htm
Rédacteur : Guy Molénat, attaché scientifique, service.scientifique@sst-bcn.com
Origine : BE Espagne numéro 100 (16/12/2010) - Ambassade de France en Espagne / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65358.htm

mercredi 22 décembre 2010

La Maison Blanche présente sa politique de coopération scientifique internationale

Le 8 décembre 2010, le Dr John Holdren, conseiller scientifique du Président B. Obama [1], a présenté devant le Club des Diplomates Scientifiques de Washington [2] la politique de coopération scientifique internationale des Etats-Unis. Devant une assemblée de soixante-dix personnes de diverses nationalités [3], il a (i) justifié le recours croissant à la coopération scientifique internationale pour répondre à la multiplication des défis globaux, (ii) fait part de l'importance particulière de la coopération scientifique internationale pour l'administration Obama, (iii) insisté sur l'impulsion donnée par la Maison Blanche, (iv) décrit les vecteurs de cette coopération scientifique internationale.


Un besoin mondial de coopération scientifique internationale pour répondre à la multiplication de problématiques globales

Selon John Holdren (ci-après JH), plusieurs défis mondiaux ont émergé que nul pays ne peut résoudre seul. La coopération scientifique est aujourd'hui indispensable pour répondre aux problématiques globalisées de sécurité nationale, d'éradication de la pauvreté, de protection de l'environnement et de la santé, ou encore d'indépendance énergétique.

En matière de sécurité nationale, JH a rappelé l'importance des alliances face aux menaces militaires conventionnelles et a insisté sur la nécessité de coopération face aux armes de destruction massive. Il a également mentionné le besoin d'échanges d'informations pour contrer les menaces terroristes, tout particulièrement dans le contexte des attaques-suicides qui réduisent les capacités de dissuasion.

Le développement économique a constitué un élément clé de la présentation, comme enjeu global à part entière, mais aussi en raison de ses dommages collatéraux (migrations de réfugiés internationaux, déstabilisation régionale, exportation du terrorisme). Selon JH, la coopération en S&T peut accélérer le processus d'éradication de la pauvreté.

JH a aussi évoqué les dimensions santé et environnement : transnationalité de la pollution industrielle, caractère global des biens publics environnementaux (biodiversité, sols, forêts, glaciers), globalité du changement climatique et de la raréfaction de la couche d'ozone. JH a d'ailleurs reconnu que le refus d'un marché des échanges d'émissions de carbone constitue sûrement le plus cuisant des échecs de la politique scientifique présidentielle.

Enfin, dans le domaine énergétique, JH a rappelé que la mondialisation du marché des produits fossiles et de leur contribution à l'effet de serre nécessite une articulation des efforts technologiques.


L'importance de la coopération scientifique internationale pour l'administration Obama

Le document de Stratégie Nationale en matière de Sécurité [4] présenté tous les quatre ans dans le cadre du Goldwater-Nichols Act peut constituer un document de référence pour une analyse comparative des doctrines présidentielles. Utilisant l'occurrence comme indicateur, le Professeur John Holdren a comparé l'apparition de mots clés entre l'administration Bush d'une part (document 2006) et le Président Obama d'autre part (document de mai 2010). Le mot "science" apparaît 25 fois dans le document 2010 contre 1 fois pour celui de 2006, le terme "coopération internationale" 9 contre 3, "éducation" 32 contre 2, et le terme "partenariat" 45 contre 7. Selon JH, cela démontre à quel point la coopération scientifique est primordiale pour l'administration Obama contrairement à celle de son prédécesseur. Il a aussi rappelé, dans un message à vocation bipartisane peut-être, combien le Secrétaire à la Défense, le républicain R. Gates, a activement participé à ce langage.

L'impulsion donnée par la Maison Blanche à la coopération scientifique internationale

En premier lieu, JH a rappelé que l'OSTP (Office for Science and Technology Policy), chef d'orchestre de la politique nationale de S&T, entretient des activités internationales. Actuellement, l'OSTP relance les Comité Mixte en S&T, promeut la diplomatie scientifique et s'efforce de raccourcir les procédures de visa.

En second lieu, il a rappelé l'orientation du Discours du Caire d'Obama (4 juin 2009), très axé sur la science et la coopération internationale. Il a qualifié les recommandations des trois premiers "envoyés scientifiques" (Science Envoys), Ahmed Zewail, Bruce Alberts et Elias Zerhouni, de "peu coûteuses", car liées notamment à des applications informatiques (extension de l'accès internet à haut-débit, créations de librairies électroniques, développement de l'e-learning) ; à l'échange et au renforcement des compétences (création de centres et réseaux d'excellence). Considérées comme l'une des plus grandes réussites de l'OSTP, ces missions seront complétées par celles de 3 nouveaux envoyés : Rita Colwell, Gebisa Ejeta et Alice Gast.

Enfin, JH a annoncé des mesures de renforcement de l'engagement global américain en coopération scientifique internationale avec la création d'un comité unissant l'OSTP et le NSTC (National Science and Technology Council); la création de centres d'excellence dans les domaines de l'eau, du changement climatique et de l'énergie ; l'allocation de douze nouveaux conseillers scientifiques dans le réseau diplomatique.

La pluralité des vecteurs de cette coopération scientifique internationale

JH a affiché une vision très large de la coopération scientifique internationale promue par une grande variété de mécanismes :

- l'aide au développement : l'effort de 0,2% du PIB américain qui mériterait d'être augmenté ;

- les investissements privés : le flux d'investissement des entreprises américaines dans les PED qui surpasse largement celui de l'aide au développement (respectivement 800 et 180 milliards de dollars en 2008) ;

- le commerce international où il a insisté sur la place grandissante des PED (Pays en Développement), qui représentaient en 2008 31% des seize mille milliards de dollars de produits et services exportés ;

- les activités des Firmes Multinationales (FMN) : pour les activités industrielles de R&D, la coopération scientifique privée entre l'Europe et les Etats-Unis est bien supérieure à celle de l'ensemble des autres pays réunis. En 2006, les FMN américaines en Europe ont investit 18,6 milliards de dollars et les FMN européennes sur le sol américain 25,8 milliards de dollars (soit un effort croisé total de 44,3 milliards de dollars tandis que celui du reste du monde avec les Etats-Unis atteint à peine les 17,6 milliards de dollars).

- les relations interuniversitaires, les protocoles/conventions de coopération entre agences et laboratoires de R&D ;

- les grandes infrastructures de recherche : station spatiale internationale, ITER et le LHC du CERN.


JH a aussi rappelé l'utilité des Accords-Cadres de coopération en S&T en insistant sur les six comités mixtes auxquels participent directement des Ministres (Japon, Corée du Sud, Russie, Brésil, Chine et Inde). JH a justifié que seules des réunions d'experts suffisent pour suivre les accords avec les pays européens, étant donnée l'excellence des relations déjà existantes. Il a enfin mentionné l'importance des véhicules multilatéraux : sommets de S&T, alliances militaires, Forum du G8 et G20, entités de l'ONU et le Groupe de la Banque Mondiale.

Ainsi, cette réunion a confirmé combien la science et la technologie, et leur dimension internationale, sont cruciales aux yeux de l'administration Obama. La S&T est envisagée sous un angle très large, avec des mécanismes collaboratifs incluant les activités des multinationales ou encore l'agence pour le développement (USAID).

Deux sujets semblent au coeur des préoccupations : la sécurité nationale et la lutte contre la pauvreté, devant les problématiques de changement climatique, d'énergie, de pandémies transnationales, et d'assouplissement de l'octroi de visas scientifiques. Le glissement argumentaire vise sûrement à rallier les voix républicaines.

Certes, l'avenir financier de la R&D aux Etats-Unis reste en suspens, le budget 2011 n'ayant pas encore été voté. Mais JH est optimiste : l'investissement en STI (Science Technologie Innovation) fait plutôt l'objet d'un consensus bipartisan malgré quelques sujets sensibles tels que la recherche sur les cellules souches embryonnaires ou le changement climatique. "Démocrates comme républicains, tous ont conscience que la poursuite des efforts en S&T est cruciale pour notre sécurité, économie, santé et agriculture." Reste à savoir ce que le nouveau Congrès va choisir entre "fight or win", attitude partisane à court terme ou bipartisane dans l'intérêt de tous.

[1] Le Dr John Holdren cumule les positions de :
- Conseiller du Président pour la Science et la Technologie ;
- Directeur de l'Office for Science and Technology Policy (OSTP), organe de la Maison Blanche déterminant la politique nationale de S&T;
- Directeur exécutif du Président's Council of Advisors on Science and Technology (PCAST), comité consultatif associant acteurs gouvernementaux, académiques, et industriels ;
- Président du National Science and Technologie Council (NSTC), comité de coordination des agences fédérales de R&D.

[2] Le Club des Diplomates Scientifiques (Science Diplomats Club) réunit les représentants de 63 pays et a pour double objectifs:
- d'accueillir des personnalités de l'administration ou des agences américaines, lors de "petits déjeuners scientifiques" organisés mensuellement à l'ambassade de France,
- de favoriser les contacts entre diplomates scientifiques pour promouvoir la coopération multilatérale en science et technologie, en association avec les Etats-Unis.
Depuis octobre 2010, c'est la France qui en assure la Présidence, en la personne de la Conseillère scientifique de cette ambassade.

[3] Les soixante-dix personnes présentes le 8 décembre 2010 peuvent être répartie en quatre catégories:
- les représentations nationales. La France constituait la représentation la plus large avec 9 agents de l'ambassade de France et 5 représentants d'organismes de recherche (INSERM, CNRS et INCA). On dénombrait ensuite quatorze pays européens représentés: l'Autriche, la Norvège, les Pays-Bas, la Suède, l'Espagne, l'Italie, la Belgique, la Suisse, la Hongrie, le Royaume-Uni, la Slovaquie, l'Irlande, l'Allemagne et la Pologne ; et dix ambassades non européennes : le Japon, le Vietnam, le Canada, l'Israël, l'Egypte, le Pakistan, le Sultanat de Bahreïn, le Brésil, Singapour et l'Australie.
- des invités du gouvernement fédéral américain avec deux agents de la NSF, trois du département d'Etat et trois membres du bureau pour la politique scientifique et technologique (OSTP).
- la représentation d'organismes scientifiques/académiques/diplomatiques américains: l'IRIS, la Kilpatrick Stockton LLP, l'American Chemical Society, le RTI, l'APLU et le Diplomacy Matters Institute.
- des conseillers scientifiques de l'UE et de la Banque Mondiale.

- [4] National Security Strategy, http://redirectix.bulletins-electroniques.com/wh619

- Décembre 2010, John Holdren, Ambassade de France, Washington, http://france-science.org/spip.php?article1292.

Rédacteurs:
Johan Delory, universities.vi@ambafrance-us.org ; Annick Suzor-Weiner, conseiller@ambascience-usa.org

BE Etats-Unis numéro 229 (17/12/2010) - Ambassade de France aux Etats-Unis / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65404.htm

mardi 21 décembre 2010

Microsoft présentera sa tablette Windows 8, en riposte à l'IPAD, au CES de Las Vegas en janvier

Microsoft profitera certainement du Consumer Electronics Show (CES), en janvier 2011 à Las Vegas, pour présenter deux nouvelles tablettes sous Windows 7, produites par Dell et Samsung selon le New York Times.
L'iPad d'Apple, lancé en avril, s'est pour l'instant octroyé 83 % des parts du marché mondial sur le segment des tablettes, selon le cabinet Deloitte. Apple devrait lancer prochainement l'Ipad 2 de son côté.

Microsoft pourrait également faire au CES les premières présentations de Windows 8, dans un format adapté aux tablettes.

lundi 20 décembre 2010

Le marché du SaaS représente 7 milliards d'euros en 2010

Le marché du SaaS en entreprises serait en hausse de 15,7% en 2010 selon Gartner.
En 2011 ce marché devrait encore progresser de 16,2%.

La gestion des contenus et le collaboratif arrivent en tête, suivi du CRM.

«Les préoccupations initiales concernant la sécurité, les temps de réponse et la disponibilité du service ont diminué pour de nombreuses entreprises», a déclaré Sharon Mertz, directeur de recherche chez Gartner. Selon elle, les usages et les écosystèmes revendeurs ont également évolué.


« Au cours des 12 derniers mois à 18 mois, Gartner a observé des changements dans la façon dont le SaaS est vendu, consommé et perçu par les vendeurs et les acheteurs. » Selon le cabinet, de plus en plus de responsables en entreprises participent aux décisions relatives au Saas, la DSI est de plus en plus impliquée, le Saas de mieux en mieux intégré en aval.

Le Gartner relève également trois phénomènes additionnels :

  • Le fait qu'un nombre croissant d'entreprises utilisent des applications SaaS de plusieurs fournisseurs, achetées et déployées sans la participation de la DSI, créant des problèmes de gestion;
  • Les déploiements en SaaS sont de plus en plus larges, avec des offres apparaissant plus fréquemment, concernant des dizaines de milliers d'utilisateurs;
  • Les médias sociaux sont de plus en plus intégrés dans les solutions SaaS.

lundi 13 décembre 2010

La Maison Blanche annonce un plan "CLOUD FIRST"

La Maison Blanche vient d'annoncer un plan majeur en faveur du Cloud Computing.

Ce plan en 25 points prévoit ainsi la consolidation et fermeture d'ici 2015 de plus de 800 des 2100 data centers actuellement utilisés par le gouvernement américain.

L'objectif annoncé est d'aider les différentes agences gouvernementales à partager des services et éviter la duplication...

Cette initative sera-t-elle une source d'inspiration suivie par d'autres gouvernements ?

jeudi 9 décembre 2010

Le cloud pourrait injecter 37 milliards par an dans l'économie française

Selon le Centre for Economics and Business Research dans son rapport "Cloud dividend 2011", le cloud computing pourrait rapporter plus de 177 milliards par an aux principales économies européennes et créer plus de deux millions d'emplois.

L’apport économique annuel du cloud computing d’ici à 2015 se répartit de la manière suivante entre les pays :

  • France : 37,4 milliards d’euros
  • Allemagne : 49,6 milliards d’euros
  • Italie : 35,1 milliards d’euros
  • Espagne : 25,2 milliards d’euros
  • Royaume-Uni : 30 milliards d’euros
D’ici à 2015, les retombées économiques indirectes cumulées se traduiront par une valeur ajoutée brute supplémentaire de 280 milliards d’euros pour les cinq pays – soit 60 milliards d’euros par an.

Le Cebr estime que les gains en souplesse et en réactivité apportés par le cloud permettront aux entreprises d'accélérer le lancement et le développement de leurs activités, et d'exploiter de nouvelles opportunités de marché. Cette dynamique favorisera ainsi la concurrence, et donc la performance macroéconomique globale. Elle permettra également la création de nouvelles entreprises.

Le centre d'études insiste d'ailleurs sur le rôle clé que le cloud computing peut jouer dans la reprise économique en Europe, en particulier face à la menace que représentent les économies émergentes traditionnellement désignés comme possédant un meilleur niveau de compétitivité.

mercredi 8 décembre 2010

La création de pôles de cloud computing en Chine s'intensifie

Le cloud computing, concept de déportation sur des serveurs distants des traitements informatiques traditionnellement localisés sur le poste d'un utilisateur, est pour la Chine un domaine clé de développement technologique et le soutien du gouvernement chinois pour ce secteur se traduit par la création de nombreux centres dédiés au cloud computing dans tout le pays.

Ainsi, le 18 novembre 2010, M. Sun Rao, vice gouverneur de la province du Heilongjiang (nord-est de la Chine), a annoncé la création d'ici trois ans d'une "China Cloud Valley" à Harbin, capitale de la province. Représentant un investissement de 3 milliards de yuans (344 millions d'euros), le pôle d'activité sera dédié à la recherche et au développement industriel dans les domaines du cloud computing, de l'Internet des objets, des logiciels et services d'externalisation, à la production de nouveaux médias et à l'animation. Il comportera un centre d'infrastructure en cloud computing, un centre d'innovation et de recherche et développement, une pépinière d'entreprises et une chaine industrielle de technologies en cloud computing.

A Shanghai, selon le "2010-2012 Shanghai Plan for Promoting the Cloud Computing Industry" présenté par le gouvernement municipal, la ville prévoit le développement en trois ans d'un Centre de Cloud Computing d'Asie-Pacifique qui accueillera dix entreprises majeures spécialisées dans ce secteur d'activité.

A Pékin, Le Beijing Computing Centre et l'entreprise américaine Mellanox ont annoncé début novembre 2010 la création du Beijing Public Cloud Computing Centre, laboratoire destiné à développer les efforts de la Chine dans ce domaine et à fournir aux chercheurs chinois un accès performant en cloud computing pour leurs travaux de recherche.

Dans la province du Shandong à l'Est de la Chine, le premier centre de cloud computing provincial chinois a été inauguré en août 2010. Il sera basé sur la coopération avec les parcs technologiques en informatique et logiciel, le tissu industriel local et les institutions et les entreprises de recherche scientifique du Shandong telle que le Shandong Economy and Information Technology Institute récemment créé par le Shandong Committee of Economy and Information Technology et la Shandong Academy of Sciences.

En août 2010, le groupe Inspur, un des leaders chinois des Technologies de l'Information et de la Communication a annoncé la sortie fin 2010 du premier système d'exploitation en cloud computing chinois, capable de gérer un centre de données de plus 5000 serveurs selon l'entreprise. Inspur a récemment signé un accord avec le Shandong Computer Science Center afin de réaliser en commun l'intégration de ressources, le partage et la coordination des treize parcs de logiciels répartis dans la province du Shandong visant la mise en place d'une industrie majeure de logiciels en cloud computing.

Selon M. Wang Endong, vice président d'Inspur, la demande actuelle chinoise en cloud computing représenterait plus de 50% du marché de l'information numérique chinois.


A lire également : La Chine sera la première économie mondiale d'ici 2020


Sources:
- People Daily,
20/08/2010 - http://english.peopledaily.com.cn/90001/90778/90860/7111615.html,


10/08/2010 - http://english.peopledaily.com.cn/90001/90776/90881/7099759.html,
18/08/2010 - http://english.peopledaily.com.cn/90001/90778/90860/7108660.html
- SHKP,
22/11/2010 - http://www.shkp.org.cn/grid/department/25/3138984.html

Infographie: notre-planete.info
Origine : Rédacteur Thomas PALYCHATA, thomas.palychata@diplomatie.gouv.fr
BE Chine numéro 98 (6/12/2010) - Ambassade de France en Chine / ADIT - http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65254.htm

mardi 7 décembre 2010

39% des sociétés envisagent un ERP en mode SaaS

Le groupe Aberdeen vient de publier une enquête concernant les solutions ERP.

39% des sociétés sont prêtes à utiliser le mode SaaS pour leur ERP, ce qui représente en un an une évolution remarquable (ce chiffre est en hausse de 61% par rapport à l'année dernière).

79% de ceux qui considèrent que le SaaS est une très bonne option pour leur ERP déclarent que le coût total de possession est beaucoup plus faible, viennent ensuite la facilité des mises à jour, et le fait d'avoir - et de ne pas vouloir - de ressources Informatique internes importantes.

lundi 6 décembre 2010

Marketing Mobile : comment McDonald's vient de booster de + 33% ses ventes en magasins

McDonald's a lancé une opération de diffusion de coupons de réduction, en ciblant les usagers d'un service SaaS FourSquare ("Dites où-vous êtes...).

Le principe était simple, il suffisait aux utilisateurs de se géo-localiser avec leur téléphone, s'ils étaient présents dans l'un des 14 000 restaurants ils recevaient un coupon de réduction !

Résultat : un investissement de 1000 € pour 33% d'augmentation des check-in sur cette seule journée !

« Cet outil constitue un bon moyen pour entrer en contact, interagir et cibler une clientèle », souligne Thomas Husson, analyste chez Forrester

 « Le coupon mobile est moins cher et plus efficace. On observe des taux de retour de l’ordre de 15 %, contre moins de 3 % pour le papier ou 5 % pour le courriel. De même, les délais de réalisation sont moins longs : quatre semaines pour le ticket papier, seulement quelques heures pour le m-coupon », explique Mahdi Bouzon, président de Mobifid.

mercredi 1 décembre 2010

L'avenir de l'école ne s'écrira pas à la craie

Telles sont les paroles de Luc Chatel, qui débloque 60 millions d'euros sur 3 ans pour "passer le cap du numérique" !

Le plan prévoit la nomination d'un référent numérique dans chaque collège et lycée, ainsi que la création d'un portail ministériel qui recensera "toutes les ressources pédagogiques numériques disponibles". Les collectivités territoriales participeront à l'installation de tableaux numériques dans les classes.

Espérons qu'à défaut de se dégraisser, le Mamouth aide nos enfants à intégrer l'ère numérique...